Bloag Trip
Bon, je lance un petit Cycle Road Movies, disons que j'en ai vus deux de suite alors on disait que j'avais décidé, avant, de faire un cycle spécial .
Le premier c'était Aberdeen, on en parlera plus tard, maintenant c'est Road Trip.
Road Trip, c'est un road movie qui raconte un road trip. Attention, ça paraît simple, c'est pas évident. En tant que road movie, il y a des figures imposées. En tant que road trip, faut que ce soit une comédie. Les road movies pas comédie sont des... euh... road movies. D'autres road trips que je peux citer, y'a Little Miss Sunshine, Elizabethtown aussi un peu. En road movies on a Broken Flowers, Thelma et Louise, Rain Man.
Enfinbon, donc, Road Trip.
Grosso modo, c'est un college flick, stàdire qu'on a une bande de potes qui sont à peu près complémentaires, le bogoss, le héros, le sérieux, le débile, etc etc. Là y'a une petite différence entre le geek et le dork, en d'autres termes, l'intello et le lunetteux. Mais bon. Il leur arrive plein de trucs, et le principe du road trip c'est que ça soit étalé dans l'espace. Ils prennent une voiture, pour une raison ou une autre, et paf on the road Eugène.
Plusieurs remarques dès mainant : d'une, la raison est rigolote, valable, et solide. C'est pas donné : c'est pas un prétexte bidon pour prendre sa voiture, ni pour faire 1800 miles. Y'a le manque de sous, l'urgence, et la raison en elle même est rigolote. Un quiproquo très Vaudeville, mais ça marche (d'ailleurs le fait que ça soit un quiproquo façon pièce de théâtre assure que ça se positionne au-dessus de la masse des college flicks). D'autre part, un road movie en soi c'est des gars dans un véhicule, ou dans les étapes sur la route. Là, comme d'ailleurs dans quelques autres road movies/road trips, y'a des changements de scènes, on suit ceux qui sont restés derrière, l'histoire ne se construit pas qu'en succession de scènes de voitures et de scènes d'étape. Spamal. Et enfin, le cast est intéressant.
Ce cast est habitué des petites comédies, genre college flick. Le meilleur exemple en est Stifler, ou plutôt Sean William Scott, qui a fondé l'archétype du crétin chevalin arrogant dans la franchise American Pie. Là, il joue un peu le même rôle, sauf qu'il est plus digeste, et qu'il est du bon côté. Ensuite on a le couple Breckin Meyer/Amy Smart, qui se retrouvera un an plus tard dans un autre road trip, Rat Race. Breckin Meyer a une meilleure bouille que le héros traditionnel, en gros il est plus commun, plus imparfait. Il fait un peu toujours la même tête mais ça passe très bien pour moi. Amy Smart, qui était apparue au grand public en tant qu'officier dans Varsity Blues, est en revanche un petit bijou. Ou plutôt je trouve. Elle a un visage du type "visage féminin danois".Avec des yeux verts. Trèèès verts (c'est une blague Road Trip... désolé). Et on l'a aussi vue dans l'Effet Papillon ou Starsky & Hutch. Derrière, on a Paulo Costanzo qui est assez transparent mais pas gênant. DJ Qualls par contre est époustouflant. Ce mec était un mannequin (CK, Prada). Et oui, c'est le type qui ressemble à rien. Un mannequin. Entre le mannequinat et le film, y'a un cancer qu'est passé, auquel il a survécu, et maintenant il est là pour le raconter. Et il joue particulièrement bien le dork ultime pervers coincé et absolument insortable qui se fait deserrer le sphincter. Enfin pour le cast principal, on finit par Tom Green, qui est une entité média tout à fait déconcertante (et lui aussi a vaincu un cancer), à la fois rappeur, réalisateur, acteur, et mari (rapide) de Drew Barrymore. Qui d'ailleurs était en primaire avec Breckin Meyer. Qui est un pote et un associé de Seth Green, d'America's Sweethearts et de Rat Race. On fait encore une boucle ? Bref, ici Tom Green est assez parfait en pote déglingué qui transforme en cérémonie préhistorique le repas de Mitch... Vous connaissez Mitch ? Allez, faut faire sa connaissance ! (et pour ceux qui se demandent, Barry Manilow c'est le chanteur de "Coooopa... Copacabaaaana... Music and passion were always the fashion at the Coooopa...")
Dans le cast secondaire, on a Fred Ward qui a une tête qui me dit queutchose, Andy Dick, un présentateur vedette de MTV (ça vole pas haut), Ethan Suplee dans tout petit rôle (ce gars-là qui fait le pote dans l'Effet Papillon, dans Remember the Titans, Retour à Cold Mountain...), Mary Lynn Rajskub qui fait la petite soeur (celle qu'on voit le plus) d'Adam Sandler dans Punch-Drunk Love et qu'on aperçoit dans Little Miss Sunshine (l'assistante qui accompagne la fillette sur le plateau). Elle a un rôle dans la 3ème saison de 24, aussi, mais je connais pas. Et enfin Omar Dorsey que j'avais vu dans Drumline.
Bien, et avec tout ça ?
Ben les figures imposées : de la route, des paysages (un peu faiblards), des plages musicales façon clips (excellentes... d'un point de vue global, la BO est un fourre-tout génial, on se sent bien au chaud au coeur de la culture US), des accidents impromptus en sketches rapides, qui, variés et pas téléphonés, assurent le spectacle. On a des trucs naturels, drôles, dans la bonne humeur générale.
Je fais d'ailleurs une remarque : j'ai gueulé contre le doublage français de My Best Friend's Wedding, je tiens à dire que là le double est au contraire bien fait. Même un peu trop : la version française rajoute des blagues et des images qu'étaient pas dans l'original ("tu niques la fête là, tu sais ?" est "You gonna fuckin eat him ?" en original ; et le "attention ! ton mât a hissé les voiles ! -- Ben ? ça t'as pas toujours déplu de tenir la barre, mamie !" était en fait un "Careful. Your boner!-- Well, what do you want me to do, cut it off?" beaucoup moins crouchtillant). C'est bien trouvé, c'est raconté comme on doit.
Voilà finalement on obtient un road trip rapide, avec beaucoup de scènes, très musical, c'est bien fait, et qui, même sans être hilarant, regorge d'assez idées et de dialogues marrants pour faire l'affaire. J'avoue, j'ai un faible pour celui-là. Il me fera toujours plus rire qu'il ne devrait. Et j'ai adopté la BO (It's Tricky de Run-DMC, e.m.s.p. de Kid Rock, Pumpin' on your Stereo de Supergrass, Fortune & Fame de The K.G.B, I Wanna Rock de Twisted Sister, et le Mr E's Beautiful Blues, entre autres).
...Franchement, qui n'a pas voulu valdinguer dans un bus en beuglant :
I wanna ROCK !! ROCK
Le premier c'était Aberdeen, on en parlera plus tard, maintenant c'est Road Trip.
Road Trip, c'est un road movie qui raconte un road trip. Attention, ça paraît simple, c'est pas évident. En tant que road movie, il y a des figures imposées. En tant que road trip, faut que ce soit une comédie. Les road movies pas comédie sont des... euh... road movies. D'autres road trips que je peux citer, y'a Little Miss Sunshine, Elizabethtown aussi un peu. En road movies on a Broken Flowers, Thelma et Louise, Rain Man.
Enfinbon, donc, Road Trip.
Grosso modo, c'est un college flick, stàdire qu'on a une bande de potes qui sont à peu près complémentaires, le bogoss, le héros, le sérieux, le débile, etc etc. Là y'a une petite différence entre le geek et le dork, en d'autres termes, l'intello et le lunetteux. Mais bon. Il leur arrive plein de trucs, et le principe du road trip c'est que ça soit étalé dans l'espace. Ils prennent une voiture, pour une raison ou une autre, et paf on the road Eugène.
Plusieurs remarques dès mainant : d'une, la raison est rigolote, valable, et solide. C'est pas donné : c'est pas un prétexte bidon pour prendre sa voiture, ni pour faire 1800 miles. Y'a le manque de sous, l'urgence, et la raison en elle même est rigolote. Un quiproquo très Vaudeville, mais ça marche (d'ailleurs le fait que ça soit un quiproquo façon pièce de théâtre assure que ça se positionne au-dessus de la masse des college flicks). D'autre part, un road movie en soi c'est des gars dans un véhicule, ou dans les étapes sur la route. Là, comme d'ailleurs dans quelques autres road movies/road trips, y'a des changements de scènes, on suit ceux qui sont restés derrière, l'histoire ne se construit pas qu'en succession de scènes de voitures et de scènes d'étape. Spamal. Et enfin, le cast est intéressant.
Ce cast est habitué des petites comédies, genre college flick. Le meilleur exemple en est Stifler, ou plutôt Sean William Scott, qui a fondé l'archétype du crétin chevalin arrogant dans la franchise American Pie. Là, il joue un peu le même rôle, sauf qu'il est plus digeste, et qu'il est du bon côté. Ensuite on a le couple Breckin Meyer/Amy Smart, qui se retrouvera un an plus tard dans un autre road trip, Rat Race. Breckin Meyer a une meilleure bouille que le héros traditionnel, en gros il est plus commun, plus imparfait. Il fait un peu toujours la même tête mais ça passe très bien pour moi. Amy Smart, qui était apparue au grand public en tant qu'officier dans Varsity Blues, est en revanche un petit bijou. Ou plutôt je trouve. Elle a un visage du type "visage féminin danois".Avec des yeux verts. Trèèès verts (c'est une blague Road Trip... désolé). Et on l'a aussi vue dans l'Effet Papillon ou Starsky & Hutch. Derrière, on a Paulo Costanzo qui est assez transparent mais pas gênant. DJ Qualls par contre est époustouflant. Ce mec était un mannequin (CK, Prada). Et oui, c'est le type qui ressemble à rien. Un mannequin. Entre le mannequinat et le film, y'a un cancer qu'est passé, auquel il a survécu, et maintenant il est là pour le raconter. Et il joue particulièrement bien le dork ultime pervers coincé et absolument insortable qui se fait deserrer le sphincter. Enfin pour le cast principal, on finit par Tom Green, qui est une entité média tout à fait déconcertante (et lui aussi a vaincu un cancer), à la fois rappeur, réalisateur, acteur, et mari (rapide) de Drew Barrymore. Qui d'ailleurs était en primaire avec Breckin Meyer. Qui est un pote et un associé de Seth Green, d'America's Sweethearts et de Rat Race. On fait encore une boucle ? Bref, ici Tom Green est assez parfait en pote déglingué qui transforme en cérémonie préhistorique le repas de Mitch... Vous connaissez Mitch ? Allez, faut faire sa connaissance ! (et pour ceux qui se demandent, Barry Manilow c'est le chanteur de "Coooopa... Copacabaaaana... Music and passion were always the fashion at the Coooopa...")
Dans le cast secondaire, on a Fred Ward qui a une tête qui me dit queutchose, Andy Dick, un présentateur vedette de MTV (ça vole pas haut), Ethan Suplee dans tout petit rôle (ce gars-là qui fait le pote dans l'Effet Papillon, dans Remember the Titans, Retour à Cold Mountain...), Mary Lynn Rajskub qui fait la petite soeur (celle qu'on voit le plus) d'Adam Sandler dans Punch-Drunk Love et qu'on aperçoit dans Little Miss Sunshine (l'assistante qui accompagne la fillette sur le plateau). Elle a un rôle dans la 3ème saison de 24, aussi, mais je connais pas. Et enfin Omar Dorsey que j'avais vu dans Drumline.
Bien, et avec tout ça ?
Ben les figures imposées : de la route, des paysages (un peu faiblards), des plages musicales façon clips (excellentes... d'un point de vue global, la BO est un fourre-tout génial, on se sent bien au chaud au coeur de la culture US), des accidents impromptus en sketches rapides, qui, variés et pas téléphonés, assurent le spectacle. On a des trucs naturels, drôles, dans la bonne humeur générale.
Je fais d'ailleurs une remarque : j'ai gueulé contre le doublage français de My Best Friend's Wedding, je tiens à dire que là le double est au contraire bien fait. Même un peu trop : la version française rajoute des blagues et des images qu'étaient pas dans l'original ("tu niques la fête là, tu sais ?" est "You gonna fuckin eat him ?" en original ; et le "attention ! ton mât a hissé les voiles ! -- Ben ? ça t'as pas toujours déplu de tenir la barre, mamie !" était en fait un "Careful. Your boner!-- Well, what do you want me to do, cut it off?" beaucoup moins crouchtillant). C'est bien trouvé, c'est raconté comme on doit.
Voilà finalement on obtient un road trip rapide, avec beaucoup de scènes, très musical, c'est bien fait, et qui, même sans être hilarant, regorge d'assez idées et de dialogues marrants pour faire l'affaire. J'avoue, j'ai un faible pour celui-là. Il me fera toujours plus rire qu'il ne devrait. Et j'ai adopté la BO (It's Tricky de Run-DMC, e.m.s.p. de Kid Rock, Pumpin' on your Stereo de Supergrass, Fortune & Fame de The K.G.B, I Wanna Rock de Twisted Sister, et le Mr E's Beautiful Blues, entre autres).
...Franchement, qui n'a pas voulu valdinguer dans un bus en beuglant :
I wanna ROCK !! ROCK
Etiketter: film, review, road movie
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