The Tout-venant
The Covenant (traduit le Pacte du Sang... un titre à la RAV comme les traducteurs les aiment). Un film fantastique light, une bonne ambiance facile, avec des nuages partout et des paysages Vieux Nord-Est, de la grosse artillerie de gueules de bogoss chevalins et de pépées à croquer, une image entre chaleur des jaunes et mystère des bleus. Le tout sur une toile de mythologie ipswitchienne nanar, m'enfin je vais pas appliquer une trame de lecture mythologique sérieuse à un fantastique bidon.
La bande son est pas mal, à côté des montées de tension tout à fait communes y'a des petites pistes songeuses qui rendent bien, et deux génériques agréables.
Côté acteurs, je l'avais dl pour Laura Ramsey qui était le second rôle féminin de She's the Man, et je retrouve Steven Strait qui second-rôlait pour Sky High. Le cast est généralement à la hauteur de ce qu'on attend de lui, sérieux quand il faut, souriant parfois, chevalin tout le temps, la gueule du méchant est diplômée en méchancerie, option jeune sadique, rien à signaler. Ah si, une remarque : on trouve les Japonais tordus avec leur cosplay, finalement on fait un peu pareil 'chez nous'. Les personnages du film sont sensés être au lycée, et aller sur leurs dix-huit ans. Au moment du film, les acteurs principaux avaient entre 20 et 25 ans. On a tous envie de voir des histoires de lycéens, surtout si c'est pas des lycéens qui jouent.
Bien entendu, une fois le décor planté, l'ambiance imposée, les personnages présentés, ça s'essoufle un peu parce que le synopsis est pas top. C'est comme tous ces films : on se demande pourquoi le méchant se donne tant de mal avant de buter le gentil. Toutes les péripéties du scénar sont destinées à ce que le spectateurs ne pense pas à leur raison d'être : elles servent à rien.
Comme toujours, on se demande comment la situation décrite par le film a pu tenir précisément jusqu'au film, et pourquoi les événements décrits par le film sont obligés de tout changer. Un exemple : quesqui force le gentil à tout raconter à sa même-pas copine ? L'amour ? Okay, bon. Quesqui a forcé 300 ans de générations de sorciers à ne pas le faire ? C'est vrai que le petit a été élevé avec Hartley Coeurs à Vif et Sous le Soleil, il a des circonstances atténuantes, mais quand même. Et puis, la morale de l'histoire stait "la magie, okay, mais ne pas abuser", ou comme dirait, "trop de magie tue la magie". Or, le gentil gagne précisément en bourrinant son vis-à-vis. Ca manque d'i-magie-nation*.
C'est à côté de ce manque d'imagination que le film montre son manque de finesse, de subtilité. L'ambiance a son prix : on filme dans une région où une nuit sur deux y a un orage, et où tous les jours ou presque, il pleut des cordes. Tous les bâtiments sont isolés les uns des autres et de tout autre bâtiment (à part le bar... mais c'est un bar... je veux dire, à part Bagdad Café, tous les bars sont au milieu de la ville, nan ?). Les effets de miroir dans la réalisation soûlent vite et les angles de cadrage donnent plutôt un sentiment de frustration que de tension dramatique. Les positionnements stratégiques des personnages au milieu de nulle part pour avoir des plan paysage en arrière-plan sont ridicules. Putain, entre ce genre de réalisation et le Dogme 95, on a tout le panel du cinéma. D'autant plus que la magie se résume à du passe-passe ou du kaméhaméha sans couleurs. On aurait pu penser que les magiciens avaient trouvé plus subtil ou efficace que s'assomer à mort, mais non. D'autant plus que ce que le méchant veut du gentil, c'est de dire les mots magique (non, c'est pas "s'il te plaît", moi aussi j'ai été déçu), c'est pas la mort. Donc en fait j'aurais penché pour la torture à sa place. Y'a trois exemples dans Syriana, faut en prendre de la graine. Et la mauvaise fin qui dit "si le film nous rapporte assez de thunes, on fait une suite", est assez bancale.
Finalement on passe un moment, assez bon. Le début est intéressant, l'ambiance, la musique, la lumière. Mais tout a été mis dans le début : la suite, c'est qu'une répétition sans trop de variations de tous les gimmicks qu'il y a dans les... allez... trente premières minutes. C'est donc un truc léger, pour
* ne vous plaignez pas, le niveau de la blague dépend du niveau du film
La bande son est pas mal, à côté des montées de tension tout à fait communes y'a des petites pistes songeuses qui rendent bien, et deux génériques agréables.
Côté acteurs, je l'avais dl pour Laura Ramsey qui était le second rôle féminin de She's the Man, et je retrouve Steven Strait qui second-rôlait pour Sky High. Le cast est généralement à la hauteur de ce qu'on attend de lui, sérieux quand il faut, souriant parfois, chevalin tout le temps, la gueule du méchant est diplômée en méchancerie, option jeune sadique, rien à signaler. Ah si, une remarque : on trouve les Japonais tordus avec leur cosplay, finalement on fait un peu pareil 'chez nous'. Les personnages du film sont sensés être au lycée, et aller sur leurs dix-huit ans. Au moment du film, les acteurs principaux avaient entre 20 et 25 ans. On a tous envie de voir des histoires de lycéens, surtout si c'est pas des lycéens qui jouent.
Bien entendu, une fois le décor planté, l'ambiance imposée, les personnages présentés, ça s'essoufle un peu parce que le synopsis est pas top. C'est comme tous ces films : on se demande pourquoi le méchant se donne tant de mal avant de buter le gentil. Toutes les péripéties du scénar sont destinées à ce que le spectateurs ne pense pas à leur raison d'être : elles servent à rien.
Comme toujours, on se demande comment la situation décrite par le film a pu tenir précisément jusqu'au film, et pourquoi les événements décrits par le film sont obligés de tout changer. Un exemple : quesqui force le gentil à tout raconter à sa même-pas copine ? L'amour ? Okay, bon. Quesqui a forcé 300 ans de générations de sorciers à ne pas le faire ? C'est vrai que le petit a été élevé avec Hartley Coeurs à Vif et Sous le Soleil, il a des circonstances atténuantes, mais quand même. Et puis, la morale de l'histoire stait "la magie, okay, mais ne pas abuser", ou comme dirait, "trop de magie tue la magie". Or, le gentil gagne précisément en bourrinant son vis-à-vis. Ca manque d'i-magie-nation*.
C'est à côté de ce manque d'imagination que le film montre son manque de finesse, de subtilité. L'ambiance a son prix : on filme dans une région où une nuit sur deux y a un orage, et où tous les jours ou presque, il pleut des cordes. Tous les bâtiments sont isolés les uns des autres et de tout autre bâtiment (à part le bar... mais c'est un bar... je veux dire, à part Bagdad Café, tous les bars sont au milieu de la ville, nan ?). Les effets de miroir dans la réalisation soûlent vite et les angles de cadrage donnent plutôt un sentiment de frustration que de tension dramatique. Les positionnements stratégiques des personnages au milieu de nulle part pour avoir des plan paysage en arrière-plan sont ridicules. Putain, entre ce genre de réalisation et le Dogme 95, on a tout le panel du cinéma. D'autant plus que la magie se résume à du passe-passe ou du kaméhaméha sans couleurs. On aurait pu penser que les magiciens avaient trouvé plus subtil ou efficace que s'assomer à mort, mais non. D'autant plus que ce que le méchant veut du gentil, c'est de dire les mots magique (non, c'est pas "s'il te plaît", moi aussi j'ai été déçu), c'est pas la mort. Donc en fait j'aurais penché pour la torture à sa place. Y'a trois exemples dans Syriana, faut en prendre de la graine. Et la mauvaise fin qui dit "si le film nous rapporte assez de thunes, on fait une suite", est assez bancale.
Finalement on passe un moment, assez bon. Le début est intéressant, l'ambiance, la musique, la lumière. Mais tout a été mis dans le début : la suite, c'est qu'une répétition sans trop de variations de tous les gimmicks qu'il y a dans les... allez... trente premières minutes. C'est donc un truc léger, pour
- préparer sa copine (légèrement tendue, contente que ça se termine, pas trop soûlée) avant de passer au pieu
- tuer le temps avant de sortir
- introduire le genre à un novice
- baver devant Laura Ramsey (compatible avec le 1 sous certaines conditions, lire attentivement la notice)
- préparer le deuxième film (je regar quoi moi mainant ?)
* ne vous plaignez pas, le niveau de la blague dépend du niveau du film
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