måndag, augusti 06, 2007

Blogémaa... BLOGEMAAAA !!! Warwick Davis

Sors de Leprechaun. Un film d'"horreur" de 1993.

Il y a des choses vraiment drôles dans ce film. Les réactions vraiment connes des personnages par exemple, comme le flic qui s'assoit dans la forêt, ou les types qui s'enferment dans la bagnole. Ou encore le type qui a un fusil à pompe et qui demande à Miss Aniston d'ouvrir le placard de la cuisine. Et bien sûr personne ne comprend qu'on peut pas buter le leprechaun. C'est amusant aussi comment le leprechaun se trouve précisément là où se trouve la caméra. Avec le bon flic, avec le gamin dans la grange...
Ca c'est ce qui fait les grands films d'horreurs : leur total manque de continuité. C'est con, c'est très con, et c'est bien comme ça. Ca manque un peu de violence pour être vraiment impressionnant, ça se prend pas du tout au sérieux (vivent les rimes et les séquences en fast forward),

Côté style, c'est pas les années 80, mais c'est pas loin. C'est... bon, c'est la jeunesse, quoi. Les cheveux encore bien brushés, ça sent la cehmise à carreaux et la Converse, la chaussette se porte en grosses mailles et le short est en jean. La fille est encore très années 80 (piaillements, peur des araignées) mais avec des traces de modernité (l'égalité des femmes, elle est vegan, et puis c'est elle l'héroïne)

Mais la bestiole est vraiment marrante et mimi. La poursuite en chaise roulante est fendard. Jennifer Aniston, dont c'est le premier film, est passablement jolie... Moins que plus tard, en fait. Et puis, c'est Warwick Davis...

C'est surtout Warwick Davis...

Warwick Davis, c'est... comment dire... C'est le Lapin du Pays des Merveilles du cinéma fantastique. C'est le guide suprême qui a conduit par la main deux générations (trois si on compte les parents) vers le monde merveilleux de la fantasy et de la sci-fi, et cela en commencçant à une époque où c'était encore Disney qui se taillait la part du lion question lutins. C'est Warwick Davis qui, en première oeuvre de bienfaisance, a donné au monde... l'Ewok ! Oui oui : c'est le petit Ewok qui fait le plus de leg-humping à Leia. Il continuera à jouer la peluche dans plusieurs films visant le public zoophile. Ensuite, il a découvert son glorieux visage à la multitude des spectateurs bénis et leur a présenté le monde magique de Willow. Comment dire aux jeunes générations... Willow c'est comme... C'était Harry Potter et Kingdom of Heaven en un seul film, avec un fun équivalent à celui de tous les Final Fantasy réunis. C'était plus prenant qu'un livre (et putain à l'époque on lisait des livres). Faut nous comprendre, on connaissait presque que ça : en 1988 on en était encore à la *première édition* d'AD&D, et qu'au 6ème livre de Discworld. Willow, j'en rêve encore la nuit...
Après Willow y'a eu la franchise Leprechaun, qui en 10 ans a quand même fait 7 films.

Un second souffle pour Warwick Davis arrive dans les années 2000, après une petite figuration en hommage à sa propre personne dans la Menace Fantôme (1999). Ce second souffle, c'est le premier Harry Pppppotter. Warwick Davis fait non seulement le goblin banquier, mais aussi le professeur Flitwick (sfacile, c'est le nain). Il maintient sa présence dans les Hewlett Packard suivant, soit en tant que Flitwick (celui qui fait "yes!" dans Harry Potter et le Pichet Flambant), soit en magicien dans le 3 (me demandez pas quand c'est, j'ai lu ça dans l'Imdb). Au passage, il rafle le rôle du Robot Dépressif dans H2G2, mais seulement pour le corps -- la voix est celle du professeur Snipe.

Bref, ce gars-là a participé à deux des plus grandes aventures de l'histoire du cinéma de science-fiction-fantasy : Star Wars et Willow. Euuuh... non : Star Wars et Harry Potter. Peu d'acteurs peuvent se targuer de ce curriculum. Peut-on le comparer à John Rhys-Davies, qui aligne quand même Indy, Lord of the Rings, Wing Commander, ou Ian McKellen avec LotR et X-Men ? (bon, okay, y'a Harrison Ford... mais Harrison Ford est out pasqu'il a pas joué Gandalf, na !)

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