blogtrait
t’es rien de bon, et y’a rien de bon qui sort de toi. T’as peur qu’on te voie et t’as peur qu’on te voie pas... mais la plupart du temps, tu voudrais te cacher.
T’as ta tête qui guide tes pas, mais en fait c’est pas ta tête c’est ta couenne, et comme ta couenne vrille de douleur en fait c’est soit ton coeur qui reprend l’affaire soit ta douleur qui mène la barque, et quand ta tête essaye de revenir ça rend que de la colère ou de la honte. Et toi t’y comprends que dalle.
Et tous les matins tu te sors toi-même de la nuit, à la force du bras, en peinant, et tous les soirs tu te poses en urgence pour atterrir le plus au fond de la mer possible. Et de décoller, d’amerrir, de voler ou de nager, tu sais pas trop comment décrire ta vie.
C’est le chaos, ça tu sais ça, mais pas un chaos agréable, pas un chaos ambitieux, pas un chaos tempétueux, non ; c’est un chaos très-ordonné qui conduit exactement à ta perte, à ta chute, à ton dévoiement. Et toi qui aimes le chaos, au fond, bah connement tu te perds, tu tombes, et tu te dévoies. Comme ça. Comme tu respires.
Tu te supportes plus. C’est peut-être ça le pire. T’es le seul qui sait, t’es le seul qui a vu par quoi t’es passé, t’es le seul qui puisse mesurer l’étendue de ta fatigue et de ta douleur, mais voilà, la couille c’est que tu te supportes plus. T’en as marre, de toi. T’en as ta claque de rester toujours avec toi, et tu te regardes, comme ça, te planter chaque jour, t’effondrer chaque nuit, te planquer, te ridiculiser, t’effacer, lentement... tu te regardes te détruire et là, toi-même t’es séparé encore en deux : une partie de toi qui te regarde te détruire trouve ça bien, pasque t’es rien de bon, et qu’il faut détruire ça, et une autre partie de toi trouve que c’est le plus con, et que ça te rend encore pire.
Et de plus savoir où donner de la tête, de plus savoir qui insulter dans toi, bah ça te lamine. Ca te déconcentre. Tu sais plus quoi faire.
En gros, voilà, tu sais plus quoi faire. T’as des morceaux qui s’arrachent avec le temps. Qui tombent. Et toi qui promènes tes yeux en marmonnant « bordel c’est pas bon, bordel c’est vraiment pas bon ». Sans rien savoir y faire.
Trop fatigué. Trop.
T’as ta tête qui guide tes pas, mais en fait c’est pas ta tête c’est ta couenne, et comme ta couenne vrille de douleur en fait c’est soit ton coeur qui reprend l’affaire soit ta douleur qui mène la barque, et quand ta tête essaye de revenir ça rend que de la colère ou de la honte. Et toi t’y comprends que dalle.
Et tous les matins tu te sors toi-même de la nuit, à la force du bras, en peinant, et tous les soirs tu te poses en urgence pour atterrir le plus au fond de la mer possible. Et de décoller, d’amerrir, de voler ou de nager, tu sais pas trop comment décrire ta vie.
C’est le chaos, ça tu sais ça, mais pas un chaos agréable, pas un chaos ambitieux, pas un chaos tempétueux, non ; c’est un chaos très-ordonné qui conduit exactement à ta perte, à ta chute, à ton dévoiement. Et toi qui aimes le chaos, au fond, bah connement tu te perds, tu tombes, et tu te dévoies. Comme ça. Comme tu respires.
Tu te supportes plus. C’est peut-être ça le pire. T’es le seul qui sait, t’es le seul qui a vu par quoi t’es passé, t’es le seul qui puisse mesurer l’étendue de ta fatigue et de ta douleur, mais voilà, la couille c’est que tu te supportes plus. T’en as marre, de toi. T’en as ta claque de rester toujours avec toi, et tu te regardes, comme ça, te planter chaque jour, t’effondrer chaque nuit, te planquer, te ridiculiser, t’effacer, lentement... tu te regardes te détruire et là, toi-même t’es séparé encore en deux : une partie de toi qui te regarde te détruire trouve ça bien, pasque t’es rien de bon, et qu’il faut détruire ça, et une autre partie de toi trouve que c’est le plus con, et que ça te rend encore pire.
Et de plus savoir où donner de la tête, de plus savoir qui insulter dans toi, bah ça te lamine. Ca te déconcentre. Tu sais plus quoi faire.
En gros, voilà, tu sais plus quoi faire. T’as des morceaux qui s’arrachent avec le temps. Qui tombent. Et toi qui promènes tes yeux en marmonnant « bordel c’est pas bon, bordel c’est vraiment pas bon ». Sans rien savoir y faire.
Trop fatigué. Trop.
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