Elizablogtown
mon nouveau film moelleux & épicé s’appelle Elizabethtown, avec Orlando Bloom & Kirsten Dunst (et quelques autres).
Il y a quelque chose dans ce film qui me fait penser à moi &... une des moitiés qui m’ont été offertes un jour, pour s’envoler délicatement, just'un peu plus tard, battement d’aile après battement d’aile, en souriant coquettement, un sourire plein de joues et d’excuses réchauffant un moment autrement foutrement meurtrier.
...
...Bon, plus la moitié que moi, plus moi et cette moitié que cette moitié et moi, plus elle que lui, plus lui et elle qu’elle et lui ; cette phrase est compréhensible faut juste prendre un peu de temps...
Un peu de temps... Un peu de temps & s’arrêter et écouter le son de... de... de, vous savez, ce machin qui ne fait pas tellement de bruit, qui se glisse entre un battement de coeur doum dans le coffre et le fin plic intime d’un peu de salive à la commissure de ses propres lèvres, au moment précis où elles s’écartent timidement ; pasqu’on va sourire, on sourit déjà presque, on sourit, là, on sourit vraiment.
Là. Ce son-là. Ce moment-là. Le son d’un frou-frou d’aile de chauve-souris, quand c’est l’été, l’été dans un pays où l’on a jamais été. Ce machin c’est un engrenage de notre roue à nous, et l’engrenage cliquète, et on s’entend vivre.
Et puis, et puis...
Et puis les choses à expliquer avec des grands gestes de bras et des yeux contrariés, à la fin, pasqu’on a pas trouvé les mots. Ca me fait penser à ça. Ca me fait penser à... ce sentiment incontrariable, incontestable, indéboulonnable où je me suis rendu compte que le croissant de Lune est pas couché dans le même sens ici & là-bas, et j’avais envie de le dire, mais non, la nuit kingstonienne est vide, et seulement les Staffies pour le savoir.
Cette foule de glaçons qu’on retrouve dans sa bouche, sans pouvoir les cracher, avec des grands mouvements de mâchoires pour éloigner le froid de son palais ; mais le palais, invariablement, se fait prendre dans le froid.
Ces films-là qui me cousent la couenne à la vie, collée, au plus près, et c’est après seulement que je regarde ailleurs.
Sing to me all the plans that you have for me over again... & always say always do remember i wasn’t the one meant to tell no. The plans... the plans... the plans...
What were the plans you had for me again ?
Il y a quelque chose dans ce film qui me fait penser à moi &... une des moitiés qui m’ont été offertes un jour, pour s’envoler délicatement, just'un peu plus tard, battement d’aile après battement d’aile, en souriant coquettement, un sourire plein de joues et d’excuses réchauffant un moment autrement foutrement meurtrier.
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...Bon, plus la moitié que moi, plus moi et cette moitié que cette moitié et moi, plus elle que lui, plus lui et elle qu’elle et lui ; cette phrase est compréhensible faut juste prendre un peu de temps...
Un peu de temps... Un peu de temps & s’arrêter et écouter le son de... de... de, vous savez, ce machin qui ne fait pas tellement de bruit, qui se glisse entre un battement de coeur doum dans le coffre et le fin plic intime d’un peu de salive à la commissure de ses propres lèvres, au moment précis où elles s’écartent timidement ; pasqu’on va sourire, on sourit déjà presque, on sourit, là, on sourit vraiment.
Là. Ce son-là. Ce moment-là. Le son d’un frou-frou d’aile de chauve-souris, quand c’est l’été, l’été dans un pays où l’on a jamais été. Ce machin c’est un engrenage de notre roue à nous, et l’engrenage cliquète, et on s’entend vivre.
Et puis, et puis...
Et puis les choses à expliquer avec des grands gestes de bras et des yeux contrariés, à la fin, pasqu’on a pas trouvé les mots. Ca me fait penser à ça. Ca me fait penser à... ce sentiment incontrariable, incontestable, indéboulonnable où je me suis rendu compte que le croissant de Lune est pas couché dans le même sens ici & là-bas, et j’avais envie de le dire, mais non, la nuit kingstonienne est vide, et seulement les Staffies pour le savoir.
Cette foule de glaçons qu’on retrouve dans sa bouche, sans pouvoir les cracher, avec des grands mouvements de mâchoires pour éloigner le froid de son palais ; mais le palais, invariablement, se fait prendre dans le froid.
Ces films-là qui me cousent la couenne à la vie, collée, au plus près, et c’est après seulement que je regarde ailleurs.
Sing to me all the plans that you have for me over again... & always say always do remember i wasn’t the one meant to tell no. The plans... the plans... the plans...
What were the plans you had for me again ?
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