Maîtrisons le pouvoir du Blog
Georges Minois, si tu nous regardes !
"
Georges Minois est l'un des rares auteurs français a avoir exploré les marges de la criminologie pour faire un livre d'histoire, qui ne soit pas de la criminologie historique ni de l'histoire de la criminalité. _Le couteau et le poison_ est un livre ambitieux, couvrant une ère moderne élargie vers l'amont (1400-1800) : un tel cadre, en Europe, va nécessairement se polariser vers les violences modernes des Guerres de Religions, des affaires de cours ou des révolutions anglaises, de la Révolution Française. Et en effet, le Moyen-Âge n'est mis en page que parce qu'il est le laboratoire d'oeuvres incomplètes nécessaires à une perfection ultérieure de l'assassinat politique. Ce dernier est d'emblée défini comme l'"élimination violente des responsables par leurs opposants" (p 12). Il y a déjà ici un parti pris assez incommode : les victimes doivent être des responsables, laissant de côté toute la finesse de la politique, qui concerne plus que les seuls responsables. De plus, les meurtriers doivent être des opposants, ce qui est plutôt une propriété fréquente qu'un trait de définition. On découvre ici une facilité et un laxisme qui marquent toute l'oeuvre.
"
Oui, on ne parlera pas des facilités et des laxismes qui marquent mon mémoire. Siouplaît. Faut bien que je les écrive, ces lignes...
"
Georges Minois est l'un des rares auteurs français a avoir exploré les marges de la criminologie pour faire un livre d'histoire, qui ne soit pas de la criminologie historique ni de l'histoire de la criminalité. _Le couteau et le poison_ est un livre ambitieux, couvrant une ère moderne élargie vers l'amont (1400-1800) : un tel cadre, en Europe, va nécessairement se polariser vers les violences modernes des Guerres de Religions, des affaires de cours ou des révolutions anglaises, de la Révolution Française. Et en effet, le Moyen-Âge n'est mis en page que parce qu'il est le laboratoire d'oeuvres incomplètes nécessaires à une perfection ultérieure de l'assassinat politique. Ce dernier est d'emblée défini comme l'"élimination violente des responsables par leurs opposants" (p 12). Il y a déjà ici un parti pris assez incommode : les victimes doivent être des responsables, laissant de côté toute la finesse de la politique, qui concerne plus que les seuls responsables. De plus, les meurtriers doivent être des opposants, ce qui est plutôt une propriété fréquente qu'un trait de définition. On découvre ici une facilité et un laxisme qui marquent toute l'oeuvre.
"
Oui, on ne parlera pas des facilités et des laxismes qui marquent mon mémoire. Siouplaît. Faut bien que je les écrive, ces lignes...
0 Comments:
Skicka en kommentar
<< Home