Fable - suite
[pour comprendre les allusions, il faut se reporter au comment de Nanou sur le post Fable]
Aaaaah... la justice...
La justice...
Mais l'embêtant ici, c'est que tout a été juste. Elle a vraiment consommé quelque chose qu'elle n'a pas payé, et qui était au-dessus de ses moyens. Qu'elle ait eu la promesse qu'elle ne paierait pas ou non, elle a vraiment obtenu quelque chose qui n'était pas pour elle.
Et elle a vraiment fait du tort à tous les employés de la pâtisserie, qui ont travaillé pour quelque chose qui n'aura pas été payé.
Et elle a vraiment fait du tort à son ménage, puisqu'elle l'a endetté alors qu'il avait peu de moyens.
Elle l'a vraiment fait. Qui a eu tort ? Le mari n'a pas eu tort si ce n'est qu'il a manqué de délicatesse : un tort pas bien lourd face à l'endettement du ménage. Et le chef a eu raison en ceci : il faut payer pour ce qu'on obtient. C'est toujours comme ça. C'est ça la justice.
Rien ne doit être exigé, conçu, ou considéré, comme naturellement offert. Toute joie est un bonus inespéré ; toute épreuve, le lot naturel et évident du vivant.
Rien n'est gratuit. Et surtout pas le bonheur. Alors quand 'il se trouve' qu'un avocat ne demande pas des sous, c'est un bonheur gratuit, pas payé, pas organisé, pas voulu. Et quand 'il se trouve' que c'est un homme merveilleux, la femme n'y est pour rien.
Et surtout, quand 'il se trouve' qu'il y a des possibilités de divorce, et 'il se trouve' qu'il y a des caméras de surveillance, et qu'en plus, 'il se trouve' que le tribunal donne raison au petit face au fort, alors là, non, ce n'est pas payer pour ce qu'on obtient, c'est une pluie de bénédictions, et on n'y est pour rien.
Mais d'ailleurs... "le monde est ce qu'on en fait"... ce n'est pas très vrai. Les épreuves sont ce qu'on en fait : des fois on passe le test, souvent on se casse la figure.
Le bonheur, lui, est souvent innattendu, et non payé : on doit toujours se préparer à ce qu'il nous soit retiré. Parce que c'est un bonus. Et surtout, surtout, ne pas se plaindre de ce qu'on nous l'a retiré, non : attendre le bonheur suivant.
En passant les épreuves.
Aaaaah... la justice...
La justice...
Mais l'embêtant ici, c'est que tout a été juste. Elle a vraiment consommé quelque chose qu'elle n'a pas payé, et qui était au-dessus de ses moyens. Qu'elle ait eu la promesse qu'elle ne paierait pas ou non, elle a vraiment obtenu quelque chose qui n'était pas pour elle.
Et elle a vraiment fait du tort à tous les employés de la pâtisserie, qui ont travaillé pour quelque chose qui n'aura pas été payé.
Et elle a vraiment fait du tort à son ménage, puisqu'elle l'a endetté alors qu'il avait peu de moyens.
Elle l'a vraiment fait. Qui a eu tort ? Le mari n'a pas eu tort si ce n'est qu'il a manqué de délicatesse : un tort pas bien lourd face à l'endettement du ménage. Et le chef a eu raison en ceci : il faut payer pour ce qu'on obtient. C'est toujours comme ça. C'est ça la justice.
Rien ne doit être exigé, conçu, ou considéré, comme naturellement offert. Toute joie est un bonus inespéré ; toute épreuve, le lot naturel et évident du vivant.
Rien n'est gratuit. Et surtout pas le bonheur. Alors quand 'il se trouve' qu'un avocat ne demande pas des sous, c'est un bonheur gratuit, pas payé, pas organisé, pas voulu. Et quand 'il se trouve' que c'est un homme merveilleux, la femme n'y est pour rien.
Et surtout, quand 'il se trouve' qu'il y a des possibilités de divorce, et 'il se trouve' qu'il y a des caméras de surveillance, et qu'en plus, 'il se trouve' que le tribunal donne raison au petit face au fort, alors là, non, ce n'est pas payer pour ce qu'on obtient, c'est une pluie de bénédictions, et on n'y est pour rien.
Mais d'ailleurs... "le monde est ce qu'on en fait"... ce n'est pas très vrai. Les épreuves sont ce qu'on en fait : des fois on passe le test, souvent on se casse la figure.
Le bonheur, lui, est souvent innattendu, et non payé : on doit toujours se préparer à ce qu'il nous soit retiré. Parce que c'est un bonus. Et surtout, surtout, ne pas se plaindre de ce qu'on nous l'a retiré, non : attendre le bonheur suivant.
En passant les épreuves.
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