Mythoblogie - La naissance du Japon
Un petit morceau de poésie qui nous vient droit de 2001 (je crois)
C'est tout vieux c'est tout frais c'est tout inventé à mes frais.
La naissance du Japon
Les volcans s’avancent en grondant,
Les gardes de la sagesse d’antan
Marchent d’un pas long et altier
Jusqu’au lac d’éternité.
Là, ils se penchent sur la terre,
Ils se rassemblent, ils se resserrent,
Ils font un conclave plein de secrets
Et plein de la dignité de leurs sommets.
Ils choisissent un des leurs pour présider,
Un des leurs pour compter le temps,
Un des leurs pour commencer,
Un des leurs pour choisir les suivants.
Leurs voix caverneuses, rocailleuses,
Carrées, régulières, sérieuses,
Charrient le vent, l’eau et la lave,
Un bouillonnement naît du conclave.
Qui sera le plus haut ? Qui sera le premier ?
Qui prendra la place sur le trône d’éternité ?
Qui pourra commander aux ouragans ?
Qui pourra commander au temps ?
Les avis vont et viennent,
Certains se soutiennent,
D’autres soutiennent des alliés,
La rage emporte les derniers.
La réunion ne fait que durer,
Et les disputes engendrées
Secouent la terre qui se met à pleurer
Et le ciel qui se réveille avec brutalité.
Le ciel se penche à son tour sur la terre,
Et voit les volcans rugissant de concert ;
Alors le ciel prend l’autorité du tonnerre,
Apte à détruire la pierre.
Il hurle de fureur et d’indignation,
Il tonne plus fort qu’aucun des volcans,
Foudroie les pics, renverse les monts,
Délite les versants.
Tout le conclave se précipite hors de sa portée,
Bravant la terreur de l’océan,
Entre dans l’eau pied à pied
Jusqu’à quelques brassées du continent.
Ce n’est pas assez ! Le ciel en furie les rejoint,
Et fracasse encore les rocs qui se jettent,
Alors les volcans terrifiés s’enfoncent plus loin,
Jusqu’à ce que n’apparaissent plus que leurs têtes.
Et là, au milieu des flots calmes et fermés,
Animés de marées et de courants,
Le ciel abandonna les volcans
Et monta sur le trône d’éternité.
Depuis, les membres du conclave éteint
Se jettent des regards rancuniers,
Et discutent à voix basses et bridée
Des responsabilités de chacun.
Certains se sont éloignés,
D’autres se sont rapprochés,
Certains se sont noyés,
D’autres se sont montrés,
Mais tous appartiennent à l’horizon,
Et les marins du continent,
Parlent encore du conclave des volcans
En parlant du Japon.
C'est tout vieux c'est tout frais c'est tout inventé à mes frais.
La naissance du Japon
Les volcans s’avancent en grondant,
Les gardes de la sagesse d’antan
Marchent d’un pas long et altier
Jusqu’au lac d’éternité.
Là, ils se penchent sur la terre,
Ils se rassemblent, ils se resserrent,
Ils font un conclave plein de secrets
Et plein de la dignité de leurs sommets.
Ils choisissent un des leurs pour présider,
Un des leurs pour compter le temps,
Un des leurs pour commencer,
Un des leurs pour choisir les suivants.
Leurs voix caverneuses, rocailleuses,
Carrées, régulières, sérieuses,
Charrient le vent, l’eau et la lave,
Un bouillonnement naît du conclave.
Qui sera le plus haut ? Qui sera le premier ?
Qui prendra la place sur le trône d’éternité ?
Qui pourra commander aux ouragans ?
Qui pourra commander au temps ?
Les avis vont et viennent,
Certains se soutiennent,
D’autres soutiennent des alliés,
La rage emporte les derniers.
La réunion ne fait que durer,
Et les disputes engendrées
Secouent la terre qui se met à pleurer
Et le ciel qui se réveille avec brutalité.
Le ciel se penche à son tour sur la terre,
Et voit les volcans rugissant de concert ;
Alors le ciel prend l’autorité du tonnerre,
Apte à détruire la pierre.
Il hurle de fureur et d’indignation,
Il tonne plus fort qu’aucun des volcans,
Foudroie les pics, renverse les monts,
Délite les versants.
Tout le conclave se précipite hors de sa portée,
Bravant la terreur de l’océan,
Entre dans l’eau pied à pied
Jusqu’à quelques brassées du continent.
Ce n’est pas assez ! Le ciel en furie les rejoint,
Et fracasse encore les rocs qui se jettent,
Alors les volcans terrifiés s’enfoncent plus loin,
Jusqu’à ce que n’apparaissent plus que leurs têtes.
Et là, au milieu des flots calmes et fermés,
Animés de marées et de courants,
Le ciel abandonna les volcans
Et monta sur le trône d’éternité.
Depuis, les membres du conclave éteint
Se jettent des regards rancuniers,
Et discutent à voix basses et bridée
Des responsabilités de chacun.
Certains se sont éloignés,
D’autres se sont rapprochés,
Certains se sont noyés,
D’autres se sont montrés,
Mais tous appartiennent à l’horizon,
Et les marins du continent,
Parlent encore du conclave des volcans
En parlant du Japon.
Etiketter: poM
0 Comments:
Skicka en kommentar
<< Home