Blogéma... Blogémaaaaa !
Viens de voir Miami Vice et c'est une bonne occasion de reprendre un peu de mon habitude de reviewer des films.
Pour celui de ce soir, c'est assez facile, pasque le film donne envie : c'est un film très étonnant, très rafraîchissant, et bien, en fait, bien. J'ai bien aimé. D'abord, il n'y a pas de happy end, et c'est pas une tragédie grecque : c'est just'entre les deux, ce qui est rare, et bonne surprise. Le scénar est assez bien ficelé, bien que l'un dans l'autre ça va pas chercher loin et ça prend beaucoup de temps pour exposer une intrigue simple. Mais c'est ça qu'est bien d'un autre côté : le film prend son temps. Il déroule. Il y a des plans de pur esthétisme, de contemplation. On voit Miami, on voit Cuba, on voit Port-au-Prince, on voit la Colombie... un peu comme le traveling aérien qui passe au dessus de la base du méchant dans James Bond ou Mission Impossible ; sauf que là c'est un regard tendre, presque documentaire, et mis en scène à la fois. Avec ces instants de flottements, que j'ai trouvés très bien espacés et en bon accord avec les doses d'action, on a une musique qui colle de très près, qui accompagne tout en douceur, avec un son désabusé et nostalgique, et qui doit reprendre, je devine, l'OST de la série (avec la reprise de In the air tonight en générique de fin). Du coup on a des plans de grâce, ou des scènes de cul pleines de langueur, une sorte de "je me pose et vlà que je te filme"... mais c'est pas caméra à l'épaule, c'est une grosse production américaine, alors ça rend bien. C'est comme un clip, à part que la musique accompagne l'image au lieu du contraire.
Et puis, pour ne rien enlever, les dialogues ont le bonheur d'être sobres et de zapper le blabla habituel "yo frère y'a la vie tu vois y'a la mort" ou apparenté. C'est taillé de près. Ca ca va.
Bon, à côté, y'a toujours de la merde qui traîne. La fascination pour les grosses cylindrées (quand même, on a pas que des voitures, y'a pas mal de bâteaux et d'âvions) et les gros calibres, ça va. La charbibette de Jamie Foxx, ça va (pasque je l'ai bien aimé dans Jarhead). Mais Colin Farrell, là, non. Définiteli note. Totalement inexpressif ; il essaye de faire le qué macho parfum desdichado mais finit aussi bovin que Gunther sous Prozac à la fin de l'Oktoberfest. Et le torturateur colombien loco loco, l'est pas crédible que dalle. On dirait mon copain Pedro, ou alors son cousin Chico. Cousin Chico, c'est pas un torturateur, je le connais bien. Et la James Bond girl (oups), la nana, Gong Li, bah ça va, mais quand même. Enfin. Au moins elle est convaincante en femme d'affaires.
Du coup on obtient un polaroïde (un genre-polar) un peu strange, flottant, planant, avec des scènes de contemplation cinéma, un genre de pause faite pour les gros boeufs, une manière de dire aux Yo de 15 ans 1/2 "dites, y'a une vie après la pub". C'est faire du 7ème Art chemisé 7,62. C'est pas fracassant mais c'est intéressant.
(bon, le titre du poste c'est référence à, d'accord ?)
Pour celui de ce soir, c'est assez facile, pasque le film donne envie : c'est un film très étonnant, très rafraîchissant, et bien, en fait, bien. J'ai bien aimé. D'abord, il n'y a pas de happy end, et c'est pas une tragédie grecque : c'est just'entre les deux, ce qui est rare, et bonne surprise. Le scénar est assez bien ficelé, bien que l'un dans l'autre ça va pas chercher loin et ça prend beaucoup de temps pour exposer une intrigue simple. Mais c'est ça qu'est bien d'un autre côté : le film prend son temps. Il déroule. Il y a des plans de pur esthétisme, de contemplation. On voit Miami, on voit Cuba, on voit Port-au-Prince, on voit la Colombie... un peu comme le traveling aérien qui passe au dessus de la base du méchant dans James Bond ou Mission Impossible ; sauf que là c'est un regard tendre, presque documentaire, et mis en scène à la fois. Avec ces instants de flottements, que j'ai trouvés très bien espacés et en bon accord avec les doses d'action, on a une musique qui colle de très près, qui accompagne tout en douceur, avec un son désabusé et nostalgique, et qui doit reprendre, je devine, l'OST de la série (avec la reprise de In the air tonight en générique de fin). Du coup on a des plans de grâce, ou des scènes de cul pleines de langueur, une sorte de "je me pose et vlà que je te filme"... mais c'est pas caméra à l'épaule, c'est une grosse production américaine, alors ça rend bien. C'est comme un clip, à part que la musique accompagne l'image au lieu du contraire.
Et puis, pour ne rien enlever, les dialogues ont le bonheur d'être sobres et de zapper le blabla habituel "yo frère y'a la vie tu vois y'a la mort" ou apparenté. C'est taillé de près. Ca ca va.
Bon, à côté, y'a toujours de la merde qui traîne. La fascination pour les grosses cylindrées (quand même, on a pas que des voitures, y'a pas mal de bâteaux et d'âvions) et les gros calibres, ça va. La charbibette de Jamie Foxx, ça va (pasque je l'ai bien aimé dans Jarhead). Mais Colin Farrell, là, non. Définiteli note. Totalement inexpressif ; il essaye de faire le qué macho parfum desdichado mais finit aussi bovin que Gunther sous Prozac à la fin de l'Oktoberfest. Et le torturateur colombien loco loco, l'est pas crédible que dalle. On dirait mon copain Pedro, ou alors son cousin Chico. Cousin Chico, c'est pas un torturateur, je le connais bien. Et la James Bond girl (oups), la nana, Gong Li, bah ça va, mais quand même. Enfin. Au moins elle est convaincante en femme d'affaires.
Du coup on obtient un polaroïde (un genre-polar) un peu strange, flottant, planant, avec des scènes de contemplation cinéma, un genre de pause faite pour les gros boeufs, une manière de dire aux Yo de 15 ans 1/2 "dites, y'a une vie après la pub". C'est faire du 7ème Art chemisé 7,62. C'est pas fracassant mais c'est intéressant.
(bon, le titre du poste c'est référence à, d'accord ?)