måndag, januari 16, 2006

Blogorama

Reviews en pagaille ce soir...

Premièrement, Bastard!!
Une série anime en six épisodes. Une histoire de fantasy, les gentils prêtres de la lumière doivent se défendre contre les méchants magiciens des ténèbres. Chiant, à l’oreille. Là où ça devient marrant, c’est que pour ce faire, ils obtiennent l’aide d’un méchant magicien des ténèbres. Bon, là se résume pas mal de l’intérêt du manga, même si le méchant magicien en question s’adoucit au fil des épisodes. C’est pas foutrement un salaud, en fait. Sinon, un manga qui se voulait humouristique mais qui n’arrive pas à se défaire de son sérieux. Plus mature, plus solide que les Chroniques de la Guerre de Lodoss, mais ça ressemble beaucoup : de l’action faite en explosions qui fusent de partout, pas grand-chose du côté des images, si ce n’est quelques instants saisissants (quand Archess Ney pleure, en fait). Mon pouce levé pour Gala, le Maître Ninja, qui réussit un truc marrant pour sauver la susdite Ney. A voir si on aime les beaux blonds. Attention, il y a du fan service, c’est-à-dire des positions fortuitement perverses, du nu pré-pubère et des allusions salaces. Et puis pas mal de gore. Pas pour les enfants.

Deuxièmement, Outland.
Outland, sous-titré Loin de la Terre, est un film de science-fiction avec Sean Connery. Oui-oui. Ca sonnait bien à l’oreille. Mais voilà, c’est pas bien. Pasque c’est un policier qui aurait pu se passer dans une ville minière du Texas, mais que la lumière et l’atmosphère confinée devait rendre effrayant. Connery est bien, bien sûr, mais c’est le seul de la distribution. Le film se passe seulement en deux phases, la phase mystère et la phase action, mais la phase mystère tourne très vite court (on devine très vite qui que quoi dont où), et la phase action est plutôt ratée. Rien de bien folichon. Mention spéciale pourtant aux premières répliques entre Connery et la médecin, c’est assez bien écrit.

Troisièmement, Perfect Blue.
Un film d’animation japonais. Très bien, très inspirant, très bien réalisé, bien qu’un peu longuet par moment. Pour les graphiques tout d’abord, du grand art. Ca lorgne du côté d’Apple Seed (deuxième mouture) et de Jin-Roh (la Brigade des Loups). Si ça vous dit rien, c’est un mélange de cells (le moyen traditionnel de faire des dessins animés) et d’imagerie informatique (du CG). Le scénario est un peu tortueux mais finalement on se rend compte que ça se tient très bien, ça rend bien, c’est un thriller psychologique un peu déroutant, mais on s’y retrouve. Des crimes en série, un type louche, et des rêves éveillés. Un petit peu de nu (une scène de viol pour de faux), pas mal de gore (des coups de tournevis un peu partout). Et puis ça renseigne assez sur l’esprit nippon, fandom, Internet (...et musique de merde ^^). A voir. Meilleur point : la fin, vraiment. Là où ça prend un sens.

Quatrièmement, Mon Voisin Totoro, un film d’animation aussi.
J’avais toujours pas vu, ça manquait à ma culture, non ? Mon Voisin Totoro est de Hayao Miyazaki, le type derrière Heidi, Cobra, le Château dans le Ciel, Kiki la Petite Sorcière, Porco Rosso, Princesse Mononoké, le Voyage de Chihiro, le Château Ambulant... Excusez du peu. Donc, ‘Totoro est un conte pour enfants... Ouais. Ou on dit ça pour ne pas avouer qu’on adore. C’est une fable assez merveilleuse, vraiment... adorable. A vous faire baver de joie comme un gamin. Les deux petites héroïnes sont fantastiques, en plus le doublage français est très convaincant. Le dessin est merveilleux... Pas d’informatique là-dedans, que de la minutieuse peinture à la main... Pour tout ceux qui disent que les mangas, c’est pas de l’art. L’histoire elle-même est magique, du genre ‘meuuuuhnon j’y crois poooo’ mais on aimerait y croire, ou y avoir cru. Même la musique est rigolote. Un truc béton pour quand votre âme d’enfant vous manque. Mon coup de coeur : Mei. Aaaaadorable, du début à la fin.

Cinquièmement, petit retour sur Trigun.
Trigun est une série d’animation japonaise en 26 épisodes. Elle est sortie en 1998, l’année de sortie de Cowboy Bebop, et raconte les aventures d’un beau mec solitaire, déconneur et bouffon en surface mais qui cache un lourd lourd lourd secret, et qui manie le pistolet comme un as... Euuh... C’est pas Cowboy Bebop ça ? Non non, c’est bien Trigun. Le besoin de comparaison paraît immédiat. Mais avant ça, laissez-moi vous rappeler que je crève d’amour pour Cowboy Bebop...
Et ben plouf ! Pas de suspense, Trigun est vraiment... ... ...moins bien. Il ne se passe presque rien dans la moitié des épisodes (la série commence vraiment au 14ème) là où chaque épisode de Cowboy Bebop renouvelait ma fascination par sa beauté, son inventivité et sa force émotionnelle. Il n’y a qu’une poignée de pistes de vraiment mémorable dans la bande originale, là où une vingtaine de pistes de Cowboy Bebop sont dans ma playlist perso à la vie à la mort. Les personnages sont un peu fallots, non, sont même tous carrément vides, là où tout le casting de Cowboy Bebop est gravé dans ma mémoire. Même le héros finit par énerver par sa bouffonnerie. Y’en a trop. Et quand ils essayent de coller un second couteau au héros, ça réussit à moitié (n’empêche, ce second rôle est celui que je préfère). Et enfin, le scénario tout entier est un peu téléphoné, et ne réserve que peu –scritch scritch scritch je rature : pas de surprise du tout.
Ma conclusion : allez voir Cowboy Bebop, vous y gagnerez partout. Selon moi. Ah, le meilleur truc ? Hmmm... Le premier épisode. Ca doit être le plus réussi. Et puis y’a encore l’effet de surprise. Et visez-moi cette Winchester à deux magasins !



Voilà, maintenant je vais me remater Quatre Mariages & un Enterrement, pour le plaisir. Mais là je vais pas vous faire la review, si ?