tisdag, juli 31, 2007

So Happy Blogether

C'est vrai que c'est bien de regarder des comandy romantiques. Ou même des comandy pas uniquement romantiques, comme A Walk To Remember ou Saved!, qui est mon n°5 du cycle pasqu'il a remplacé Romance & Cigarettes (n°6 mainant, et près de la fin).
J'y trouve un grand plaisir, ambigu et pas tout à fait sain, de fun et de mélancolie, et, si je dois le dire encore & encore, de joie & de douleur, de douleur & de joie, de joie & de douleur, de douleur & de joie, de joie & de douleur, de douleur & de joie, de joie & de douleur...

Mais voilà, il y a les autres films. Des comédies romantiques, pas comandy, et en fait pas comédie non plus : des films romantiques. Drôles. Mais romantiques. Pas légers, pas foncièrement légers. Il y a des films qu'on regarde pour leur émotion, leur justesse, leur sobriété, et leur capital assez colossal de romance. Assaisonnés d'humour assez pour un peu de légèreté.

Ces films-là permettent de faire rencontrer le plaisir con qu'on a à croire à l'amour qui se déroule devant les yeux ; et la prise de position, de profondeur et d'inspiration qu'on a à réfléchir à un scénario difficile, ce mouvement de l'esprit de suivre la mise en pratique de la technique qu'il faut pour vivre.

Alors on rassemble des acteurs. Piper Perabo, qui est une Jennifer Garner réussie (un peu chien battu parfois mais bon).[en apparté, c'est la lèvre supérieure qui fait la ressemblance... un peu la forme du visage aussi, mais le nez est différent ; et autre parenthèse, miss Perabo joue avec Mandy Moore dans Because I Said So, une comandy de cette année qui va relancer mon cycle quand ça sera sur la Mule). Deux acteurs que je connais pas tellement mais qui sont bien bien, joyeux, tristes, ça passe : Lena Headey, la reine Gorgo de 300 et la chasseresse des Frères Grimm, que je vais bientôt revoir dans Aberdeen [edit 05/08/07 : tiens c'est pas souvent que je suis suivi par la foule, elle est en page d'accueil de l'Imdb, pour The Sarah Connor Chronicles] et Darren Boyd, que j'ai dû voir queuqu'part mais je vois pas bien où à lire sa filmo. En premier rôle masculin, on retrouve Matthew Goode (c'est en feuilletant sa filmo que j'ai trouvé le film), bien meilleur quand il a plus de dialogues que ses petites remarques de Chasing Liberty. A part qu'il sait pas pleurer. Mais il a une bonne bonne tête, il est supermal coiffé, ça rend bien.Et puis en guest star, je retrouve Eva Birthistle, la Roisin de Ae Fond Kiss.

> > > Thou shalt not spoil < < <

On se fait un scénar qui tient. Une jeune mariée se rend compte dans les yeux d'une copine de son couple, la fleuriste de leur mariage, qu'elle est lesbienne. C'est un bon départ et les rebondissements sont assez bien dosés, c'est pas effréné, c'est pas tragique, c'est pas comique, c'est pas tragicomique. C'est Quatre Mariages et un Enterrement en plus sobre, moins comédique, plus condensé, moins de dimension cultiste aussi. Y'a juste la fin qui, comme dans une floppée de films, me déçoit, c'est trop rapide, trop 'paf et ils vécurent heureux' sans qu'on sache totalement ce qu'ils ont traversé pour. En échange, le réalisateur a choisi une scène façon [cet autre film, un bonbon à qui me rappelle lequel] où monsieur gueule "i love you" en slammant sur la foule pour rejoindre sa blonde.

> > > Ite missa est < < <

Et puis on garnit de petites choses. La fraîcheur d'avoir une histoire entre deux femmes, pour une fois. Les petits traits d'esprit, les petites scènes, sont attachantes as well. Je retiens pour la postérité la sagesse d'une vieille femme. Affirme qu'une vieille femme on peut trouver l'amour, mais plus le sexe : avec les hommes de son âge "it's like playing snooker with a rope". La rencontre dans les bois est fun aussi.

On peut rajouter quelques extras : Londres-Nord, dont Hyde Park comme dans les films et les photos de Kim, une course-poursuite dans un supermarché, et puis You Spin Me Round (version originale), qui a gagné la médaille de clip le plus pourri du moment (c'était en 1985), et So Happy Together des Turtles...

...

...C'est pratique, So Happy Together. Parce que c'est une chanson que tout le monde aime (tout le monde c'est-à-dire moi) et pasque ça donne des phrases mignonnes :

Imagine me and you

I do

I think about you day and night

It's only right

To think about the girl you love

And hold her tight

So happy together




Tiens ben d'ailleurs c'est comme ça qu'on va appeler notre film. Imagine Me & You.

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måndag, juli 30, 2007

Something Blogitive : Extra I.2

J'ai repris mon ptit carnet et pasque le courage était là, j'ai informatisé un dessin à moi... Jusqu'à ce que je me rende compte à l'instant que je l'avais déjà informatisé ici...

Mais bon...



Donc, on voit que je maîtrise pas encore le pouvoir du Gimp, hm... Par rapport à PSP de l'autre, je veux dire. Quoique, j'ai fait ça vraiment rapidement (moins de deux heures), ça peut vouloir dire que j'apprends.

Sinon faut que je fasse encore plein de posts. Et trois mails. Ptain.

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söndag, juli 29, 2007

Chasing Blogerty

Chasing Liberty est encooooore une "comandy" romantique (n°4 du cycle). D'ailleurs elle est distinctement séparée en deux parties : la première plus comédie, la deuxième plus romantique.

Le début est drôle, je trouve. Avec toutes ces petites réparties, c'est vraiment queutchose que j'écoute facilement. Suis bon public. Bien sûr, les dialogues, surtout les dialogues vides comme ceux-là, ça demande pas de compétence particulière dans le cinéma. Il suffit d'avoir un peu d'esprit, ou de se souvenir de ce qu'on a entendu, pour pouvoir le sortir au bon moment. Mais en fait ça donne au film une légèreté un peu parfumée, qui, si elle est en accord avec le sujet traité (lui-même très léger) et l'ambiance générale, me donne une très bonne impression. J'aime particulièrement l'histoire entre les deux agents, et comment le président, l'agent Gibbs, est montré comme un bon gars un peu simple et bonne pâte, le rôle pas fatiguant, mais qui rend bien parce que c'est l'agent Gibbs.

En fait, je crois que le film se résume assez bien comme ça : c'est une comédie romantique à la con, tout à fait prévisible, et donc, encore une fois, il ne faut pas trouver dans le scénar, la réalisation ou le jeu de rôle des raisons de le regarder. Non, c'est un film qui sert à retrouver des acteurs connus (trois, en fait) dans des situations auxquelles ils prêtent un cachet particulier, parce qu'on aime ces acteurs. C'est pas forcément un film dont on dira qu'il a été leur erreur de jugement, pas du tout un film qui avait besoin d'eux et d'eux seuls, mais c'est un film qui avait besoin que les acteurs lui donnent de l'intérêt. Parce que, l'agent Gibbs qui se fait laminer au Scrabble, c'est autre chose que machin qui se fait laminer au scrabble.

C'est à ce moment que je parle de combien le film me fait penser à Eurotrip (un faux cousin de Road Trip) : un road-movie inutile (il n'y a pas vraiment de raison que ce soit un road-movie) dans lequel les acteurs américains parlent aux spectateurs américains d'une Europe de carte-postale (prétention autoaffichée) assez embarrassante ou dérangeante pour nous européens. Et encore, ça me soulage vraiment qu'il n'y aie pas d'escale en France. Celle d'Eurotrip me suffit. M'enfin y'a quand même plein de noms français et de francophone quand ils sont à Prague. Et une tite actrice française qui fait la putain, ça fait plaisir. (d'ailleurs petite parenthèse : le film est relativement compassé, on se permet pas trop de fantaisies... et la petite française qui doit jouer dévergondée est relativement safe... aux gardes du corps qui la suivent, elle sort d'abord un "go away, men with guns" qui tombe à plat, et tout de suite après un "bon dégagez mainant pasque vous êtes vraiment lourds" qui sonne beaucoup mieux). Les vieilles pierres, le scooter, le camping, l'hospitalité (qui n'existe pas en fait, hein, n'y croyez pas petits américains crédules !), y'a tout, y'a même la froideur bureaucratique de l'Union parce que le président va à Prague tenter de convaincre les Européens d'envoyer des fonds humanitaires et des médicaments, c'est pas énorme ça ?

Bon, à côté, une très gentille caricature du Bush, avec un "--comment je vais me calmer ? -- déclare un embargo, tu adores ça" ou un "je suis le président des Etats-Unis, je peux tracer l'appel de qui je veux !".

Bien sûr, il a aussi toute la partie romantique, qui devient tonitruante vers la fin, en fait à partir de Venise. Il y a le bel anglais mystérieux avec son humour de monophrases, les petits bars, le camping avec le marshmallow (et le s'more), le bungee attachés à deux, la baignade dans la Vltava (d'ailleurs Mandy Moore se met de plus en plus à poil au fur et à mesure que je vois de ses films, finalement elle rejoint Britney), les toits, l'instinct mâle protecteur, les couchers de soleil et l'opéra, le dîner en tête à tête (et ste conne prend du pepsi), etc etc.. Bon, d'une part, c'est la matière principale du film, et faut supporter ça pour avoir le reste, en fait. Le personnage féminin est mal foutu, pleurnicheuse et inconstante (finalement ça ressemble assez à une vraie fille, mais on ne filme pas les vraies filles). Spendant c'est pas tout le temps désagréable. Bien sûr, ça en fait pas un grand film, et on peut le remplacer par plein d'autres films du même genre et de la même matière, avec certains qui sont même des grands films. Mais ça passe, c'est comme ça. Faut aimer, peut-être, pour aimer.

Après, il faut supporter les petites annonces moralisantes (ce qui nous fait peur est le plus digne d'être cherché, l'amour n'est pas facile mais les bonnes choses ne le sont jamais, à l'université ils ne t'apprennent rien sur l'amour, dire la vérité peut être mauvais, etc etc), qui sont parfois tournées ou détournées par un Matthew Goode so british qui essaie lamentablement d'être aussi fin et humouristique que Roger Moore -- m'enfin il a une bonne bouille, un accent que j'aime bien, et finalement j'apprécie la pointe d'humour anglais que ça nous sert. On peut aussi rejeter le rôle de louf altermondialiste de Martin Hancock, mais je l'ai assez bien avalé. Les stickers l'Homme qui Valait Trois Milliards sont assez cons pour me faire sourire.

Tout ça servi par une musique... euuuh... bipôlaire. D'un côté, les gentils, avec un démarrage sur Tom Petty qui FRANCHEMENT fait plaisir. Y'a aussi le Seed des Roots, de la musique classique (de l'Offenbach très bien, de l'italien), et un magnifique Chris Isaak (Life will go on). Du côté des méchants... de la pop tarte (hihi), tout à fait du (nouveau) genre de Mandy Moore, avec deux ou trois qui auraient bien aimé avoir été écrites par Damian Rice ou Alanis Morrissette, mais dommage. Entre gentils et méchants, un Sean Paul et de la techno (Benassi, Yomanda, Appollo 440), qui glissent tout seul dans le feu de l'action.

C'est comme ça que je peux résumer le film : une comandy romantique, plus romantique que comédie mais avec des petites pointes d'humour, dans le même style de mélange qu'il y aurait entre l'action, l'espionage et l'humour dans un James Bond de Roger Moore (plus ça va plus je trouve ça planplan les James Bond de Roger Moore). D'ailleurs un James Bond-Moore se regarde pour Roger Moore, et une comandy se regarde pour Mandy Moore. Pasque finalement, c'est elle qu'on regarde, et elle me fait encore plaisir à voir. C'est pas une grande actrice peut-être, mais elle rafraîchit comme un sorbet myrtille.

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lördag, juli 28, 2007

Blogémaaa... Blogémaaaaaaa !! - interconnections sans fin

(alternative aux Degrés de Kevin Bacon)

Il y a longtemps que je veux regarder Dark Crystal, un conte fantastique de 1982. J'avais déjà essayé plus jeune, mais sans succès. C'est trop tarte, trop naze. Alors je l'ai téléchargé et réessayé... Pas réussi... C'est la fête au carton-pâte, c'est insupportable. On dirait les Guignols de l'Info, sauf que l'histoire se tient pas : les dix méchants qui restent font la guerre aux dix gentils qui restent, mais bien sûr les vingt (dix-huit un peu après le début) sont bien sûr séparés par une très longue distance... En plus on voit que les règles de succession chez les méchants ne leur permettent pas vraiment de tenir le coup face aux autres : ils se bannissent après avoir tapé sur une pierre... Et quand ils veulent chasser du gentil, ils envoient leur... huit scarabées, ou leur cinq chauve-souris (en dessin animé)... Nan, franchement, c'est ridicule. Pas fini.

Alors j'ai donné sa chance à l'Histoire Sans Fin (1984). Je l'avais jamais vu, et on s'accordera tous à dire que ça manquait. Et là par contre... ben c'est vachement bien. Bien sûr c'est gamin et faut pas se pencher sur l'histoire féérique à l'intérieur : en gros, un garçon doit partir sans armes (sans armes ? pourquoi sans armes ?) droit devant lui et trouver un moyen de sauver son monde. Oui-oui. Mais par contre, le principe d'histoire dans l'histoire est magique. L'effet d'incrustation est magistralement joué jusqu'à la fin (euuuh... nan pas la happy-end). Les costumes sont moins ridicule que les marionnettes de Dark Crystal, même si le scénar est aussi nunuche (quoique... ce qui arrive au cheval est intéressant pour un conte d'enfant... on se permettait ça à l'époque). C'est superbien fait. Et j'ai retrouvé avec surprise et beaucoup de plaisir Barret Oliver, le petit garçon-robot de D.A.R.Y.L (1985) (énooorme D.A.R.Y.L), que j'associe à tort ou à raison à moi quand j'étais petit (par ressemblance physique, hein).

Et je vois que dans cette Histoire Sans Fin, le rôle du guerrier des plaines est tenu par un certain Noah Hathaway, qui jouera en 1986 dans un film fantastique, encore, un personnage du nom de... Harry Potter Jr.... Mais nan, aucun lien selon le canon .

Et en parlant de Harry Potter, voilà que j'ai reconnu dans le professeur Lupin, David Thewlis, le jeune prince (méchant) de Dragonheart (1996) !! Quelle ne fut pas ma surprise, comme on dit dans les banlieues. Et quelle ne fut pas ma surprise de lire que ce David Thewlis, reconnaissable à son visage doux orné d'une dentition tout à fait british (équine, donc), était lié par vie maritale et descendance à Anna Friel.

Cette même Anna Friel qui a tenté (sans succès) de jouer Nymphadora Tonks dans Hewlett Packard et l'Ordre du Piaf. Pour ceux qui situent pas, c'est la couquine de l'Ordre avec les cheveux pire que Mylène Farmer. En revanche Anna Friel jouait la délicieuse Hermia dans le dernier A Midsummer Night's Dream cinéma en date, celui de Michael Hoffman, que je viens de voir en fait et qui rassemble un de ces casts miraculeux qui pointent de temps en temps : Ally McBeal (Callista Flockhart, madame Indiana Jones), Rupert Everett (le gay dandy du Mariage de Mon Meilleur Ami), Stanley Tucci, le gay dandy du Diable s'Habille en Prada (admirable Puck, je dois dire, j'adore), Michelle Pfeiffer qu'on ne présente plus (pour moi elle restera toujours la dame faucon de Ladyhawke la Femme de la Nuit, kitsch quand tu nous tiens), Kevin Kline le Shakespearien, Christian Bale qui était encore loin du psychopathe
et de l'homme chauve-souris, Theoden (Bernard Hill), David Straithairn que je sors de L.A. Confidential (où il fait le méchant), le Sheriff de Rottingham (Roger Rees), le père de famille de Alf (Max Wright), et, bon, faut-il le rajouter, Sophie Marceau.

[edit un peu plus tard] : Anna Friel jouait dans la pièce originale à Broadway le rôle de Natalie Portman dans Closer (dont on a parlé) que je viens de voir à la place du n°5 du Cycle Mandy Moore qui n'est pas encore dl'd : Romance and Cigarettes.

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fredag, juli 27, 2007

Hémoblogine - Chasing what is much more

Instant de grâce délicate ce matin... De grâce, stàdire cette petite tension qu'il y a quand le chariot du grand huit va basculer. Ce putain ça ça va être cool. Ce foutre j'ai oublié pourquoi je fais la gueule. Ce arrêtez s'il vous plaît je regarde le paysage -- et le paysage est à l'intérieur.

Sans raison, comme les vrais. Enfin si, quelques raisons. Un peu nerveux : c'est ça la raison. La nervosité qui monte, et, dans un de ces moments qui me font croire que je suis solide, je relâche la pression un petit peu. Comme quand dans la montée, on se redresse pour se tirer les reins. Parce qu'il faisait soleil et mes yeux supportaient la lumière, pasque je voulais pas couvrir mes yeux, pasque la voisine d'en face était mignonne et me rappelait quelqu'un, pasque j'étais dans le RER, encore, comme toujours, pasque j'allais voir ma belle-soeur et mes neveux. Et pasque j'avais ma playlist à l'oreille.

Faire sa playlist c'est un art calculé. Il y a toujours une montée, par une suite de morceaux pas mal, avec certains de vraiment bien, une lente montée vers le morceau important. Et quand il arrive, on redescend, et on se prépare à remonter pour le deuxième morceau important.

Bref là j'étais à le morceau important. Juste, à cet instant. There is so much more, de Brett Dennen. Avec les choir aahs et la guitare mellow.
La chanson qui dit :
Sometimes my trouble gets so thick
I can't see how Im gonna get through it
but then I'd rather be stuck up in a tree
Then be tied to it


Bien sûr c'est social et politique, ce qui n'est pas vraiment le ton quand je suis -- rural. Mais la chanson est tellement jolie...

Et donc, guetté par l'hôpital de Villeneuve qui surveille les alentours et surtout le RER qui court en faisant le tour, j'avais mon sourire et moi, les yeux mi-clos, un peu serré, à battre des ailes dans l'espace créé par ma musique. Et stait bien, vrai, stait bien...

J'aimerais tellement avoir fait plus pour ne pas regretter... J'aimerais tellement ne pas avoir perdu ces années, mais avoir avancé, avancé... C'est une telle perte d'avoir été malheureux ces années-là ! J'aurais tellement été plus complet, plus certain, plus chaud et confortable si j'avais pu... Voyager, rencontrer, régler les problèmes des autres, régler ceux qui me seraient arrivés... Si j'avais pu avaler ce qu'on m'offrait au lieu de laisser tomber les morceaux de ma bouche qui pleure. Je suis tellement vieux mainant, tellement fatigué... Pourquoi esque j'aurais pas pu avoir queutchose de... Non, non, pas normal. De mieux que normal. Je voulais mieux que normal. Et je me dis que si on m'avait donné du normal j'en aurais fait du mieux que normal. J'ai tellement de regrets, à côté de la masse de mes remords... Pourquoi j'ai été aussi optimiste tout d'un coup ? La vie m'avait pas habitué à bien me traiter, mais je m'étais démerdé jusque là. J'avais tellement envie de baisser mes défenses, mais pourquoi je l'ai fait ? Quesqui s'est passé dans ma tête pour que je m'abandonne à une vie qui n'avait pas tellement travaillé à mon bonheur avant ? Pourquoi se dire que je méritais bien qu'on m'offre de la paix ? D'où je mériterais de la paix ? Il n'y a aucun mérite à avoir mal. Il n'y a aucun mérite a s'être blessé, à être tombé, à avoir perdu. Il n'y avait pas de raisons de croire que j'allais commencer à être fort après avoir été si moyen. Mais j'avais tellement envie de m'arrêter un coup, de manger et de boire. J'avais tellement envie d'être ce dont je rêvais, celui qui a des bases et qui porte le ciel. Le guerrier tribal, avec sa femme-bouclier. Son épouse qui porte le bouclier.

Je sais pourquoi j'ai laissé la lame rentrer si profond. Pourquoi je me suis ouvert. J'aurais pas pu vivre autrement. D'un côté, je le regrette même pas, puisque ça me prouve que j'y étais pour le grand jeu. Si j'ai été si mal, je sais que c'est parce que j'étais si prêt à être bien, si disposé à être bien. Je sais ça. Mais ça n'empêche : foutre ce que j'aurais aimé... vivre, au lieu de mourir tous les matins. Au lieu de mourir tous les matins. Vivre : voyager, tomber amoureux, embrasser, manger, rencontrer, régler les problèmes des autres, et régler les problèmes qui me seraient arrivés...

In these troubled times its hard enough as it is
My soul has known a better life than this

torsdag, juli 26, 2007

Blog Seventeen (and try it)

Try Seventeen, film n°3 dans le cycle Mandy Moore. Eeeeh oui, on y est encore.

Voilà, dans le cycle, faut pas que du Mandy Moore. Donc là j'ai choisi (un peu connement, je raconterai un jour) un film où elle a le second rôle. Il en faut aussi. Sinon elle est jamais à la maison et je gueule.

> > > And in the darkness SPOIL them... < < <

Bon, je raconte : Frodo n'a pas tellement grandi depuis qu'il a paumé une rondelle (pas celle que Shagrat lui a pété d'ailleurs) dans les chiottes. Cette fois-ci il a dix-sept ans. Il a le cul bordé de nouilles depuis que Bilbo lui a laissé son portefeuille d'actions pour aller se dorer la pilule aux Turks & Caicos, et il emménage dans une maison à louer (un peu comme ma mienne ici en fait). Bien sûr, il a justement choisi la piaule à côté de celle de Mandy Moore et de celle de Franka Potente. Mais siiii vous la connaissez. C'est la blonde de Matt Damon, dans les périodes où il se souvient plus de son nom ("- Mr. Bourne ? -- Euuh... non c'est à côté").
Parallèlement, il cherche à savoir qui c'était son père (Drogon, donc). Pour l'aider, y'a sa richissime poivrote de mère (euuh... je sais plus) avec laquelle il échange des coups de fil plutôt croquignols.

On l'aura compris, il tâte Moore, la trouve pas à son goût, kissouille l'Allemande et ça ça lui plaît, mais bon il est un peu jeune et elle se casse, et... et... et pas la fin, non. Just'à savoir que la fin est hollywoodienne. Squi est chiant. Comme d'ailleurs plein d'autres trucs qui ont été très justement relevés par Nix. Allez lire Nix.

Et c'est dommaaaaage. La première partie du film est vraiment bien, assez rapide, assez mignonne pasqu'on a des bons personnages, qui méritent tous une mention spéciale donc je vais pas faire de mention spéciale, et de la folie douce du type --un peu, vaguement-- Punch-Drunk Love.
Mais vers la moitié (en fait quand on aborde l'arc Potente), paf ça foère. Dommage.

> > > C'est bon vous pouvez rouvrir les yeux < < <


Je tiens quand même à signaler quelques petits points forts :

  • l'écouteur de ska. smarrant.

  • les rêves débiles. smarrant ça aussi.

  • pantyshots en folie de Moore... ah elle sait être couquine, hein.

  • la machine a écrire et la malle... pas mal ça, ça sonne bien. mais mal utilisé.

  • les réparties mordantes. ça mord.

  • l'OST. j'aime bien ça, j'aime bien. à part une ou deux poppy placées à des endroits stratégiques.


Et je ne résiste pas à refiler la réplique qui fait le titre du film :
"It's been three years since I had sex, Jones..."
"...Wow !"
"Did you says "wow" ? Three years and you say "wow" ? Listen, you : three years of celibacy deserve more than "wow". "Wow" doesn't come close."
"Try seventeen."
"What ? Years ?"
"The first twelve are pretty easy."

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onsdag, juli 25, 2007

How to watch How to Deal

Des fois voire souvent, j'ai besoin d'un massage. Evidemment, personne n'est là pour m'en donner, et ma réaction bien sûr est de poser des bombes dans les pigeonniers artificiels de la RATP. Bon, et des fois en fait, j'ai besoin d'un massage mental. Un truc pas vraiment médical, superficiel, qui permet de se sentir mieux en surface et donc de pouvoir s'occuper de la profondeur. Bien sûr, j'aime bien les massages qui ont du goût, les massages qui permettent de penser quelque chose. Et des fois, quand mes vieilles blessures me font mal, j'ai besoin d'un massage qui masse justement les vieilles blessures.

Y'a des films pour ça. Un film ça masse bien. Par exemple, pour me retourner dans ma tombe et ruminer quelques vieilles histoires mal foutues (ou pas foutues du tout, mais ce qui occupe le plus c'est quand même les mal foutues), je regarde avec plaisir un How to Deal.
Bien sûr, personne --de plus de 18 ans-- ne vous dira d'aller voir ce film. Par exemple, rottentomatoes nous informe avec bonne humeur de son score : 29 % (...de bonnes critiques, tous détails gommés). En gros, c'est une bluette lycéenne couillonne qui tourne entre Hélène et la Boum. Oui, oui, st'avec Mandy Moore, c'est pour ça que je le regarde. Il fait partie de mon Cycle Mandy Moore.

Mais alors quesque je lui trouve ? C'est bien ça la question, pour un film dont les critiques sanctionnent l'absence de rythme, la platitude de l'historiette, le chaos du scénar, et le général rien du tout qui en émane.

> > > SPOILERS IN THE HOLE ! < < <


D'une, je veux bien aller dans le sens des critiques : oui, y'a rien dans ce film. L'histoire est petiote, c'est d'ailleurs deux histoires en même temps, adaptées de deux romans, d'une part une ado perd son copain et se rend compte qu'elle est enceinte, et elle affronte le truc avec sa cops (l'héroïne c'est la cops), d'autre part une nana désabusée de l'amour et qui croit pas dans le couple va se faire convertir par les histoires d'amour autour d'elle, et finalement se laisser aller, au gré de trahisons et de découvertes, à sortir avec son propre mec à elle.

...oké, je fais une pause pour que vous récupériez... oui, c'est aussi puant que ça sonne. C'est la Boum quoi.

Et en plus, franchement, c'est le bordel. Dans l'histoire. La narration se perd tous les quarts d'heure, y'a pas assez d'une histoire et trop de l'autre, y'a des plans ou des scènes tu te demandes franchement si c'était la peine pour faire avancer le chameau, et après tu te dis que là par contre il manque un morceau, et bon puis l'autre là finalement on le voit jamais, et puis... Ca n'en finit pas, ça brasse vite fait des trucs hétéroclites, et finalement on sort de là avec l'impression d'avoir rien vu.

Le côté bluette en soit se supporte difficilement : oui sa phrase bidon est sensée être romantique, oui son sourire bidon est sensé est charmant, oui la gamine qui pleure est sensée vous faire pleurer, oui la ptite réplique qui tue est sensée tuer, et ainsi de suite. Oui la vie est compliquée mais y'a des bonnes choses à récupérer ; faut faire sembler de pas le savoir et d'être convaincu par l'exposé.

> > > OUUUuuuf, c'est passé... < < <

Mais... mais putain... C'est pas vraiment ça l'intérêt de ce film. L'intérêt que j'y trouve, au moins. Nan, franchement, les critiques qui ont mesuré tout ça, qui ont pesé tout ça, qui ont comparé tout ça à Always ou l'Homme qui Murmurait à l'Oreille des Vauchs, ou Roméo + Juliet, ben... ben... Ben j'ai l'impression qu'ils sont cons. Qu'ils ratent. C'est pas que "le film n'est pas ambitieux c'est juste une histoire comme ça on veut juste passer du temps devant la télé et oublier nos soucis". Si, oui, c'est du divertissement, et les rares qui l'ont aimé ont dit ça. Mais...

...Mais, encore une fois, je crois que ça passe à côté. Non, le film est intéressant quand on se penche sur *le reste*. Si l'histoire est naze, tant pis, voyons voir le reste. Si ça nous apprend rien sur la psychologie des ados, tant pis, allons voir le reste. Notons que l'histoire est mal foutue et que le discours est pitoyable, notons-le, voiiiiilà, c'est bien, on s'est énervé, cool, mettons un 29 %, okay, et maintenant, regardons-le.

Alors, quesque j'y vois, moi. J'y vois des personnages secondaires assez bien faits. Pas trop extrêmes : pas d'absolus, ça va. Et puis finalement je crois que le film s'intéresse plus aux histoires secondaires qu'à l'histoire principale. De toute manière, la petite héroïne est convaincue par les histoires secondaires de faire confiance à l'amour. Donc on voit l'histoire de la cops, l'histoire de la mère, l'histoire de la soeur, à parts égales, assez bien équilibrées même, et j'aime ça, quand le film ne se résume pas à un ou deux personnages (ce qui est le parti pris par Lost in Translation, par exemple, qui s'en sort très bien pasque c'est un bon film).
Bien. J'y vois aussi des petits moments mignons. Des petits événements anecdotiques, cette petite scène qui parle, ce petit regard qu'on retrouve chez les filles qu'on connaît. Ca c'est la partie massage. Je crois pas qu'il faille négliger les moments mignons. C'est pas si facile que ça, finalement. C'est juste moins bien perçu, d'une part parce que c'est assez subtil, ça fait appel au vécu, cf. Lost in Translation, et d'autre part parce que c'est pas naturel de considérer les gens, les actions des gens, comme mignons. Et bon, là, je retiens quelques petits moments qui, mis bout à bout, donnent au film un petit queutchose, une ambiance générale, une bonne humeur, on bon teint, qui... ben écoutez : qui massent très bien.

C'est ça pour moi l'intérêt d'un film de ce genre : les à-côtés. Dans le chaos d'une narration désarticulée, qui ressemble quand on se recule au sens propre d'une "tranche de vie", même si la tranche est artificielle, dans ce chaos-là, percevoir le flou de l'ambiance, et devoir se concentrer, puisqu'on ne peut pas appréhender le tout, sur des détails. En plus, si je ne le trouve pas tout le temps crédible, au moins je ne le trouve pas niais.

En bonus, il y a un genre de musique que je supporte assez bien, et, entre autres, une bonne bonne découverte dans le Do You Realize des Flaming Lips... Flaming Lips dont le guitariste à un moment était le guitariste et futur chanteur de Mercury Rev. Et j'aime beaucoup Mercury Rev. C'est ce qu'on appelle une boucle.

Et puis ptain c'est Mandy Moore quoi.

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Lost in Blog-Nation

Je viens de lire une partie de la flamewar sur le Sinner à propos de Lost in Translation. La critique principale m'a dégoûté (l'article), et les commentaires allant dans son sens m'ont même fait délirer ou pleurer (un appelle le film "a comedy", un n'a pas compris la réplique "i didn't feel anything" à propos de sa visite du temple, alors qu'elle pleure, eh ! et qu'elle parle de sa propre vie intérieure, et surtout le "ils ont de l'argent, ils sont privilégiés, donc ils ont choisis d'être malheureux"... je trouve l'argument poignant de mignon gauchisme). Par contre les commentaires allant dans l'autre sens, et donc en faveur du film, m'ont fait retrouver ce que moi j'avais trouvé dans le film -- et que vient réhausser cette citation de Bill Murray : "[Most romantic movies] kind of gnaw at a creative solution to a problem rather than seeing the romance of struggle”.

Le film est lent, je l'accorde, ce qui est assez dur pour certains spectateurs, moi par exemple, parce que j'aime assez un rythme rapide -- et ceci par goût, simplement par goût. Mais j'arrive à tenir, et je suis arrivé à tenir la première fois, parce que je suis aussi très sensible aux petits détails, ces petits détails qui ne sont que des détails dans des films fournis, et qui prennent toute leur envergure d'albatros dans des films plus dépouillés, plus lents. Et là il faut dire que le film repose sur deux choses : le vécu du spectateur, et la capacité de ce vécu à répondre à un stimulus extérieur ; et le jeu des acteurs, comment il parviennent à exprimer dans le plus de langages personnels possibles ce qu'ils ont compris de l'idée du réalisateur. Si j'avais pas trop aimé Broken Flowers, qui à mon sens jouait sur les mêmes facteurs et qui est aussi porté par Bill Murray, je trouve qu'ici, par toute une foule de contrastes, ça marche bien, c'est très... bavard, comme film. C'est comme ça que j'ai tenu le rythme lent.

Contrastes, entre deux cultures comme tout le monde le remarque... Mais d'ailleurs pas tellement je trouve, puisque d'une part Tokyo a quand même pas mal de points communs avec d'autres grandes cités de l'Ouest (c'est ce qu'on appelle une "ville-monde" ou "ville mondiale"), et que les gens, par exemple, sont majoritairement sapés et outillés comme aux Etats. Contrastes entre les couples et les situations surtout : on voit ici deux couples, le premier mûr et l'autre jeune. Le couple mûr est bien assis dans sa vie de couple, ils se disent calmement bye et s'aiment d'un amour pétrifié par les années comme un vieil arbre, à la fois endurci et ankylosé. Le couple jeune est encore sur l'élan des premières années, ils se disent au revoir en s'embrassant à pleine bouche et se disent quatorze "i love you" à la fois, il est aussi plus fluctuant et hésitant, et, à ce qu'on devine, il a pas de beaux jours devant lui. Il y a aussi ces différences entre : les deux héros qui fondamentalement tournent en rond en se cherchant (avec un joli parallélisme avec "chercher le sommeil"), cf. le livre de la jeune et le vieux qui dit "je l'ai aussi" pour la dé-embarrasser, et la question "ça devient facile après ? -- il faut savoir qui tu es et ce que tu veux"; et leurs conjoints qui -paraissent- à fond dans la vie, l'une avec ses enfants et sa nouvelle maison, l'autre avec ses cops et ses photos. Contrastes entre la vie ordinaire des deux héros et la vie qu'ils s'offrent quand ils sont ensemble. Contrastes entre eux deux finalement, l'un vieux fatigué, qui passe pour un con, que ce soit dans le film qu'on voit de lui, sur les affiches, pendant les séances photos, ou à la télé ; l'autre jeune et fraîche, pétillante mais enfermée (on peut la comparer au Crystal, le mousseux qui reste dans une bouteille fermée parce que son mari n'a pas le temps de l'ouvrir), qui sort de Yale avec un diplôme de philosophie.

Un mot sur la vision du Japon telle qu'on la voit. Beaucoup se sont plaints que le film se foutait de la gueule des Japonais, de leur mauvais niveau en anglais, de leur fascination pour les modes occidentales, de leur émissions débiles, de leurs comportements bizarre dans la rue, de leur folie des jeux vidéos bizarres, etc etc. Je voudrais juste dire que... Moi j'ai pris le film, et je pense que le film se prête très bien à ce qu'on le prenne comme ça, comme une illustration du Japon, sans parti-pris ni message caché ou quoi. Comme une illustration, juste, un bouquin d'images. C'est un pays où les gens sont étranges, tout est grand, le code-couleur n'est pas le même qu'à l'Ouest, on n'attend pas les mêmes divertissements. Une chose qui m'a toujours fascinée dans la culture japonaise, c'est cette capacité à traiter la culture d'un tiers à sa manière. D'adapter, de syncrétiser, de marier, pour ressortir un blob purement japonais où l'on voit encore la structure originale. Je suis fasciné par le jazz japaonais : ce mariage si américain entre les Africains de l'Ouest et les Irlandais, récupéré, électrisé, maîtrisé par les Japonais.
En fait je sais pas tellement si ce film tisse le Japon dans son discours, si vraiment c'est important que ce soit au Japon que ça se passe. J'ai l'impression qu'on se sert du langage étranger pour isoler les deux personnages -- c'est une facilité pour les isoler. On ne voit aucun autre personnage américain souffrir de décalage avec la culture japonaise. C'est un film sur deux personnages éloignés de leurs bases -- ça aurait marché avec deux Japonais en Amérique, deux Anglais en Espagne, ou deux Français en France : le principe, c'est qu'il faut bien comprendre, et ici on comprend bien grâce à la langue étrangère, que les personnages sont isolés. Et c'est cet isolement, enfin ces deux isolements, et la fenêtre ouverte dans ces isolements, que le film me raconte, à moi.

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tisdag, juli 24, 2007

The Blog of the Phoenix - Allez les Suns !

Je viens de voir le dernier Harry Pppppotter (l'Ordre du Piaf) et j'aimerais bien dire ce que j'en pense.
Quand on regarde toute l'histoire du cinéma, des Frères Lumières à nos jours, on remarque que...
Ttends ttends.
On la fait pas. On fait pas la review d'Harry Potter. Ca doit être le film le plus reviewé du mois, alors on ne fait pas la review d'Harry Potter.
Ah.
Ouais.
Bon

Me restent quelques questions :

  • C'est moi ou Alan Rickman s'empâte méchant ? C'est plus ses mentons qu'on compte, c'est ses bajoues. Ce gars-là conceptualise les triples mâchoires.


> > > Stop ! Spoilertime ! < < <

  • pourquoi la justice du Magenmachin n'a pas fixé quelques règles de bon sens pour son propre fonctionnement, genre au lieu d'amener un témoin bidon, aller directement chercher les preuves dans la tête de Ppppotter avec un petit Legilimens ? Et qu'on aille pas me dire 1) qu'ils ne connaissent pas le sort (Snape le connaît, allez, c'est pas un Gibson le type ! Dumbledore aussi) ou qu'ils ne font pas confiance à ce sort à cause des fausses images qui pourraient être créées par l'accusé. Ce Grand Collège de sorciers serait bien branquignol si pas un n'est foutu de lire dans la tête du mioche. Et 2) la raison "c'est un sort interdit" ne marche pas non plus vu que les sorts interdits sont au nombre de chais plus combien mais on les voit dans le Pichet de Feu. Et puis je veux bien qu'on interdise des sorts mais faudrait voir à ce que le Collège ne se prive pas des outils du métier (cf. Madame Bonbon qui a si vertueusement conservé son Doloris (Clayborne)).

  • c'était cool le fight entre l'Ordre du Piaf et les Mangemorts à côté de l'arche. Pourquoi on nous le rallonge pas un peu plus au lieu de mater Dumbledore et Nez-Coupé s'allumer des Mag-Lite dans la tronche ?

  • le patronum, c'est un sort de défense qui repousse un peu tout et n'importe quoi, à ce que j'ai suivi du cours de Mrs Ppppppotter. Pourquoi alors le Collège Branquignol (mieux que la Croisière s'Amuse) ne se pose pas la question de savoir contre qui Ppppotter se défendait ?

  • Cho Chang est mimi, si, cé vré. Pourquoi la série tourne brusquement au multiethnique dans le Pichet de Feu ? Des Bulgares, deux Indiennes, une asiate... Y s'est passé quoi à ce moment de la vie de Mame Rowlings ? Elle a marché dans les rues de Londres pour la première fois ? Elle a chopé un job d'été à Heathrow ?

  • Okay, y'a un truc magitronique qui prévient le Collège Branquignol quand le gamin fait un sort devant un Mordu. Pourquoi il s'est pas fait viré de Hogwarts quand il a fait gonfler sa tante dans la Balle au Prisonnier d'Azkaban ? Ah, stait ptêt pas un sort on me dit dans l'oreillette... Moi aussi j'arrive à faire des trucs bizarres quand je m'énerve. Et Mister Furious aussi.


  • Avra Kedavra a l'air cool comme sort, et puis c'est une pun mignonne sur Abracadabra. Vous auriez pas le même avec un peu de Doloris dedans ? Pasque là Gary Oldman il s'en va sans couiner, alors que le gamin a le droit de gesticuler et de grogneter à chaque fois qu'il meure même pas (non, toujours pas mort). On se dit y'a pas de justice merde

  • bon okay, on s'est bien marrés, mais qui qu'a piqué le carte magique du bahut ? c'est pratique pour aller pisser la nuit.Et surveiller Madame Bonbon avant qu'elle déglingue le mur.

  • J'ai pas saisi : c'est Nez-Coupé qui balade ses Dementers, right ? C'est pour ça que Ppppotter se fait moucher tout le temps. Bon, et y'a pas moyen de faire, je sais pas, un "comptez vous !" à Azkaban pour voir qu'il y a des vendus ? Et puis ce truc entier me gêne un peu : les prisonniers qui s'échappent d'Azkaban l'ont pas fait de manière super subtile à ce qu'on voit. Les Dementers étaient là, ils les ont laissé filer, donc je suppose que le principe entier d'Azkaban tombe à la flotte (hihi). Et les autres prisonniers alors ? Nez-Coupé il a pas regardé Wesley Snipes dans Demolition Man ? Il a pas besoin des autres vilains alors ?

  • Y'a un truc qui me triture depuis le IV... MAIS POURQUOI PPPPPOTTER FERME-T-IL LA BOUCHE PUTAIN !!?!

  • Okay, Emma Watson ne sait pas se forcer à rire. On remercie Rupert Grint de s'être abstenu d'essayer. Y'a personne qui connaissait une blague sur le plateau ?

  • C'est quand qu'on va où ?

  • C'est qui qui va rembourser le matos de la salle des Mystères ? Pasque ça en fait, des boules de destin pétées. Elles étaient assurées ? Y'a quelqu'un qu'a pensé à faire un backup ?

  • Des centaures ! Vous auriez pas un peu plus de centaures ? Une raouette juste au moins ?



> > > Enough, enough spoilers ! cried Gimli. < < <

...ce qui me fait méditer sur le fait que :
Finalement, le meilleur moyen de ne pas se planter dans un roman, c'est de le poser sur une base de 1) recherche personnelle sur le monde en cours 2) autres romans et nouvelles qui ont écumé les manquages et inconsistences du monde. C'est ça l'une des forces du SdA d'ailleurs : ce sentiment qu'on a que le roman repose sur une base d'à-côtés et de pré-épisodes, en plus des constantes réécritures pendant vingt ans. Bien sûr, il y a des inconstistences dans le SdA : je retiens les distances, avec des positions bizarres de Minas Tirith par rapport aux Montagnes Blanches et les tailles respectives de Fangorn et du Wolde. Mais faut aller loin pour les choper, quand même. Il faut tout poser à plat, et ne plus utiliser dans son roman que des choses et des gens qu'on a déjà utilisés à un moment ou à un autre, dans un autre oeuvre ou autre. C'est un moyen, peut-être, de ne pas se planter. Bien sûr, il est possible de tout écrire d'un coup et de quand même ne pas trop se marcher sur les pieds. Je retiens Dune comme exemple. Mais là encore, ça s'appuie sur des années de boulot.
Ptain c'est chiaaant d'écrire :(

Bon, le film j'ai assez aimé en fait. Tous les petits accrocs que je trouve au scénario, et qui d'ailleurs peuvent avoir une bonne explication dans le film que j'ai pas chopée, ou dans le bouquin que j'ai pas lu, ben ce genre de choses j'en trouve assez systématiquement dans tout ce que je vois. Donc on s'y fait. Et puis j'ai même pas trouvé vraiment beaucoup de longueurs, comme ceux avec qui j'ai été voir (mais ils sont plus connaisseurs ; moi j'ai encore mon sourire de gamin quand je le regarde). Et puis d'un point de vue visuel je le trouve bien impressionnant. Londres, la pluie, l'étage des Mystères, les différents patronus, les prises de bec magiques, ça rend bien, je trouve, ça intéresse à moindre coût. La musique j'ai pas trop suivi, je vais dl ça tantôt, mais je doute que ça soit du niveau des deux précédents. Comme le scénar, en fait, et l'intérêt général du film. C'est chiant d'ailleurs : il y avait, mon humble avis trouve, plutôt, qu'il y avait une constante amélioration dans les opus, du I au IV. La ça redescend un peu. C'est dommage. Un "épisode de transition", a-t-on conclus judicieusement. Enfinbon, on va dire que c'est le Moonraker de la série Potter, ou le Temple Maudit de la série Potter, ou le...



more to come...
c'est l'été des revious !
item : j'ai presque fini Lost in Translation
item : ouiiii... Deathnote aussi... mais ça sera court
item : ptêt Devdas ? Ou alors j'attends d'avoir vu Lagann et je fais un tir groupé

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söndag, juli 22, 2007

Blogémaaa... Blogémaaaaa ! - The Blog Remembers

Petite facétie ce soir... La review d'A Walk to Remember, qui a déjà été faite dans ces colonnes (y'a longtemps). Pasque je l'ai revu. Mais vlà : je l'ai revu en VO, d'une part, et c'est toujours bien bien mieux même si je garde toujours un script pas loin pour avoir le moindre détail (c'est les noms propres qui me chient dessus). D'autre part, comme j'en ai parlé à Chiboo (en duplex de Philly)... ben la review est en anglais aussi...

The movie was A Walk to Remember. I mean, it was a great movie. Nononononono : not what they call a great movie... RottenTomatoes has it marked at 4.1 on 10 and imdb at 6.9 on 10. But it's a great movie in the sense that i understand it : merely, it's a movie i enjoy. You see, it's adorable Mandy Moore seducing badboy Shane West in the most... Christian way. Well, that's not the good part :) Everybody understands it as a Christian movie and watched it accordingly, and it's how it was meant to be watched. Maybe it's in tune to American expectations, and maybe even more to Jamaican ones... But here in France, shooting a openly-labeled Christian movie is one of the best way to make a commercial hit... not. Even by me, who's arguably alot more Christian than your average frog, it's quite deterring to put morals in yout movie that are so full of themselves you could spit inside and watch your spit being canonized.

But anyway, it's never been the reason i watched, and enjoyed wholly, this movie. First and foremost, Mandy Moore is soundly, holyly, fantastically, insanely, joyfully and thoroughly cute. Yay, sounds shallow for a reason to like a movie. But then it's not only Mandy Moore being pretty, it's Mandy Moore corresponding precisely in her looks, acting and representation to what i would've expected for her character, and all the people i associate to her character. It's like she transcends the movie to represent a kind of girl you could search a thousand days and fall flat on your face in the end. That's one of the best way i know to say i like her acting.
Then i found the scenes not so well weighed between themselves, but each is well done on its own. The dialogue are alright, with some flashes of wit i particularly like to hear in movie --it's so damn scarce. Some scenes are just plain clever. The characters are not balanced and were not meant to be : it's the story of a couple, and in the couple, of one girl. Many scenes involving friends sound phony or downright inane, but it's okay cause basically they're just outsiders in their own right. Never has the script have the story drift too far from a genuinely fine love story, or have the characters behave freakishly, and never does the director indulge in overdoing. Or at least i felt so, call me stupid.
Finally, and some of a big finally, i liked that soundtrack. Or rather : i liked Switchfoot's bits in the soundtrack, cause Moore's sirupy teen pop just creeps in the underskin of my very existence and screeches messages of mass murder. Her later opus and covers are more to my tastes, i can say i like them, too ; but what to say about Switchfoot's last album, which is kind of my craze nowadays. Now i read today that they are famous as a Christian rock band, and that label is ready to drive me mad. I for myself didn't get any holy call in their music or lyrics to go on to crusade against the sinful and the wicked, and i feel happy about it.

So that's what makes me turn a blind eye to some easiness in the plot and the overall Christmas-fable flavour of the act. It's a romance, come on, it has to be sweet somehow.



more to come...
item : une reviou de Death Note...

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söndag, juli 15, 2007

Pan ! t'es mort

La fin du Labyrinthe de Pan me laisse... frustré de ma victoire. Frustré de mon film. Il ne va pas. Ca ne va pas. Il y a quelque chose, bien au-delà de toutes ses qualités que soulignent les critiques, au-delà des vingt-deux minutes, mille trois cent vingt secondes d'applaudissement que Cannes a offert à la projection, bien au-delà de toutes ses remarques tout à fait crédibles et intelligentes, très bien tricotées, que toutes les sommités de la review cinématographique ont chanté au sujet de ce film, de son réalisateur, de ses couleurs, de ses sons, de ses personnages... Au-delà ? Non, non, pas au-delà : en-dessous. Il y a quelque chose, en-dessous de tout ça, qui me ronge à l'intérieur. Ou plutôt je me corrige encore : il n'y a pas quelque chose en-dessous de tout ça qui me ronge. Il y a en-dessous de mon esprit, vers le bas de mon esprit, qui se révolte, et qui fait que ce film me ronge. Une racine en moi. Une fibre primaire.
Ca me... met presque en colère, ce film.

"La réalité est terrible, les enfants ont bien de la chance puisqu'ils sont assez cons pour s'enfuir dans des univers surfaits et freudiens qui leur font passer le temps. D'ailleurs, quesqu'ils ratent, puisque quand ils meurent ils rejoignent leur putain de monde alors que les adultes, eux, se coltinent la réalité. Ah ! et au fait : il n'y a pas d'issue à la réalité."
...
Et j'aimerais avoir une pensée pour nos chers amis qui sont venus réalité.
Johnson passe à Edwards qui réalité relance sur l'autre réalité aile pour Briggs et réalité.
Mixez les carottes et les navets réalité et incorporez-y la crème réalité et puis réalité, réalité.
Bim bam réalité tsioui réalité zaoei zeoirnh réalité er aiunbre iunezr réalité breonoin réalité papapa réalité réalité réalité réalité réalité réalité réalité réalité réalité.

Il n'y a que la réalité dans ce film. Juste, seulement, que la réalité. Et d'autant plus que la fille essaye d'y échapper. Il y a toujours la réalité, la réalité, la réalité jusqu'à la nausée. Plus loin même, c'est une présentation d'autant plus factice et cruelle de la réalité qu'un fantastique faiblard et fuyant est là pour la réhausser. Ce film c'est comme son sadique méchant (le génial Sergi Lopez), qui met en jeu un impressionnant jeu sadique, qui sadiquement permet à un bègue de s'échapper s'il ne bégaie pas, et sinon il sera sadiquement mis à mort. Dilemne intéressant que de rapprocher la délivrance du prisonnier, en dans le même temps lui faire éloigner lui-même cette délivrance parce le fait même qu'il s'en rapproche. Je redis ça : plus il se rapproche de cette délivrance, plus il est nerveux, et plus il est nerveux, plus il s'en éloigne.

Et donc ce film c'est ça : plus le spectateur veut se délivrer de la réalité, plus il essaie de se plonger dans le fantastique. Et plus il essaie de se plonger dans le fantastique, plus son esprit est ramené, plongé, traîné, désarticulé dans la réalité. D'ailleurs la délivrance est futile : le film se termine sur la réalité, par sur le fantastique. D'ailleurs il avait commencé par la réalité.
Dans ce combat-là, qui occupe la plupart du film (on ne se penche pas trop sur le combat d'une nation entière contre elle-même), le fantastique n'a même pas l'illusion de pouvoir dire son mot. Il n'est là que prostré, maîtrisé, au service d'un discours sur la mocheté de ce qu'il y a. Et je ne dis pas qu'il faudrait fuir la réalité dans le fantastique, c'est pas la question. Je questionne : quel est l'intérêt de condamner le fantastique aux yeux de tous en le mettant en scène dans un combat déloyal ? Le réalisateur est mexicain mais je trouve ça espagnol : ce film c'est une corrida. On admire le fantastique, on le trouve beau, poétique, impressionnant, on se fait peur en le voyant, comme ça, pour le plaisir, on le respecte du menton, on fait des jolis textes parce que hein, la Trrrradition, mon vieux, l'écccclat des moooondes meeeerveilleux où se peeerdent les enfaaants ; et puis bon quand même... il est là pour se faire buter, buter de la manière la plus jolie qui soit, mais buter. Il est là pour crever, le fantastique. Bien guidé, bien contrôlé, sous surveillance, d'ailleurs s'il ne se comporte pas comme prévu, on le fait sortir de l'arène et là sa mort est beaucoup moins glamour.

C'est ça, ce film : c'est une mise à mort glamour du fantastique sous les yeux ébaubis d'un public réalitaire. Et puis on y reviendra le dimanche, quand on aura la tête à ça, on viendra le voir se faire taillader la nuque, tendre la langue, se battre contre un professionel de l'abattage dans un combat qui n'est pas le sien.

C'est bon, ça. Ca mérite bien vingt-deux minutes de clap clap. Comme à l'arène.

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lördag, juli 07, 2007

Blogorama - Ecoutez les cris

Ecoutez les cris !
Ecoutez l’hymne !

Les furies ont déchiré leur chair,
Ca y est !
La mort arrive !
Elles courent,
Il est temps qu’on les suive

Ecoutez l’hymne,
Les jeunes filles qui ne savent pas,
Les garçons qui les draguent assidûment,
Et le vent qui les enveloppe de tendresse,
Ecoutez l’hymne qui annonce
Leur départ à tous, et qui les éloigne,
Loin au loin où ils seront heureux ensemble,

Vous, vous suivrez les furies,
Ecoutez l’hymne,
Déchirez votre chair,
Saisissez-vous de votre esprit,
Et tordez-le

Vous avez le temple,
Détruisez le temple ;
Vous êtes le temple,
Immolez le temple.

Prenez soin de vous,
Qu’il ne reste un morceau de votre corps
Que vous n’ayez supplicié,
Prenez grand soin de vous.

Et quand vous ne serez plus rien,
Quand vous aurez perdu
Jusqu’à la sensation de la douleur,
Quand vos derniers brins de conscience
Seront tourné vers le repos,

Sachez que les furies sont là,
Que la mort les précède,
Que son sourire vous invite,
Que son chemin s’ouvre,

Et là, à cet endroit-là, baissez les yeux, je suis là, prostré,
Et je n’arrive pas à les suivre,
Et je n’arrive pas à les suivre,
Et je n’arrive pas à les suivre,
Mêmes les furies n’ont pas voulu m’épouser,
Je veux vivre.

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torsdag, juli 05, 2007

géblographie - blogstulat

Je tiens à faire un post sur un truc que je viens d'apprendre en méthodologie. Une méthode de plan, en fait. Et je tiens à le faire pasque putain, c'est pas si souvent.

La méthodologie que j'ai utilisée jusqu'à maintenant me vient de ma première année de DEUG d'Histoire, où grâce à des sergent-instructeurs du genre Oudart et Duyrat, des Maîtres de Conf. au CV pas spécialement impressionnant (c'est pas Poussou ou Tulard), mais qui en sous-main ont fait pas mal de boulot pour nous reformer la gueule. Grosso modo, en ce qui concerne le plan, ça reste tout à fait reconnaissable à quelqu'un qui se souvient de sa Première, et demanderait pas beaucoup d'effort à quelqu'un qui prépare son brevet :

  1. accroche, le truc léger-littéraire qui doit fixer le niveau de langage, le style et l'intérêt du lecteur pour le reste du texte

  2. présentation du sujet, des documents, à gros traits ; un petit effort peut être placé sur l'historiographie entourant la spécialité

  3. contexte historique, géographique et littéraire le cas échéant

  4. analyse du sujet ou des documents : c'est là qu'on commence à travailler. une bonne analyse, c'est hiérarchiser dans la masse de renseignements, et les structurer les uns par rapport aux autres, selon une analyse poussée, mais sans les renseignements fournis par le corps du texte ; en gros c'est un brain-storming intelligent pour voir quels sont les points à commenter ou décrire

  5. problématique : de l'analyse, la sélection des points importants, découle naturellement la problématique ; la problématique c'est la grille de lecture, c'est l'angle d'attaque du texte. On ne lit les événements ou les documents que sous un certain angle, et cet angle est choisi en fonction de la hiérarchisation opérée dans l'analyse. A bon choix d'événement, bon choix de problématique. La problématique n'est pas forcément une question, mais enfin normalement, le sujet est intéressant parce qu'il offre un paradoxe, parce qu'il présente des événements inexpliqués ou des constats surprenants. D'où la question.

  6. le texte entier répondra à la problématique. Il faut donc annoncer comment on va y répondre. En général, une problématique est articulée en plusieurs parties, auxquelles répondent les parties du texte. Naturellement, la conclusion arrivera, en reprenant les conclusions établies dans les parties du texte, à une réponse à la problématique.



Vi mais valà, on fait pas comme ça chez mon prof. Pasque chez mon prof on est géographes, nous monsieur. Donc j'apprends à faire le géographe. Pourquoi que maintenant ? Ah mais pasque la nuance est nuancée :

  1. un constat : quelque chose, donc, d'incontestable, c'est un état des lieux scientifique. ça correspond à la présentation, le contexte et l'analyse

  2. un paradoxe : pasque le constat, l'incontestable, débouche sur une situation paradoxale, d'où le questionnement scientifique, le ptit frisson du "attttention là y'a queutchose à trouver

  3. une problématique : c'est ce qui découle très directement du paradoxe : c'est le sujet, l'important, le cœur du texte : pourquoi quoi, au fait ? c'est pas une répétition du paradoxe, c'est le fruit d'une courte réflexion sur le paradoxe pour le préciser, le délimiter et le définir.

  4. un postulat : et c'est là qu'on découvre : le postulat, c'est une pré-conclusion ; je m'explique : la conclusion concluera, le postulat propose une explication qui ne découle pas encore de la recherche, du texte, mais d'une... perception de la problématique. C'est l'explication, postulante, de pourquoi le paradoxe tient, par quoi le paradoxe peut-il devenir pas-paradoxal. C'est le "fil rouge", "l'intrigue", qui, annonçant la conclusion, donne envie de parcourir la réflexion du texte jusqu'à cette conclusion.



Donc, euh, vlà, j'ai déjà essayé de bien le poser à plat. Maintenant, ben, quand foyalé, foyalé.

tisdag, juli 03, 2007

Miyazablog - Delivery Service

Oui, Delivery Service. Tout simplement parce que Kiki's Delivery Service, ou plutôt le titre original Majo no Takkyubin, est bien moins niaiseux et bébête que "Kiki la Petite Sorcière". Comme si, bizarre, encore une fois, les distributeurs n'avaient pas saisi le public potentiel et axé leur campagne de vente sur les plus basses couches d'âges.
Et, même si MnT (comme on va l'appeler, hein) me fait moins l'effet d'être à double sens, ou trompeusement innocent, comme par exemple Totoro ou encore moins les autres Miyazaki, c'est quand même pas Martine à la ferme. Pourquoi d'ailleurs ?

Pourquoi ? Et bien parce que...

\here be spoilers\

Parce que les sujets abordés sont assez matures et assez mûrement présentés. L'adolescence, la différence, regarder les autres filles pour voir comment elles sont habillées, vouloir ressembler à la jolie dame, bien aimer les grand'mères et les gentilles dames, bon ça, c'est rebattu. Mais la gamine qui se rend compte que finalement peut-être qu'elle est pas faite pour faire le métier qu'elle a toujours voulu faire, c'est un constat d'échec relativement bien pensé. Les problèmes de communication dans la société, ça on pouvait s'y attendre venant de Miyazaki. Mais l'absence de... d'adversaire, fût-il les personnages eux-mêmes, oriente plutôt le spectateur loin de l'intrigue -- en fait, ce qui m'intéresse dans cet opus, c'est plutôt le traitement. Et comment vous l'exprimer mieux que de dire

\enough spoilers already\

pu-tain ste ville qu'elle est ma-gni-fique



C'est le pied intense de voir la caméra se balader sur les chefs-d'œuvre de l'équipe Ghibli. La ville est magnifique.

Ca m'en ferait pleurer. Mais c'est pas tout : la scène qui m'a le plus coupé le souffle est infime, mais le plan est surprenant, très clair après des plans plutôt sombres : le lac aux bouleaux.

La lumière est réservée au second plan, le premier étant occupé par des troncs de bouleaux, donc de couleur blanche mais laissés dans l'ombre... Assez merveilleux. Mais c'est vraiment la ville qui fait le tout de ce film.


Avec ça, comme toujours, les personnages sont bien crédibles, naturels, réagissent pas de manière aléatoire ou seulement pour plaire à l'auteur, et sont alternativement crognons et abrupts comme il va bien (mention double pour les répliques "De quoi tu tplains, t'es toujours en vie que je sache" et "Kiki regarde c'est moiiii !"). L'intrigue est modeste mais possède assez de structure et d'événements pour maintenir l'intérêt ; m'enfin c'est pas Die Hard, hein, c'est tout doux. Et puis la musique remplit son office sans faillir à l'image, ce qui nécessite qu'elle soit au-dessus de la moyenne. Enfin, on a une petite dose (de rappel) d'engins volants, pasque bon, c'est Miyazaki.

En note globale, MnT fait partie de la catégorie crocrognon des studio Ghibli, et, sans arriver au niveau de Totoro dans le genre, il ne faillit aux studios. Et, dois-je le répéter, la ville est magnifique. A bouffer.

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måndag, juli 02, 2007

Everybody knows that a bird is a nerd - langages

Les informaticiens sont des oiseaux. Plus précisément, des moqueurs :



Le moqueur (notamment Mimus polyglottos, le mockingbird) est un oiseau des Amériques fameux pour sa capacité à imiter le cri d'autres oiseaux, mais aussi d'autres animaux, et même des sons mécaniques.

Pareil pour l'info. Tenez, ces derniers temps je peux imiter :


Bien sûr, comme le mockingbird, y'a un problème : seuls les humains sont capables de confondre les originaux et les imitations de chants d'oiseaux ; et seuls les non-initiés peuvent confondre les différents chants de l'informaticien et les originaux.

A l'instar du mockingbird aussi, l'informaticien chante fort, souvent, et rapidement. Les femelles de l'espèce ont un répertoire de langages aussi important que les mâles, mais chantent plus discrètement et moins souvent.

Enfin, les mockingbirds comme les informaticiens ont des langages propres, qu'ils utilisent dans les communications spécialisées avec leurs congénères - le function-attributes-loop en étant une forme commune.


De cette manière qu'un informaticien est un oiseau, je déduis, affirme et conlue que les oiseaux sont des informaticiens. Cqfd.