Hemoblogine
Une petite relecture du recueil Haïbun que j’avais écrit, et qui peut ressembler à un haïbun.
Beaucoup de morceaux, beaucoup de douleur, et c’est moi qui tombait en morceaux dans la douleur. Les morceaux sont encore là où on les a laissés, la douleur s’est changé en âge, en fatigue, en raideur, et s’amollit quelque fois à la chaleur pour venir me faire grogner de temps en temps.
Voilà, ç’a quatre ans d’âge bientôt, disons trois & demi pour le moment. Un enfant à moi, de trois ans & demi.
Tu me crois ou pas, ça c’est toi qui vois,
Je ne suis plus personne pour te parler de moi,
Je ne suis plus assez pour me passer de toi,
J’ai la confiance qui flanche et j’ai un rhume de foi,
Ce que je dis je le mâche depuis plus d’un mois,
Et c’est en vomissant que je le dis ce soir.
Les enfants ont couru dans mes jambes.
J’ai besoin de ton amour pour aimer les enfants
J’ai besoin de ta douceur pour caresser leurs cheveux,
J’ai besoin de tes lèvres sur les miennes pour les poser sur eux
J’ai besoin de vivre avec toi ici et maintenant.
Mon cœur se bloque, mon cœur se bloque.
Ce qui m’empêche de partir c’est que j’ai envie de rester,
Ce qui m’empêche de mourir c’est la vie et l’été,
Ce que je suis c’est toi qui me l’a fait aimer,
Ce que je suis j’ai peur de me le sacrifier.
Je t’aime à m’en fracasser.
Tout à l’heure, Dieu me pardonne, Dieu et mon cœur,
Je me suis trompé et j’ai eu très peur,
Très peur de moi et je me suis maudit,
Maudit un peu mais je suis désolé,
Désolé, désolé, je suis désolé moi aussi,
Au lieu de dire : “je lui ai tout donné”
J’ai dit : “elle m’a tout pris”.
J’ai mal de la sagesse que je t’avais donnée :
Chaque bonheur est un instant de répit
Avant le prochain malheur,
Chaque malheur est un délai pour souffler
Avant le prochain bonheur,
C’est dur mais je crois que c’est ainsi,
C’est ainsi mais c’est dur je crois,
Avec la joie vient la douleur,
Et avec la douleur vient la joie.
Beaucoup de morceaux, beaucoup de douleur, et c’est moi qui tombait en morceaux dans la douleur. Les morceaux sont encore là où on les a laissés, la douleur s’est changé en âge, en fatigue, en raideur, et s’amollit quelque fois à la chaleur pour venir me faire grogner de temps en temps.
Voilà, ç’a quatre ans d’âge bientôt, disons trois & demi pour le moment. Un enfant à moi, de trois ans & demi.
Tu me crois ou pas, ça c’est toi qui vois,
Je ne suis plus personne pour te parler de moi,
Je ne suis plus assez pour me passer de toi,
J’ai la confiance qui flanche et j’ai un rhume de foi,
Ce que je dis je le mâche depuis plus d’un mois,
Et c’est en vomissant que je le dis ce soir.
Les enfants ont couru dans mes jambes.
J’ai besoin de ton amour pour aimer les enfants
J’ai besoin de ta douceur pour caresser leurs cheveux,
J’ai besoin de tes lèvres sur les miennes pour les poser sur eux
J’ai besoin de vivre avec toi ici et maintenant.
Mon cœur se bloque, mon cœur se bloque.
Ce qui m’empêche de partir c’est que j’ai envie de rester,
Ce qui m’empêche de mourir c’est la vie et l’été,
Ce que je suis c’est toi qui me l’a fait aimer,
Ce que je suis j’ai peur de me le sacrifier.
Je t’aime à m’en fracasser.
Tout à l’heure, Dieu me pardonne, Dieu et mon cœur,
Je me suis trompé et j’ai eu très peur,
Très peur de moi et je me suis maudit,
Maudit un peu mais je suis désolé,
Désolé, désolé, je suis désolé moi aussi,
Au lieu de dire : “je lui ai tout donné”
J’ai dit : “elle m’a tout pris”.
J’ai mal de la sagesse que je t’avais donnée :
Chaque bonheur est un instant de répit
Avant le prochain malheur,
Chaque malheur est un délai pour souffler
Avant le prochain bonheur,
C’est dur mais je crois que c’est ainsi,
C’est ainsi mais c’est dur je crois,
Avec la joie vient la douleur,
Et avec la douleur vient la joie.
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