Chasing Blogerty
Chasing Liberty est encooooore une "comandy" romantique (n°4 du cycle). D'ailleurs elle est distinctement séparée en deux parties : la première plus comédie, la deuxième plus romantique.
Le début est drôle, je trouve. Avec toutes ces petites réparties, c'est vraiment queutchose que j'écoute facilement. Suis bon public. Bien sûr, les dialogues, surtout les dialogues vides comme ceux-là, ça demande pas de compétence particulière dans le cinéma. Il suffit d'avoir un peu d'esprit, ou de se souvenir de ce qu'on a entendu, pour pouvoir le sortir au bon moment. Mais en fait ça donne au film une légèreté un peu parfumée, qui, si elle est en accord avec le sujet traité (lui-même très léger) et l'ambiance générale, me donne une très bonne impression. J'aime particulièrement l'histoire entre les deux agents, et comment le président, l'agent Gibbs, est montré comme un bon gars un peu simple et bonne pâte, le rôle pas fatiguant, mais qui rend bien parce que c'est l'agent Gibbs.
En fait, je crois que le film se résume assez bien comme ça : c'est une comédie romantique à la con, tout à fait prévisible, et donc, encore une fois, il ne faut pas trouver dans le scénar, la réalisation ou le jeu de rôle des raisons de le regarder. Non, c'est un film qui sert à retrouver des acteurs connus (trois, en fait) dans des situations auxquelles ils prêtent un cachet particulier, parce qu'on aime ces acteurs. C'est pas forcément un film dont on dira qu'il a été leur erreur de jugement, pas du tout un film qui avait besoin d'eux et d'eux seuls, mais c'est un film qui avait besoin que les acteurs lui donnent de l'intérêt. Parce que, l'agent Gibbs qui se fait laminer au Scrabble, c'est autre chose que machin qui se fait laminer au scrabble.
C'est à ce moment que je parle de combien le film me fait penser à Eurotrip (un faux cousin de Road Trip) : un road-movie inutile (il n'y a pas vraiment de raison que ce soit un road-movie) dans lequel les acteurs américains parlent aux spectateurs américains d'une Europe de carte-postale (prétention autoaffichée) assez embarrassante ou dérangeante pour nous européens. Et encore, ça me soulage vraiment qu'il n'y aie pas d'escale en France. Celle d'Eurotrip me suffit. M'enfin y'a quand même plein de noms français et de francophone quand ils sont à Prague. Et une tite actrice française qui fait la putain, ça fait plaisir. (d'ailleurs petite parenthèse : le film est relativement compassé, on se permet pas trop de fantaisies... et la petite française qui doit jouer dévergondée est relativement safe... aux gardes du corps qui la suivent, elle sort d'abord un "go away, men with guns" qui tombe à plat, et tout de suite après un "bon dégagez mainant pasque vous êtes vraiment lourds" qui sonne beaucoup mieux). Les vieilles pierres, le scooter, le camping, l'hospitalité (qui n'existe pas en fait, hein, n'y croyez pas petits américains crédules !), y'a tout, y'a même la froideur bureaucratique de l'Union parce que le président va à Prague tenter de convaincre les Européens d'envoyer des fonds humanitaires et des médicaments, c'est pas énorme ça ?
Bon, à côté, une très gentille caricature du Bush, avec un "--comment je vais me calmer ? -- déclare un embargo, tu adores ça" ou un "je suis le président des Etats-Unis, je peux tracer l'appel de qui je veux !".
Bien sûr, il a aussi toute la partie romantique, qui devient tonitruante vers la fin, en fait à partir de Venise. Il y a le bel anglais mystérieux avec son humour de monophrases, les petits bars, le camping avec le marshmallow (et le s'more), le bungee attachés à deux, la baignade dans la Vltava (d'ailleurs Mandy Moore se met de plus en plus à poil au fur et à mesure que je vois de ses films, finalement elle rejoint Britney), les toits, l'instinct mâle protecteur, les couchers de soleil et l'opéra, le dîner en tête à tête (et ste conne prend du pepsi), etc etc.. Bon, d'une part, c'est la matière principale du film, et faut supporter ça pour avoir le reste, en fait. Le personnage féminin est mal foutu, pleurnicheuse et inconstante (finalement ça ressemble assez à une vraie fille, mais on ne filme pas les vraies filles). Spendant c'est pas tout le temps désagréable. Bien sûr, ça en fait pas un grand film, et on peut le remplacer par plein d'autres films du même genre et de la même matière, avec certains qui sont même des grands films. Mais ça passe, c'est comme ça. Faut aimer, peut-être, pour aimer.
Après, il faut supporter les petites annonces moralisantes (ce qui nous fait peur est le plus digne d'être cherché, l'amour n'est pas facile mais les bonnes choses ne le sont jamais, à l'université ils ne t'apprennent rien sur l'amour, dire la vérité peut être mauvais, etc etc), qui sont parfois tournées ou détournées par un Matthew Goode so british qui essaie lamentablement d'être aussi fin et humouristique que Roger Moore -- m'enfin il a une bonne bouille, un accent que j'aime bien, et finalement j'apprécie la pointe d'humour anglais que ça nous sert. On peut aussi rejeter le rôle de louf altermondialiste de Martin Hancock, mais je l'ai assez bien avalé. Les stickers l'Homme qui Valait Trois Milliards sont assez cons pour me faire sourire.
Tout ça servi par une musique... euuuh... bipôlaire. D'un côté, les gentils, avec un démarrage sur Tom Petty qui FRANCHEMENT fait plaisir. Y'a aussi le Seed des Roots, de la musique classique (de l'Offenbach très bien, de l'italien), et un magnifique Chris Isaak (Life will go on). Du côté des méchants... de la pop tarte (hihi), tout à fait du (nouveau) genre de Mandy Moore, avec deux ou trois qui auraient bien aimé avoir été écrites par Damian Rice ou Alanis Morrissette, mais dommage. Entre gentils et méchants, un Sean Paul et de la techno (Benassi, Yomanda, Appollo 440), qui glissent tout seul dans le feu de l'action.
C'est comme ça que je peux résumer le film : une comandy romantique, plus romantique que comédie mais avec des petites pointes d'humour, dans le même style de mélange qu'il y aurait entre l'action, l'espionage et l'humour dans un James Bond de Roger Moore (plus ça va plus je trouve ça planplan les James Bond de Roger Moore). D'ailleurs un James Bond-Moore se regarde pour Roger Moore, et une comandy se regarde pour Mandy Moore. Pasque finalement, c'est elle qu'on regarde, et elle me fait encore plaisir à voir. C'est pas une grande actrice peut-être, mais elle rafraîchit comme un sorbet myrtille.
Le début est drôle, je trouve. Avec toutes ces petites réparties, c'est vraiment queutchose que j'écoute facilement. Suis bon public. Bien sûr, les dialogues, surtout les dialogues vides comme ceux-là, ça demande pas de compétence particulière dans le cinéma. Il suffit d'avoir un peu d'esprit, ou de se souvenir de ce qu'on a entendu, pour pouvoir le sortir au bon moment. Mais en fait ça donne au film une légèreté un peu parfumée, qui, si elle est en accord avec le sujet traité (lui-même très léger) et l'ambiance générale, me donne une très bonne impression. J'aime particulièrement l'histoire entre les deux agents, et comment le président, l'agent Gibbs, est montré comme un bon gars un peu simple et bonne pâte, le rôle pas fatiguant, mais qui rend bien parce que c'est l'agent Gibbs.
En fait, je crois que le film se résume assez bien comme ça : c'est une comédie romantique à la con, tout à fait prévisible, et donc, encore une fois, il ne faut pas trouver dans le scénar, la réalisation ou le jeu de rôle des raisons de le regarder. Non, c'est un film qui sert à retrouver des acteurs connus (trois, en fait) dans des situations auxquelles ils prêtent un cachet particulier, parce qu'on aime ces acteurs. C'est pas forcément un film dont on dira qu'il a été leur erreur de jugement, pas du tout un film qui avait besoin d'eux et d'eux seuls, mais c'est un film qui avait besoin que les acteurs lui donnent de l'intérêt. Parce que, l'agent Gibbs qui se fait laminer au Scrabble, c'est autre chose que machin qui se fait laminer au scrabble.
C'est à ce moment que je parle de combien le film me fait penser à Eurotrip (un faux cousin de Road Trip) : un road-movie inutile (il n'y a pas vraiment de raison que ce soit un road-movie) dans lequel les acteurs américains parlent aux spectateurs américains d'une Europe de carte-postale (prétention autoaffichée) assez embarrassante ou dérangeante pour nous européens. Et encore, ça me soulage vraiment qu'il n'y aie pas d'escale en France. Celle d'Eurotrip me suffit. M'enfin y'a quand même plein de noms français et de francophone quand ils sont à Prague. Et une tite actrice française qui fait la putain, ça fait plaisir. (d'ailleurs petite parenthèse : le film est relativement compassé, on se permet pas trop de fantaisies... et la petite française qui doit jouer dévergondée est relativement safe... aux gardes du corps qui la suivent, elle sort d'abord un "go away, men with guns" qui tombe à plat, et tout de suite après un "bon dégagez mainant pasque vous êtes vraiment lourds" qui sonne beaucoup mieux). Les vieilles pierres, le scooter, le camping, l'hospitalité (qui n'existe pas en fait, hein, n'y croyez pas petits américains crédules !), y'a tout, y'a même la froideur bureaucratique de l'Union parce que le président va à Prague tenter de convaincre les Européens d'envoyer des fonds humanitaires et des médicaments, c'est pas énorme ça ?
Bon, à côté, une très gentille caricature du Bush, avec un "--comment je vais me calmer ? -- déclare un embargo, tu adores ça" ou un "je suis le président des Etats-Unis, je peux tracer l'appel de qui je veux !".
Bien sûr, il a aussi toute la partie romantique, qui devient tonitruante vers la fin, en fait à partir de Venise. Il y a le bel anglais mystérieux avec son humour de monophrases, les petits bars, le camping avec le marshmallow (et le s'more), le bungee attachés à deux, la baignade dans la Vltava (d'ailleurs Mandy Moore se met de plus en plus à poil au fur et à mesure que je vois de ses films, finalement elle rejoint Britney), les toits, l'instinct mâle protecteur, les couchers de soleil et l'opéra, le dîner en tête à tête (et ste conne prend du pepsi), etc etc.. Bon, d'une part, c'est la matière principale du film, et faut supporter ça pour avoir le reste, en fait. Le personnage féminin est mal foutu, pleurnicheuse et inconstante (finalement ça ressemble assez à une vraie fille, mais on ne filme pas les vraies filles). Spendant c'est pas tout le temps désagréable. Bien sûr, ça en fait pas un grand film, et on peut le remplacer par plein d'autres films du même genre et de la même matière, avec certains qui sont même des grands films. Mais ça passe, c'est comme ça. Faut aimer, peut-être, pour aimer.
Après, il faut supporter les petites annonces moralisantes (ce qui nous fait peur est le plus digne d'être cherché, l'amour n'est pas facile mais les bonnes choses ne le sont jamais, à l'université ils ne t'apprennent rien sur l'amour, dire la vérité peut être mauvais, etc etc), qui sont parfois tournées ou détournées par un Matthew Goode so british qui essaie lamentablement d'être aussi fin et humouristique que Roger Moore -- m'enfin il a une bonne bouille, un accent que j'aime bien, et finalement j'apprécie la pointe d'humour anglais que ça nous sert. On peut aussi rejeter le rôle de louf altermondialiste de Martin Hancock, mais je l'ai assez bien avalé. Les stickers l'Homme qui Valait Trois Milliards sont assez cons pour me faire sourire.
Tout ça servi par une musique... euuuh... bipôlaire. D'un côté, les gentils, avec un démarrage sur Tom Petty qui FRANCHEMENT fait plaisir. Y'a aussi le Seed des Roots, de la musique classique (de l'Offenbach très bien, de l'italien), et un magnifique Chris Isaak (Life will go on). Du côté des méchants... de la pop tarte (hihi), tout à fait du (nouveau) genre de Mandy Moore, avec deux ou trois qui auraient bien aimé avoir été écrites par Damian Rice ou Alanis Morrissette, mais dommage. Entre gentils et méchants, un Sean Paul et de la techno (Benassi, Yomanda, Appollo 440), qui glissent tout seul dans le feu de l'action.
C'est comme ça que je peux résumer le film : une comandy romantique, plus romantique que comédie mais avec des petites pointes d'humour, dans le même style de mélange qu'il y aurait entre l'action, l'espionage et l'humour dans un James Bond de Roger Moore (plus ça va plus je trouve ça planplan les James Bond de Roger Moore). D'ailleurs un James Bond-Moore se regarde pour Roger Moore, et une comandy se regarde pour Mandy Moore. Pasque finalement, c'est elle qu'on regarde, et elle me fait encore plaisir à voir. C'est pas une grande actrice peut-être, mais elle rafraîchit comme un sorbet myrtille.
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