tisdag, augusti 28, 2007

Elizablogtown III - Premier Role Masculin

Un petit mot supplémentaire sur Elizabethtown, après ce premier, et ce second.

Plus je le vois, en fait (et ça doit faire la quatrième ou cinquième fois, c'est beaucoup pour moi, je ne reregarde pas souvent mes films), et plus j'apprécie les petites choses pour lesquelles je l'aime, en même temps que je suis de plus en plus gêné par les petites choses qui mé dérangent.

Cette fois-ci, aussi, j'ai vu la version originale, qui, en fait, n'est pas très différente de la version doublée --c'est donc un très bon doublage, pour ce que ça vaut.

L'une des choses que j'ai le moins appréciées, en fait, c'est le premier rôle masculin. Orlando Bloom. Principalement pasqu'il passe le film entier avec un sourire crétin collé dans les joues, les yeux légèrement écarquillés. Il n'arrive pas à faire passer de tension dramatique. Même quand il s'énerve. Même quand il tente de se suicider. Rien, il a toujours un visage et une expression figée de vague sourire, effet crétin. Ce qui est intéressant d'ailleurs, puisqu'il venait de tourner Kingdom of Heaven, où, notoirement, il sourit pas une fois.

Le point plus embêtant encore, c'est qu'il n'y a là aucune erreur de casting. Cameron Crowe voulait absolument Orlando Bloom pour le rôle. Quand celui-ci n'a pas pu, Crowe a tenté d'autres castings, pour finalement retarder son film pour pouvoir le shooter avec Bloom. Les autres rôles envisagés étaient :

Ashton Kutcher (L'Effet Papillon, Punk'd)
comment y'a paaaas moyen ! en fait Ashton Kutcher, dont la présence multimédia est quand même marquée par son rire d'abruti et ses idées débiles, m'a déjà gâché l'Effet Papillon avec sa gueule de "ah mais gne sais pas chi spasse"... d'ailleurs le rôle était mal écrit, le type ne *comprend pas* qu'il commence une vie après l'autre, et *maintient* son "ah ben je sais pas que c'est une autre vie alors je considère que les gens savent de quoi je parle" et sa putain de persistance à faire les trucs les plus cons possibles... enfinbon, ça collait bien au Kutcher de Punk'd : épanouissement intellectuel du ver annelé. Je crois qu'Ashton Kutcher m'aurait gâché le film tout à fait complètement
Sean William Scott (Stifler dans American Pie)
Stifler aurait pu prouver un talent pour le drame... euuh mais j'en doute
James Franco (le fils Osborn dans Spidey, qui est aussi le héros de Flyboys)
James Franco a un peu une tête de bogoss passe-partout, mais ça aurait pu marcher. il a quand même plus de tension dans son visage qu'Orlando Bloom, mais il sait faire avec cette gueule souriante de péquenaud qu'on associe si bien aux jeunes cons... ç'aurait pu marcher

Chris Masterson (qui joue le petit frère du héros dans le Mariage de Mon Meilleur Ami, et qui chante une chanson en ayant avalé de l'hélium... il a grandi pour devenir un sosie de Orlando Bloom)
alors là je connais pas... mais physiquement il ressemble, et je suppose qu'il a moins de carrure qu'Orlando Bloom, moins de présence... je l'ai vu que dans MBFW

On voit que je trouve les quatre choix un peu nazes-nazes.

En fait le point commun c'est que ce sont des acteurs de comédie. Même Ashton Kutcher, qui a joué dans des drames, est un bouffon depuis MTV. Moi j'aurais plutôt vu des acteurs dramatiques qui touchent un peu de comédie. Bien sûr, il faut que l'acteur soit jeune, qu'il puisse avoir l'air désespéré, mais qu'il ait cette folie en lui qui revienne à la fin du film.

  • Un premier choix serait John Cusack, mais il est trop vieux. Pourtant, ce serait le bon mélange. John Cusack, en fait, c'est Orlando Bloom en réussi.

  • Un deuxième serait Jake Gyllenhaal, mais là on manque un peu de registre comique et léger... Je doute pas pourtant que l'acteur soit à la hauteur. (un problème cependant, Gyllenhall & Dunst sortaient ensemble mais on rompu en juillet 2004, soit au début du tournage...)

  • j'aurais bien vu Mark Ruffalo, pasque je viens de le revoir dans Rumor Has It...

  • un quatrième pour la route, on aurait pu voir, chais pas, Shane West ou Steven Strait. Mais je suppose qu'il fallait quelqu'un de cher quand même.

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måndag, augusti 27, 2007

Jennifer Anisblog

Suite du Cycle Jennifer Aniston. Ce coup-ci, deux d'une traite. En fait pasque le premier ne m'a pas plu... tellement pas plu en fait que j'ai même envie de le retirer du Cycle.

Ce premier, c'est Derailed, qui est un thriller un peu malsain et surtout mal fait. La recette est simple et efficace : on prend un cast connu, on le met dans une situation totalement improbable, on suit des aventures à un sens où quoi qu'on pense, l'histoire se déroule sans qu'on en contrôle le flux (ça fait pas tellement de sens dit comme ça, mais jme comprends), puis on sort un GROS rebondissement sur lequel tout le scénar tient en équilibre, on fait comebacker le vilain pour rajouter vingt minutes, et on finit par montrer comment les gentils en fait sont plus malins que les méchants. Pasque jusque-là, putain, quesqu'ils était cons, les gentils.

Comme cast connu on a Clive Owen, dont j'aime bien la tronche, et heureusement pasque quelque soit le film ou la scène il garde la même expression, et quand il essaye de sourire ça fait un peu craquer son masque, c'est bizarre. Il fait à peu près exactement le même jeu que dans, par exemple, Children of Men, et peut-être 100 % des autres films que j'ai vus de lui. Son personnage est vraiment pas aidé, il y a 15 000 choses que n'importe qui aurait faites dans sa situation, ça tient pas. On a ensuite Jennifer Aniston, et j'en parle plus loin. On a en troisième Vincent Cassel, cocorico, qui ne prouve rien puisqu'il reprend son rôle de méchant vicieux et malin, avec toujours le même sourire sinistre, totalement du genre François Toulour. Plus loin dans le cast on a deux rappeurs, dont il faut souligner la participation active à l'intrigue (hum), j'ai nommé RZA (qui joue pas trop mal... sauf que son accent est à chier... mais j'aimais bien le Wu Tang Clan du temps où) et Xzibit (ouais, ouais).
Jennifer Aniston qui est peut-être l'intérêt de ce film, pour la première fois fait la méchante. Avec un visage et un jeu plus sombres, plus vieillis, plus froids. Elle s'essaye à l'inquiétude, aux couinements terrifiés, etc.. Assez bien, assez bien de la voir sous un nouvel angle. Mais ça méritait pas un film entier avec du remplissage tout autour.

Dommage.

Rumor Has It (La Rumeur Court) maintenant, est d'un tout autre genre... et beaucoup plus intéressant dans son genre à lui. Traditionnellement, les thrillers sont beaucoup plus pêchus et appréciés que les romances... Mais, quand Derailed est un thriller classique et vite fait, Rumor Has It est une romance atypique et appliquée. En fait, c'est de Rob Reiner, le réalisateur de Quand Harry Rencontre Sally (entre autres, hein, mais la correspondance est intéressante).

Voilà donc une petite histoire dramatico-romantique, une jeune femme qui va se marier et se pose des questions sur son fiancé, puis sa soeur qui va se marier, sa mère, son père, sa grand-mère, et caetera. Un peu comédie de moeurs, un peu drame familial. Tout un peu, en fait. Pas vraiment prononcé pour un genre ou l'autre. Ca peut agacer, mais je trouve que le mélange se goûte bien. On a pas trop de tout. On a peut-être pas assez de chaque, mais je préfère rester sur ma faim (ce qui me donne envie de regarder un autre film) que d'être écoeuré (ce qui me donne pas envie de regarder un autre film).

La jeune femme, c'est Jennifer Aniston. ... ... ... ...
AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH
Jolie comme un coeur, les cheveux franchement lourds, brillants, lisses, magnifiques, plus maquiléée que dans d'autres rôles, un visage qui pleure ou qui sourit facilement et naturellement (c'est l'actrice qui fait ça), beaucoup de mouvements de sourcils (bien joués pour la plupart), beaucoup de visages de faux "je vais bien, tout va bien" qui, bon, sont alignés en rangs d'oignons, mais ça passe pasque je trouve l'expression fine et craquante (comme des Springles Hot & Spicy).

Le premier rôle masculin c'est Kevin Costner et son personnage s'appelle Beau (c'est pas pratique, ça ?). Là on a la critique un peu difficile pasque c'est quand même Kevin Costner, il rentre bien dans son rôle, il l'occupe entier, jusqu'à ce qu'on ait l'impression que le rôle est franchement trop petit pour lui... Et pourtant, en vieux beau décontracté mais un peu écolier pourtant, il convient parfaitement : c'est ce genre de charme tranquille et pas tout à fait sophistiqué, une séduction de fatigué, avec quoi il fait son pain maintenant, le vieux Costner (sauf dans son prochain où il fait un serial killer... pourquoi pas...).

La grand'mère c'est Shirley MacLaine... Une actrice plutôt connue pour ses rôles de grand'mère, j'ai l'impression, et... et pour ses opinions new age, mais c'est la Wikip qui prend possession de moi, là. C'est surtout son rôle qui me fait plaisir, en fait : une mémé fashion qui refuse qu'on l'appelle grand'mère et quand elle veut causer à sa petite-fille, elle lâche à son fiancé : "Mon gars, va jouer avec ta bite". Cha-rmante. Je trouve que c'est un bon rôle, mais je ne peux pas dire si c'est du grand jeu, vu que je ne l'ai vue que dans ce rôle. Ca paraît, au moins.

Ledit fiancé c'est Mark Ruffalo, avec la paralysie faciale qui lui fait tout prononcer à droite. Il fait pas mal de seconds rôles de ce genre : c'est l'inspecteur dans Colateral, le copain de Kirsten Dunst dans Eternal Sunshine of the Spotless Mind, un des soldats dans Windtalkers, et j'ai rien vu d'autre de lui (je crois... ah, et c'est lui qui fait l'adaptation de Et Si C'Etait Vrai).

On a aussi Mena Suvari en petite soeur, c'est la lolita dans American Beauty, et la sage dans American Pie. Perso j'aime pas sa tête, mais là elle joue son rôle de petite folasse, sans plus, sans moins.

Le père c'est Richard Jenkins. Non, non, il est pas connu, il a même pas sa bouille en médaillon dans l'imdb... Mais attendez, on le connaît : il a joué dans Fun With Dick and Jane (Braqueurs Amateurs, c'est le boss), dans Shall We Dance (hum...) ou Intolérable Cruauté, dans The Core aussi (pas connu mais putain ce que c'est qu'une merde), dans Me Myself & Irene (Fous d'Irene) ou même Mary à Tout Prix... Putain, il a même joué dans Un Divan à New York, Wolf et... Silverado !! (avec des morceaux de Costner dedans... son premier succès en fait, deux ans avant Les Incorruptibles) (d'ailleurs en fait le premier film où Kevin Costner aurait dû percé c'est The Big Chill, qui est en train de m'arriver maintenant, un rôle pour lequel il avait décliné le principal rôle de WarGames, all time favourite, qui allait bien entendu atterrir sur Matthew Broderick... si Costner avait pris ce rôle de , l'histoire mondiale en eût été indiscutablement, profondément et radicalement changée)

Voilà donc le cast qui fait.

.......................> > > Spoiling freely through infinity < < <

Le scénar est relativement intéressant : en 1967, le film The Graduate raconte l'histoire d'un Bac +4/5 (...euuh... graduate quoi...) qui se fait séduire par une femme de 40 ans, pour tomber amoureux de la fille de cette dernière et s'enfuir avec elle le jour de son mariage (à elle) (à noter le premier vrai grand rôle de Dustin Hoffman, et le célébrissime "Mrs Robinson" de Simon & Garfunkel). En 1997, une jeune fille apprend que sa mère, morte il y a longtemps, aurait eu une liaison just'avant son mariage avec son père, avec un certain Beau Burroughs. Ce Beau Burroughs était pote avec Charles Webb, l'auteur du roman dont le film est une adaptation. Comme elle ne ressemble pas à son père, elle se persuade que sa mère, sa grand'mère et ce Beau Burroughs sont les trois vraies personnes dont le roman s'inspire.

Elle va le chercher, le découvre mignon comme tout, et dans sa confusion (et pas mal d'alcool), elle passe la nuit avec lui. Le lendemain, et c'est là que ça devient plus intéressant pour le scénar, Beau Burroughs (qui a confirmé qu'il est bien l'inspiration du livre, et donc l'amant de la mère et de la grand'mère, mais qu'il ne peut pas être son père) l'invite à rester avec lui (en fait, à vivre avec lui, mais d'abord à aller à un gala avec lui), en lui en mettant plein les yeux avec son flouze, et en lui parlant d'aventure dans la vie, de piquant, car si on ne vit pas avec folie, "la vie n'est qu'une suite de jeudis mis à la suite les uns des autres". Au gala, le fiancé de la jeune femme la voit embrasser le vieux Beau, casse méchamment (d'un point de vue général, le rôle du fiancé est bien écrit : il est timide quand il faut, et en colère comme il faut), et elle se rend compte qu'elle n'a jamais voulu vivre qu'avec lui.

La fin est en fait plusieurs fins, une pour chaque arc, squi fait qu'on a un peu l'impression de rebondir sur le tarmac, mais ça va. Mais ce qui m'intéresse particulièrement dans ces arcs, c'est de voir que Beau, qui à la fin du film se retrouve avec sa queue sous le bras, s'est non seulement tapé trois générations de la même famille, mais en plus s'est fait saigner par les trois : par la grand'mère quand il s'est enfui avec la mère, par la mère quand elle s'est enfuit avec son mari (contrairement au roman, le Graduate n'arrive pas à arracher sa copine à son mariage), et par la fille quand elle retourne chez son fiancé. Sans qu'il ait trop rien demandé, sauf bien sûr ce moment intéressant dans le film où il invite la fille à rester (et qui lui permet de ne pas être une totale victime, honneur douteux). Tout ça parce que la première voulait s'encanailler avec un jeunot, la seconde voulait se taper une dernière fois autre type que son mari, et la troisième perdait complètement les pédales. Ou comment trois générations de femmes ont démembré la vie d'un homme.

Mais c'est pas misogyne, ni même sexiste : il n'y a pas là de camps selon le sexe. Il y a plutôt ceux qui ont fini avec la fille, et les autres. Comme dit le père de Jennifer Aniston : "I got your mom. He didn't". On a donc toute latitude d'entrevoir les douleurs des deux "qui l'ont eue", le père et le fiancé, mais le vieux Beau... Je suis pas d'accord avec le traitement qui a été fait du Beau dans ce film, ni de la légèreté qui est pardonnée aux personnages féminins : c'est pour ça que je le trouve intéressant.

.......................> > > Spoilers end here < < <

Après ça, on a des moments marrants (tout le début, en fait, à côté des pleurnicheries d'Aniston), surtout dans la voiture et au dîner. Ce qui découpe assez bien le film en moitié humour et moitié émotion (le découpage se faisant à peu près à la 44', avec une dernière élocution de "blunt testicular trauma").

Ah, et puis la soundtrack : pas fracassante (à part le passage obligé par "And here's to you, Mrs Robinson, Jesus loves you more than you will know"... A propos, les paroles de la chanson n'ont rien à voir avec The Graduate ou Rumor Has It... domma-aage). Cependant, y'avait du piano-bar bien bien qui m'a tendu l'oreille, alors j'ai été chercher, pour découvrir Nellie McKay (ça se prononce "Ma Caille" :)), pianoteuse-chanteuse mimi dans la vague de Norah Jones ou McKrall, mais TOUT A FAIT différente, militante, rigolote, et dont le style prend résolument toutes les directions possibles. Regardez donc son rap, ou écoutez une chanson (pas dans la même version) de la soundtrack d'un Grey's Anatomy :

Vraiment trèche bien.

En définitive, une comédie de moeurs comme j'aime, pas un filmaniston dans toutes les règles de l'art, mais pas loin ; avec une bonne bouille, une histoire un tantinet complexe, des sentiments justes et pas trop baveux, et une fin qui me laisse un peu voire beaucoup nostalgique.

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onsdag, augusti 22, 2007

Weblogmics Mix

J'ai quand même cette petite fascination pour les webcomics... Je vais pas trop m'allonger là maintenant, mais j'aimerais faire une courte notice.

Envie de parler des pseudo(auto)biographiques. C'est un type de webcomics qui raconte l'histoire d'un groupe d'amis, avec souvent un personnage principal qui cède facilement la première place à ses acolytes.

En général, le format est celui d'une planche de trois à dix cases (rarement plus de cinq), avec un format narratif, contrairement au format gag-a-day de Luann, Calvin & Hobbes ou Peanuts. Narratif, c'est-à-dire que, bien que la planche repose sur un humour qui se suffit à lui-même, l'intérêt principal du strip est que l'histoire est continue, c'est-à-dire qu'elle se suit d'une planche à l'autre sans que les planches soit suspendues dans l'espace-temps comme des connes (encore une fois, c'est le cas général dans Peanuts ou Calvin & Hobbes, mais pas dans Liberty Meadows ou Tintin)

Je partage ensuite ces webcomics en tranche d'âge, ou plutôt situation du groupe. En effet, les webcartoonists parlent en général de situations qu'ils vivent ou viennent de vivre ou encore ont vécu. Le vécu est un combustible facile à utiliser, authentique et abondant. Et puis, l'autobiographie romancée a été la source de mon premier et principal coup de cœour webcomical : Something Positive.

Something Positive raconte la vie de Davan Macintire, un Texan exilé dans les faubourgs de Boston, entouré de deux filles, Aubrey et Peejee, de son meilleur copain Jason, et d'une pléthore d'autres personnages, ex, copains, copines, copains de copines, copines de copains de copines, patrons, collègues et animaux de compagnie (dont l'infâme et adorable Choo-Choo). La plupart des personnages sont inspirés, plus ou moins directement, de gens que R.K. Milholland, l'auteur & dessinateur, a connu, ses amis d'enfance, etc. Le ton de la série est ce qui a captivé mon attention depuis le début : c'est humouristique, y'a de l'humour aussi, et en plus c'est fait pour être drôle. Mais c'est avant tout violent, féroce, sanglant, cynique, pessimiste (surtout Davan), sensible, authentique avec des touches de surréalisme, et même sage. Très sage, très pensif. Mais la plupart des situations sont cocasses, exagérées, voire dégueu (cf. le personnage Ollie qui s'occupe des tous les besoins de son oncle grabataire incontinent et puant qu'il vénère, jusqu'à devenir son esclave sexuel pour recevoir son héritage). C'est d'ailleurs ce qui fait habilement ressortir les événements plus tristes, voire déchirants (je dis pas qui va mourir, mais déjà le meilleur ami d'enfance de Davan, Scotty, s'est suicidé, et son premier amour, Rose, est morte avant le début du strip). Bon, ça reste quand même de la moralisation tordante la majorité du temps, et la plupart des gags sont des exagérations de situations, souvent cruelles et drôles, où les amis de Davan tentent de se venger ou de se défendre des comportements absolument révoltants des personnages qui les entourent.




Something Positive est de la catégorie "jeunes professionnels", puisque les personnages principaux sont tous ou presque des jeunes adultes actifs, à part dans les flashbacks. Dans cette même catégorie, on a aussi le défunt Queen of Wands, qui ressemble beaucoup à Something Positive, dont les auteurs sont amis, et dont l'héroïne fait maintenant partie du cast de Something Positive. On a encore Home on the Strange, qui se concentre encore plus sur le côté geek & jeux de rôles que Something Positive (ou c'est certains personnages seulement), et Striptease, qui est centré autour de trois dessinateurs de comics (de vrais comics). Je rajoute Least I Could Do, qui ne répond pas au même format puisque c'est en général du genre gag-a-day, mais l'histoire est continue et se concentre sur deux collocs et leurs deux amis, tous jeunes actifs et subissant les délires de Rayne ; avec beaucoup de nanas et de références SF à l'intérieur.

Queen of Wands :


Home on the Strange :


Striptease :


Least I Could Do :


Une seconde catégorie concerne le lycée. Pas tellement différent de l'autre, simplement, c'est en général plus nerveux, plus rapide, sans trop le longs arcs, et les sujets sont plus basiques. Je compte au moins Penny & Aggie que je suis plus (trop redondant, trop... trop... trop d'histoires de lycée. ça correspond assez bien à How to Deal) et Lowroad 475 (plus drôle, plus débile et mieux dessiné...).

Lowroad :


Une troisième catégorie, étonnament sous-représentée (au moins dans mes lectures), c'est la catégorie "college", donc sur des faceux et leurs histoires. C'est toujours une bande de potes, ça se concentre toujours sur quatre ou cinq personnages principaux (dont trois copiaules), et ça correspond aux college flicks, de Road Trip aux Lois de l'Attraction (attention c'est pas le même genre). Pour cette catégorie, on a Matriculated.



Nota : J'ai bien sûr demandé aucune autorisation de reproduction et je fais de la pub illégale... Mais j'ai mis les sites ! Ca va, hein, ça va ? Don't sue me, i'm poor.

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måndag, augusti 20, 2007

Blogaround Guys

Sors de Knockaround Guys, un ptit film (court et pas ambitieux), une comédie qui tourne drame sur la fin, un mob movie qui ne résoud rien mais se laisse voir.

En fait, le principal point du film, c'est son cast. C'est un bon cast. En quatuor principal, le sniper Jackson (Barry Pepper), Richard B. Riddick (Vin Diesel), Seth Green (on parle tout le temps de lui) et Andrew Davoli (qui a joué à droite & à gauche, mais c'est la première fois que je le vois... il va falloir que j'épluche sa filmo parce qu'il y a des trucs qui m'intéressent comme The Yards, People I Know, Bringing Out the Dead et surtout Welcome to Collinwood). En quatuor secondaire, John Malkovitch, Denis Hopper, Kevin Gage (le taré dans Heat) et Arthur Nascarella (pas connu, mais il a souvent des rôles dans les mob movies... il a la tête pour).

A part ça ? A part ça...

................> > > Laaaarguez les spoilers ! < < <

A part ça, y'a pas grantchose. Le scénar est nanar : un second de la mafia essaye de doubler son boss en envoyant le fils du boss chercher un sac de thunes et en cherchant à éliminer le fils et ses potes en empochant le sac... malheureusement le sac atterrit chez un shériff du trou du cul du monde dans le Montana, et tout finit dans un hangar. Avec ça, de la moralisation grassouille raclée sur une table de Burger King, grognée en général par Riddick (ce qui amuse toujours beaucoup), un coming of age nunul-che, et de la stomb' dans un saloon... aussi nerveuse qu'un pogo dans la fosse de Norah Jones. Mais vers le début y'a des trucs marrants qui passent, un peu paumés et pendus dans le vide, ça fait sourire.

................> > > Spoilers largés, catt'aine ! < < <

Ah, quand même, je vais choper l'OST pasqu'y a des machins qui m'ont clingué l'oreille. A voir.

Donc rien, sauf me faire rebondir sur d'autres films. Ce qui est déjà pas mal.

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söndag, augusti 19, 2007

Blogarythme - The Toms Playlist

Voici une petite playlist que je propose à qui veut... C'est doux, j'y ai mis un peu de rythme au milieu avec Open Up et le tango de The Departed.

Toutes les pistes sont tirées du même répertoire chez moi ('Germania'), c'est pour ça qu'on a 3 Tom Petty et 2 Tom Waits.
Je vibre à tous et chacun des morceaux qui suivent, vraiment. C'est trois quarts d'heure, pour le soir, ça finit tout en silence, alors faut apprécier ça, ça se goûte comme une goulée de Bowmore.


  1. Tom Petty - Square One, 3'23


  2. Les Innocents - L'autre Finistère, 4'43


  3. M Ward - Chinese Translation, 4'00


  4. Dispatch - Open Up, 4'41


  5. Howard Shore and Marc Ribot - The Departed Tango, 3'40


  6. Tom Waits - Little Drop of Poison, 3'11


  7. Harry Nilsson - Everybody is talking, 2'46


  8. Tom Petty - Learning to Fly, 4'00


  9. Stealers Wheelers - Stuck in the middle with you, 3'24


  10. The Byrds - Turn Turn, 3'57


  11. Tom Petty & the Heartbreakers - It'll all work out, 3'45


  12. Tom Waits - Alice, 4'28

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Blogtrotter : Chanson Suédoisante

Okay, la date de ce blog est en suédois et jamais j'ai eu la chance d'en faire un peu...

En fait j'ai un petit peu la passion des langues étrangères. Bon, et puis j'aime bien les languages étrangers aussi. Ca me vient de touptit, même avant mes lectures acharnées du Professeur.

Toujours est-il que je ne sais pas beaucoup parler l'étranger : l'anglais en fait et l'allemand je le massacre, mais un jour promis je parlerai plein de trucs différents.

Y compris une langue scandinave, et ceci nous amène là :

Il y avait dans Aberdeen un air qui revenait souvent en fredonnant, et qui est joué finalement dans la dernière scène où père et fille dansent. Cette chanson d'une part je l'ai bien aimée, et d'autre part je l'ai pas du tout comprise. Faut dire, c'est en suédois.

Ni une ni deux, je la dl et je vais chercher les paroles et leur translation sur la planète Net (la pla-Net). C'est encore une fois songmeanings qui vient à mon secours. Très bien ce site, très bien.

Voici donc les paroles de la Balladen Om Herr Fredrik Åkare Och Den Söta Fröken Cecilia Lind, c'est-à-dire "Ballade de Monsieur Fredrik Akare et de la douce demoiselle Cecilia Lind", de Cornelis Vreeswijk (qui est un nom néerlandais, tiens ?) et la traduction de eirikws de songmeanings :


Från Öckerö loge hörs dragspel och bas,.....From Öckerö sound accordeons and bass
och fullmånen lyser som var den av glas.....and the full moon lights as were it made of glass
Där dansar Fredrik Åkare, kind emot kind,...There Fredrik Åkare dances, cheek towards cheek
med lilla fröken Cecilia Lind.........................with little miss Cecilia Lind

Hon dansar och blundar så nära intill,......She dances and closes her eyes so close towards him
hon följer i dansen precis vart han vill......she follow the dances precisely where he wants
Han för och hon följer så lätt som en vind..He leads and she follows as light as the breeze
Men säg varför rodnar Cecilia Lind.............But tell me why blushes Cecilia Lind

Säg var det för det Fredrik Åkare sa...........Tell was it from what Fredrik Åkare said
Du doftar så gott och du dansar så bra......You smell so nice and you dance so well
Din midja är smal och barmen är trind.......Your waist is thin and your bosom is big
Vad du är vacker, Cecilia Lind!....................How beautiful you are, Cecilia Lind!

Men dansen tog slut och vart skulle dom gå..But the dance ended and where could they go
Dom bodde så nära varandra ändå...............Though they lived so close
Till slut kom dom fram till Cecilias grind.......At last they approached Cecilia's house
Nu vill jag bli kysst, sa Cecilia Lind..............I want you to kiss me, said Cecilia Lind

Vet hut, Fredrik Åkare, skäms gamla karl'n!......Shame, Fredrik Åkare, shame old fellow!
Cecilia Lind är ju bara ett barn...........................Cecilia Lind is merely a child
Ren som en blomma, skygg som en hind..........Pure like a flower, timid like hind
Jag fyller snart sjutton sa Cecilia Lind.............I'm turning seventeen soon, said Cecilia Lind

Och stjärnorna vandra och timmarmna fly,....And the stars they wandered and the hours they flew
och Fredrik är gammal men månen är ny.......and Fredrik is old but the moon it is new
Ja, Fredrik är gammal, men kärlek är blind......Yes, Fredrik is old, but love is blind
Åh, kyss mig igen, sa Cecilia Lind...................Oh, kiss me again, said Cecilia Lind


Ah oui, tiens, je me suis rendu compte moi aussi que ça concerne l'amour entre un vieux monsieur et une adolescente. Hmmmm... bon...


Cornelis Vreeswijk est donc un chanteur né aux Pays-Bas mais qui a vécu en Suède, qui représenterait le George Brassens local : soixante-huitard, bohème, engagé, ballades à la guitare, etc... Mort en 1987 en fait.

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Ce qui me fait maintenant causer un peu sur le suédois. C'est vraiment une jolie langue, qui ne ressemble pas vraiment à ce qu'on pourrait imaginer à partir de sa graphie. C'est beaucoup plus coulant et moelleux, avec une grande variété de voyelles. Et c'est très musical, ça danse.

L'alphabet d'abord est pas trop compliqué : c'est le latin, avec un å qui se prononce ô, un ä qui se prononce è, et un ö qui se prononce œu.
Maintenant, on a des particularités, par exemple le g peut se prononcer 'y' (semi-voyelle), et le k se prononce 'tch' en début de mot devant une voyelle (ou à peu près). Le 'u' m'a l'air bien, ondulé. Le r après une voyelle n'a pas l'air de se prononcer beaucoup, comme en anglais. Le ch de och ne se prononce pas non plus beaucoup. Sk- sj- stj- se prononcent avec un h soufflé coincé entre le palais et les lèvres, qui s'appelle la constrictive post-alvéovélaire muette,

Pour le vocabulaire, c'est presque trop facile avec l'allemand et l'anglais :
från : de (provenance), voisin de from
söta : douce, voisin de sooth
fullmånen : la pleine lune, voisin de full moon
där : là, voisin de there
så : tellement, voisin de so
nära : proche, voisin de near
följer : elle suit, voisin de follow
vart : où, voisin de where
vill : vouloir, voisin de will
med : avec, voisin de mit
lilla : petite, voisin de little

et ainsi de suite,
et pour le reste :

och : et
hon : elle
han : il
-r : troisième personne du présent

Voilà.

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torsdag, augusti 16, 2007

Blogarythme - Blog of the Charts part II

Je continue, en perdant le côté "trouver un truc pas connu" et le classement interne, mais en gardant le "pas dans deux classements". Et puis c'est un peu plus facile :

Top 5 Que j'Aimerais Danser avec 1,4 g d'Alcool Dans les Tuyaus et des Bonnes Gens Autour qui Dansent Aussi :

Dropkick Murphys - I'm Shipping Up to Boston
Stereogram - Walkie Talkie Man
Clash - I Fought The Law
Bloc Party - Banquet
Flogging Molly - Devil Dance Floor

Runners-up :
Radiohead - Idiotheque
Indochine - Alice & June
Caesars' Palace - Jerk it Out
No One Is Innocent - La Peau
The Charlie Daniels Band - The Devil Went Down To Georgia

La même, version rock façon rock, et 0,8 g d'alcool seulement :

Top 5 Rocks à danser :
Fine Young Cannibals - Good Thing
Chuck Berry - You Never Can Tell
The Beach Boys - Surfin' USA
The Trashmen - King of the Surf
Chris Isaak - Baby Did A Bad Bad Thing.mp3

Runners-Up :
The Beach Boys - Barbara Ann
The Doors - Roadhouse Blues
Fountains of Wayne - Too Cool for School
Dire Straits - Walk of Life
Jet - Are You Gonna Be My Girl

Top 5 des Chansons qu'Elles sont Bien pour Méditer -scritch scritch scritch- Serrer :
Enya - One by One
The Beach Boys - God Only Knows
Air - Playground Love
Leonard Cohen - A Thousand Kisses Deep
Yoko Kanno - Waltz for Zizi

J'ai hésité à mettre Denez Prigent & Lisa Gerrard - Gortoz a Ran, mais c'est bien plus pour méditer que pour serrer... jamais vu serrer sur du breton... en fait c'est beaucoup plus une belle chanson qu'une chanson pour queutchose... au même titre, si je peux rajouter un point, que le Talk Show Host de Radiohead ou le Cold Water de Damian Rice... Tiens, ça va me faire un autre Top 5, ça...

Top 5 Meditazione :
Andy Tubman - Quiet Inside
Denez Prigent & Lisa Gerrard - Gortoz a Ran
Radiohead - Talk Show Host
Damian Rice - Cold Water
Gary Jules - Mad World

Bon, j'en ai plein d'autres...

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onsdag, augusti 15, 2007

Blogarythme - Blog of the Charts part I

J'ai vu High Fidelity hier, et je dois dire qu'à côté du reste, ça ressuscite le désir latent de
geeker péquenaudement sur la zique. De jargonniser, de spécialiser, d'étaler sa sélection, de classer, de débattre des influences et des héritages. Et de faire des classements.

C'est terrible de faire des classements. De choisir le meilleur. D'une part pasque perso j'y arrive pas. J'arrive pas à saisir si la vague quand j'écoute ce morceau que j'adore est plus haute que quand j'écoute cet autre morceau que j'adore. Et puis, s'il y a bien des morceaux qui jouent dans la même catégorie, la plupart sont quand même très éloignés les uns des autres, tellement qu'on ne peut pas les mettre dans le même classement.

Mais bon, j'essaye. Bien sûr, le classement n'est valable que pour les quelques minutes où je le fais, et même alors, je n'ai pas écouté la moitié des trucs que je marque, et il y a bien un quart de ma musique que j'ai pas passé en revue. Et puis même alors, il y a des morceaux que j'aime particulièrement maintenant, ce qui est ordinaire, mais un peu moins ordinaire, il y a des morceaux que j'aime et que je ne peux quand même pas placer parmi mes préférés. En fait, je n'ai pas les mêmes préférences si c'est "tout seul à écouter de la musique parmi toutes celles que je connais" et "dans l'absolu, avec d'autres". C'est comme si certaines chansons devenaient ringardes, ou bidons, ou trop écoutées quand je suis tout seul. En plus, et comme il se doit pour du geekage musical, moins les artistes sont connus, mieux ça vaut. Sans aller dans le tout à fait ridicule (j'ai réduit la présence de groupes roumains ou japonais), c'est mieux quand c'est pas connus. Y'a pas de U2, par exemple, bien qu'un U2 ou deux feraient facilement leur chemin jusqu'au Top 10.

Mais bon, lançons-nous quand même, de toute manière le principal but d'un classement comme ça c'est de fixer une playlist dans le .marbre, et savoir quel est le vrai classement est secondaire... Il faut aussi signaler que les classements, et même la présence de certaines pistes dans la liste, sont vite faits : y'en a plein d'autres qui mériteraient plus que d'autres d'être à une meilleur place, ou même d'être dans le classement. En remarque finale, j'ai pas fait de doublons avec d'autres Top 5 que j'ai faits en même temps, donc y'a des morceaux que je trouve "les plus beaux" qui n'apparaissent pas dans celui-ci...

Voici donc le Top 5 des Préférées (tendance douce) :

Tom Petty - Square One
The Cat Empire - In My Pocket
Israel Kamamawiwo'ole - Somewhere over the Rainbow
Brett Dennen - There is So Much More
Mercury Rev - Goddess on a Hiway

Viennent les runners-up, dans l'ordre :

Lindsey Buckingham - Shut us Down
Tom Waits - Alice
Radiohead - Exit Music (for a film)
Aimee Mann - Wise Up
M Ward - Four Hours in Washington

The Turtles - So Happy Together
Jack Johnson - Bubbletoes
Flogging Molly - The Worst Day Since Yesterday
The John Butler Trio - Zebra
Les Têtes Raides - Saint Vincent

Beach Boys - Wouldn't It Be Nice
Keren Ann - Au Coin du Monde
Finley Quaye - Your Love Gets Sweeter
Talking Heads - She Was
Phish - Bouncing Round the Room

Korgis - Everybody's got to Learn sometimes
Stevie Ray Vaughan - She's My Pride and Joy
The Cars - Just What I Needed
Switchfoot - You
M Ward - Magic Trick

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måndag, augusti 06, 2007

Blogémaa... BLOGEMAAAA !!! Warwick Davis

Sors de Leprechaun. Un film d'"horreur" de 1993.

Il y a des choses vraiment drôles dans ce film. Les réactions vraiment connes des personnages par exemple, comme le flic qui s'assoit dans la forêt, ou les types qui s'enferment dans la bagnole. Ou encore le type qui a un fusil à pompe et qui demande à Miss Aniston d'ouvrir le placard de la cuisine. Et bien sûr personne ne comprend qu'on peut pas buter le leprechaun. C'est amusant aussi comment le leprechaun se trouve précisément là où se trouve la caméra. Avec le bon flic, avec le gamin dans la grange...
Ca c'est ce qui fait les grands films d'horreurs : leur total manque de continuité. C'est con, c'est très con, et c'est bien comme ça. Ca manque un peu de violence pour être vraiment impressionnant, ça se prend pas du tout au sérieux (vivent les rimes et les séquences en fast forward),

Côté style, c'est pas les années 80, mais c'est pas loin. C'est... bon, c'est la jeunesse, quoi. Les cheveux encore bien brushés, ça sent la cehmise à carreaux et la Converse, la chaussette se porte en grosses mailles et le short est en jean. La fille est encore très années 80 (piaillements, peur des araignées) mais avec des traces de modernité (l'égalité des femmes, elle est vegan, et puis c'est elle l'héroïne)

Mais la bestiole est vraiment marrante et mimi. La poursuite en chaise roulante est fendard. Jennifer Aniston, dont c'est le premier film, est passablement jolie... Moins que plus tard, en fait. Et puis, c'est Warwick Davis...

C'est surtout Warwick Davis...

Warwick Davis, c'est... comment dire... C'est le Lapin du Pays des Merveilles du cinéma fantastique. C'est le guide suprême qui a conduit par la main deux générations (trois si on compte les parents) vers le monde merveilleux de la fantasy et de la sci-fi, et cela en commencçant à une époque où c'était encore Disney qui se taillait la part du lion question lutins. C'est Warwick Davis qui, en première oeuvre de bienfaisance, a donné au monde... l'Ewok ! Oui oui : c'est le petit Ewok qui fait le plus de leg-humping à Leia. Il continuera à jouer la peluche dans plusieurs films visant le public zoophile. Ensuite, il a découvert son glorieux visage à la multitude des spectateurs bénis et leur a présenté le monde magique de Willow. Comment dire aux jeunes générations... Willow c'est comme... C'était Harry Potter et Kingdom of Heaven en un seul film, avec un fun équivalent à celui de tous les Final Fantasy réunis. C'était plus prenant qu'un livre (et putain à l'époque on lisait des livres). Faut nous comprendre, on connaissait presque que ça : en 1988 on en était encore à la *première édition* d'AD&D, et qu'au 6ème livre de Discworld. Willow, j'en rêve encore la nuit...
Après Willow y'a eu la franchise Leprechaun, qui en 10 ans a quand même fait 7 films.

Un second souffle pour Warwick Davis arrive dans les années 2000, après une petite figuration en hommage à sa propre personne dans la Menace Fantôme (1999). Ce second souffle, c'est le premier Harry Pppppotter. Warwick Davis fait non seulement le goblin banquier, mais aussi le professeur Flitwick (sfacile, c'est le nain). Il maintient sa présence dans les Hewlett Packard suivant, soit en tant que Flitwick (celui qui fait "yes!" dans Harry Potter et le Pichet Flambant), soit en magicien dans le 3 (me demandez pas quand c'est, j'ai lu ça dans l'Imdb). Au passage, il rafle le rôle du Robot Dépressif dans H2G2, mais seulement pour le corps -- la voix est celle du professeur Snipe.

Bref, ce gars-là a participé à deux des plus grandes aventures de l'histoire du cinéma de science-fiction-fantasy : Star Wars et Willow. Euuuh... non : Star Wars et Harry Potter. Peu d'acteurs peuvent se targuer de ce curriculum. Peut-on le comparer à John Rhys-Davies, qui aligne quand même Indy, Lord of the Rings, Wing Commander, ou Ian McKellen avec LotR et X-Men ? (bon, okay, y'a Harrison Ford... mais Harrison Ford est out pasqu'il a pas joué Gandalf, na !)

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Ablogdeen

Une working girl des Highlands, urbaine, doit ramener son père alcoolique clochardeux, qui vit en Norvège, à sa mère mourante à Aberdeen.

C'est avec un synopsis aussi simple d'énoncé qu'on fait les bons road movies. Le tout c'est de convaincre le spectateur qu'il y a un besoin impérieux de faire de la route pendant longtemps, alors que de nos jours on voyage (au sens originel : on se déplace) plutôt le plus vite possible. Le voyage qui dure garde toute sa mystique. Et dans les road movies, il est bien question de cette mystique. Que ce soit dans les comédies ou les drames, d'ailleurs.

Ici on a un road movie du type "acceptation de l'autre", comme Je Règle mon Pas sur le Pas de Mon Père ou Rain Man. C'est un road movie familial donc, et y'a des figures imposées. Par le scénar : l'acceptation de la faiblesse de l'autre, les coups de fils à sa mère pour se redonner du courage, les souvenirs de la jeunesse dorée, quand elle aimait son père, les pétages de plomb devant l'absurdité, ou la vanité, du voyage, puis la découverte de l'autre, de ce qui unit, et finalement le but du voyage qui représente une découverte, la fin d'un voyage intérieur, pour les deux personnages à unir.

Autre figure imposée, les plages musicales, avec travelling sur le paysage. Ici ça ne manque pas non plus : de belles images nocturnes, urbaines, certaines qu'on voit jamais... les plate-formes pétrolières sur la Mer du Nord, scintillantes... Et puis la sale campagne du nord Anglais, on se croirait chez Ken Loach, on survole le quotidien gris et rouillé du goudron.

Et puis, le pilier véritable de ce genre de films, un portrait croisé de deux êtres dont on découvre petit à petit les forces et les faiblesses, force de l'un pendant qu'on voit les faiblesse de l'autre, force de l'autre pendant qu'on voit les faiblesses de l'un. Stellan Skarsgard, un Poelvorde grossi et fatigué, est terrible. Il appelle la pitié, puis la compassion, en homme qui a vu le monde s'écrouler autour de lui. Lena Heady, magnifique, avec un visage qui arrive à être celui d'une fille de 15 ans comme celui d'une femme de 40 ; le naturel, le corps filmé sans affectation, pour rajouter de la spontanéité je suppose. Elle est très très jolie. Plus que dans Imagine Me & You. Pourquoi c'est important : le film repose assez sur le face-à-face des deux personnages, sur la facilité qu'on a à compatir, à s'impliquer, à se laisser convaincre. Et, voir une fleur chiffonnée, se prendre des mandales jusqu'à en avoir le nez pété, ça crée une figure de style tout à fait intéressante. L'autre métamorphose/figure de style étant celle du clochard antipathique en costumé blessé et embarrassé.

Stellan Skarsgard, qui est Suédois, joue un norvégien, Charlotte Rampling, Anglaise élevée en France, Lena Heady, Anglaise élevée aux Bermudes, dans le Yorkshire et à Londres, et Ian Hart, Anglais de Liverpool, jouent des Ecossais. D'où le terrible accent écossais. Avec les "ou" qui tirent sur le "eu" et les "o" qui tirent sur le "ou", les "eu" qui tirent sur le "o", les "ay" qui tirent sur le "i" ou le "é", et les diphtongues qui shtoiiing par en-dessous.
Le premier est le Scandinave de service pour les superproductions américaines qui ont besoin d'un Scandinave (King Arthur, Beowulf & Grendel) ; il poursuit Sean Connery dans A la Poursuite d'Octobre Rouge et vogue aussi dans Amistad ; d'un côté moins hollywood, il joue dans Good Will Hunting et Breaking the Waves. Charlotte Rampling était l'égérie des Italiens quand leur cinéma guidait le monde, puis actrice française abonnée aux vieilles bourges sèches (et je viens d'apprendre qu'elle était l'épouse de Jean-Michel Jarre avant que ce soit Isabelle Adjani -- et maintenant c'est Anne Parillaud puuuutain). Ian Hart est encore plus intéressant : avant son 'grand' rôle de Professeur Quirinus Quirell dans Harry Potter et le Caillou du Spellcaster (c'est celui avec Machin derrière la tête), il avait montré sa bonne bouille et ses grandes oreilles dans The Englishman Who Went Up a Hill but Came Down a Moutain (Shell-shocked Jones), Enemi d'Etat (l'un des détectives), Michael Collins (celui avec Liam Neeson). Lena Heady a joué dans 300 (la reine Gorgo), les Frères Grimm (la chasseresse), Imagine Me & You.

> > > Spoilerchan on < < <

Si je peux faire un reproche cependant, c'est sur une petite pirouette du scénario. Ce coup d'accident de voiture, les flics fouillent la boîte à gants, et embarquent le père... Ca tient pas : d'une part, les héros sont vraiment pas en tort, et elle peut tout à fait dire qu'elle a klaxonné pour appeler son père -- c'est ce qu'elle faisait, nonobstant le gars au milieu de la route. Il n'y a pas tentative d'homicide à coup de klaxon. Et elle aurait très bien pu klaxonner pour prévenir le type qu'il allait se faire écraser. On peut me dire : oui mais ça tient pas devant les flics, elle peut mentir. Mais y'a des témoins, plein, et ils pouvaient dire que la voiture fautive était pas blanche. Ou que la voiture blanche était garée pendant l'accident ; ils l'ont vue puisque ça doit être les témoins qui ont signalé la voiture que les flics ont poursuivie jusqu'à trouver les héros sur un parking d'hôpital bien plus loin. Ensuite, on trouve un gros sachet de dope dans la boîte à gant. Ca c'est délirant : depuis le début elle cache sa blanche, on voit ça quand elle passe la douane. Et puis elle a déjà vendu le sachet qu'elle gardait dans sa ceinture : pourquoi elle en aurait laissé un deuxième traîner dans la bagnole ? Après ça, je ne pense pas qu'on foute quelqu'un en prison pour consommation de drogue. Pour du traffic, oui, mais là y'en avait pas des masses. En plus ça aurait demandé une enquête des Stupéfiants, qui auraient très vite reconstitué le parcours des deux depuis la Norvège (tickets, témoins). Et puis, pour ces quelques grammes, un petit séjour est tout à fait suffisant. Enfin, c'est le but de la manoeuvre qui me chiffonne le plus : pourquoi en mettre un en prison ? ça demandait pas ça. Cette fin-là sent son "allez, on leur rajoute encore une misère pour faire bonne mesure". Et j'apprécie pas, c'est gratuit ; c'est du pathétique plus que du dramatique. Pasque vraiment, on n'avait pas besoin de les envoyer en prison pour qu'elle lui renvoie l'ascenseur, ou qu'on aie la dernière petite scène sur la vraie paternité.

Et puis je viens de lire, toute les scènes urbaines du film ont été tournées à Glasgow alors que ça se déroule entre Londres et Aberdeen. C'est dommage. Avec ça, comme signalé plus haut, l'accent qui est paraît-il pas convaincant. Dommage.

> > > Spoilerchan off < < <

On ne sort pas de là grandi, ni vraiment philosophe. Un peu songeur, mais le film n'est pas une pierre blanche, une grand réflexion, ou une piste sur la Réponse à l'Univers, la Vie, et le Reste. C'est un tableau que l'on peut garder dans une chambre, à voir et revoir quand on est d'humeur, pour manger de la vie des autres et s'en nourrir. Et puis il y a des scènes relativement déchirantes et d'autres relativement soulageantes. J'aime bien Ian Hart. J'aime vraiment Ian Hart.

Je retiendrai en assez bon représentant du film, la bande son. Il y a tout au long du film une musique intimiste, lancinante, jolie, qui s'étale sur plusieurs scènes à différents volumes. Du saxo alto, de la guitare, du piano de chambre, un peu d'électro légère, toute une ambiance de nuit. Et cette chanson de Chet Baker, qui m'envole vers mon petit présent, et qu'on peut chanter à celles :

I get along without you very well,
of course i do,
except when soft rains fall
and drip from leaves, then i recall
the thrill of being sheltered in you arms,
of course i do,
but i get along without you very well.

I've forgotten you just like i should,
of course i have,
except to hear your name or someone's laugh,
that is the same,
but i've forgotten you just like i should.

What a guy, what a fool am i,
to think my breaking heart could kid the moon
what's in store, should i phone once more?
no, it's best that i stick to my tune

I get along without you very well,
of course i do,
except perhaps in spring, but i should
never think of spring,
for that would surely break my heart in two.

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Bloag Trip

Bon, je lance un petit Cycle Road Movies, disons que j'en ai vus deux de suite alors on disait que j'avais décidé, avant, de faire un cycle spécial .

Le premier c'était Aberdeen, on en parlera plus tard, maintenant c'est Road Trip.

Road Trip, c'est un road movie qui raconte un road trip. Attention, ça paraît simple, c'est pas évident. En tant que road movie, il y a des figures imposées. En tant que road trip, faut que ce soit une comédie. Les road movies pas comédie sont des... euh... road movies. D'autres road trips que je peux citer, y'a Little Miss Sunshine, Elizabethtown aussi un peu. En road movies on a Broken Flowers, Thelma et Louise, Rain Man.

Enfinbon, donc, Road Trip.

Grosso modo, c'est un college flick, stàdire qu'on a une bande de potes qui sont à peu près complémentaires, le bogoss, le héros, le sérieux, le débile, etc etc. Là y'a une petite différence entre le geek et le dork, en d'autres termes, l'intello et le lunetteux. Mais bon. Il leur arrive plein de trucs, et le principe du road trip c'est que ça soit étalé dans l'espace. Ils prennent une voiture, pour une raison ou une autre, et paf on the road Eugène.

Plusieurs remarques dès mainant : d'une, la raison est rigolote, valable, et solide. C'est pas donné : c'est pas un prétexte bidon pour prendre sa voiture, ni pour faire 1800 miles. Y'a le manque de sous, l'urgence, et la raison en elle même est rigolote. Un quiproquo très Vaudeville, mais ça marche (d'ailleurs le fait que ça soit un quiproquo façon pièce de théâtre assure que ça se positionne au-dessus de la masse des college flicks). D'autre part, un road movie en soi c'est des gars dans un véhicule, ou dans les étapes sur la route. Là, comme d'ailleurs dans quelques autres road movies/road trips, y'a des changements de scènes, on suit ceux qui sont restés derrière, l'histoire ne se construit pas qu'en succession de scènes de voitures et de scènes d'étape. Spamal. Et enfin, le cast est intéressant.

Ce cast est habitué des petites comédies, genre college flick. Le meilleur exemple en est Stifler, ou plutôt Sean William Scott, qui a fondé l'archétype du crétin chevalin arrogant dans la franchise American Pie. Là, il joue un peu le même rôle, sauf qu'il est plus digeste, et qu'il est du bon côté. Ensuite on a le couple Breckin Meyer/Amy Smart, qui se retrouvera un an plus tard dans un autre road trip, Rat Race. Breckin Meyer a une meilleure bouille que le héros traditionnel, en gros il est plus commun, plus imparfait. Il fait un peu toujours la même tête mais ça passe très bien pour moi. Amy Smart, qui était apparue au grand public en tant qu'officier dans Varsity Blues, est en revanche un petit bijou. Ou plutôt je trouve. Elle a un visage du type "visage féminin danois".Avec des yeux verts. Trèèès verts (c'est une blague Road Trip... désolé). Et on l'a aussi vue dans l'Effet Papillon ou Starsky & Hutch. Derrière, on a Paulo Costanzo qui est assez transparent mais pas gênant. DJ Qualls par contre est époustouflant. Ce mec était un mannequin (CK, Prada). Et oui, c'est le type qui ressemble à rien. Un mannequin. Entre le mannequinat et le film, y'a un cancer qu'est passé, auquel il a survécu, et maintenant il est là pour le raconter. Et il joue particulièrement bien le dork ultime pervers coincé et absolument insortable qui se fait deserrer le sphincter. Enfin pour le cast principal, on finit par Tom Green, qui est une entité média tout à fait déconcertante (et lui aussi a vaincu un cancer), à la fois rappeur, réalisateur, acteur, et mari (rapide) de Drew Barrymore. Qui d'ailleurs était en primaire avec Breckin Meyer. Qui est un pote et un associé de Seth Green, d'America's Sweethearts et de Rat Race. On fait encore une boucle ? Bref, ici Tom Green est assez parfait en pote déglingué qui transforme en cérémonie préhistorique le repas de Mitch... Vous connaissez Mitch ? Allez, faut faire sa connaissance ! (et pour ceux qui se demandent, Barry Manilow c'est le chanteur de "Coooopa... Copacabaaaana... Music and passion were always the fashion at the Coooopa...")

Dans le cast secondaire, on a Fred Ward qui a une tête qui me dit queutchose, Andy Dick, un présentateur vedette de MTV (ça vole pas haut), Ethan Suplee dans tout petit rôle (ce gars-là qui fait le pote dans l'Effet Papillon, dans Remember the Titans, Retour à Cold Mountain...), Mary Lynn Rajskub qui fait la petite soeur (celle qu'on voit le plus) d'Adam Sandler dans Punch-Drunk Love et qu'on aperçoit dans Little Miss Sunshine (l'assistante qui accompagne la fillette sur le plateau). Elle a un rôle dans la 3ème saison de 24, aussi, mais je connais pas. Et enfin Omar Dorsey que j'avais vu dans Drumline.

Bien, et avec tout ça ?

Ben les figures imposées : de la route, des paysages (un peu faiblards), des plages musicales façon clips (excellentes... d'un point de vue global, la BO est un fourre-tout génial, on se sent bien au chaud au coeur de la culture US), des accidents impromptus en sketches rapides, qui, variés et pas téléphonés, assurent le spectacle. On a des trucs naturels, drôles, dans la bonne humeur générale.

Je fais d'ailleurs une remarque : j'ai gueulé contre le doublage français de My Best Friend's Wedding, je tiens à dire que là le double est au contraire bien fait. Même un peu trop : la version française rajoute des blagues et des images qu'étaient pas dans l'original ("tu niques la fête là, tu sais ?" est "You gonna fuckin eat him ?" en original ; et le "attention ! ton mât a hissé les voiles ! -- Ben ? ça t'as pas toujours déplu de tenir la barre, mamie !" était en fait un "Careful. Your boner!-- Well, what do you want me to do, cut it off?" beaucoup moins crouchtillant). C'est bien trouvé, c'est raconté comme on doit.

Voilà finalement on obtient un road trip rapide, avec beaucoup de scènes, très musical, c'est bien fait, et qui, même sans être hilarant, regorge d'assez idées et de dialogues marrants pour faire l'affaire. J'avoue, j'ai un faible pour celui-là. Il me fera toujours plus rire qu'il ne devrait. Et j'ai adopté la BO (It's Tricky de Run-DMC, e.m.s.p. de Kid Rock, Pumpin' on your Stereo de Supergrass, Fortune & Fame de The K.G.B, I Wanna Rock de Twisted Sister, et le Mr E's Beautiful Blues, entre autres).

...Franchement, qui n'a pas voulu valdinguer dans un bus en beuglant :

I wanna ROCK !! ROCK

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söndag, augusti 05, 2007

Something Blogitive - The Covenant

Voilà, c'est un grand début, c'est l'aube d'une ère nouvelle, c'est le premier pas d'un nouveau chemin, c'est le lancement du bateau, c'est le...

...

...j'assume ma blague.

Bon donc en parlant de The Covenant... Le méchant demande au gentil de lui donner ses pouvoirs... Mais que va-t-il répondre ?

En anglais dans le texte.



J'avais des frames du film sous les yeux donc c'est pour ça que ça ressemble à queutchose. Ca m'a pris à peu près deux heures sous le Gimp, je commence à avoir la main, surtout grâce aux conseils de Griatch sur Gimp-Talk. J'ai fait ça à l'airbrush et à l'ink, c'est un style potable même si je suis pas content du tout avec mon ink.

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lördag, augusti 04, 2007

The Tout-venant

The Covenant (traduit le Pacte du Sang... un titre à la RAV comme les traducteurs les aiment). Un film fantastique light, une bonne ambiance facile, avec des nuages partout et des paysages Vieux Nord-Est, de la grosse artillerie de gueules de bogoss chevalins et de pépées à croquer, une image entre chaleur des jaunes et mystère des bleus. Le tout sur une toile de mythologie ipswitchienne nanar, m'enfin je vais pas appliquer une trame de lecture mythologique sérieuse à un fantastique bidon.

La bande son est pas mal, à côté des montées de tension tout à fait communes y'a des petites pistes songeuses qui rendent bien, et deux génériques agréables.

Côté acteurs, je l'avais dl pour Laura Ramsey qui était le second rôle féminin de She's the Man, et je retrouve Steven Strait qui second-rôlait pour Sky High. Le cast est généralement à la hauteur de ce qu'on attend de lui, sérieux quand il faut, souriant parfois, chevalin tout le temps, la gueule du méchant est diplômée en méchancerie, option jeune sadique, rien à signaler. Ah si, une remarque : on trouve les Japonais tordus avec leur cosplay, finalement on fait un peu pareil 'chez nous'. Les personnages du film sont sensés être au lycée, et aller sur leurs dix-huit ans. Au moment du film, les acteurs principaux avaient entre 20 et 25 ans. On a tous envie de voir des histoires de lycéens, surtout si c'est pas des lycéens qui jouent.

Bien entendu, une fois le décor planté, l'ambiance imposée, les personnages présentés, ça s'essoufle un peu parce que le synopsis est pas top. C'est comme tous ces films : on se demande pourquoi le méchant se donne tant de mal avant de buter le gentil. Toutes les péripéties du scénar sont destinées à ce que le spectateurs ne pense pas à leur raison d'être : elles servent à rien.
Comme toujours, on se demande comment la situation décrite par le film a pu tenir précisément jusqu'au film, et pourquoi les événements décrits par le film sont obligés de tout changer. Un exemple : quesqui force le gentil à tout raconter à sa même-pas copine ? L'amour ? Okay, bon. Quesqui a forcé 300 ans de générations de sorciers à ne pas le faire ? C'est vrai que le petit a été élevé avec Hartley Coeurs à Vif et Sous le Soleil, il a des circonstances atténuantes, mais quand même. Et puis, la morale de l'histoire stait "la magie, okay, mais ne pas abuser", ou comme dirait, "trop de magie tue la magie". Or, le gentil gagne précisément en bourrinant son vis-à-vis. Ca manque d'i-magie-nation*.

C'est à côté de ce manque d'imagination que le film montre son manque de finesse, de subtilité. L'ambiance a son prix : on filme dans une région où une nuit sur deux y a un orage, et où tous les jours ou presque, il pleut des cordes. Tous les bâtiments sont isolés les uns des autres et de tout autre bâtiment (à part le bar... mais c'est un bar... je veux dire, à part Bagdad Café, tous les bars sont au milieu de la ville, nan ?). Les effets de miroir dans la réalisation soûlent vite et les angles de cadrage donnent plutôt un sentiment de frustration que de tension dramatique. Les positionnements stratégiques des personnages au milieu de nulle part pour avoir des plan paysage en arrière-plan sont ridicules. Putain, entre ce genre de réalisation et le Dogme 95, on a tout le panel du cinéma. D'autant plus que la magie se résume à du passe-passe ou du kaméhaméha sans couleurs. On aurait pu penser que les magiciens avaient trouvé plus subtil ou efficace que s'assomer à mort, mais non. D'autant plus que ce que le méchant veut du gentil, c'est de dire les mots magique (non, c'est pas "s'il te plaît", moi aussi j'ai été déçu), c'est pas la mort. Donc en fait j'aurais penché pour la torture à sa place. Y'a trois exemples dans Syriana, faut en prendre de la graine. Et la mauvaise fin qui dit "si le film nous rapporte assez de thunes, on fait une suite", est assez bancale.

Finalement on passe un moment, assez bon. Le début est intéressant, l'ambiance, la musique, la lumière. Mais tout a été mis dans le début : la suite, c'est qu'une répétition sans trop de variations de tous les gimmicks qu'il y a dans les... allez... trente premières minutes. C'est donc un truc léger, pour

  1. préparer sa copine (légèrement tendue, contente que ça se termine, pas trop soûlée) avant de passer au pieu

  2. tuer le temps avant de sortir

  3. introduire le genre à un novice

  4. baver devant Laura Ramsey (compatible avec le 1 sous certaines conditions, lire attentivement la notice)

  5. préparer le deuxième film (je regar quoi moi mainant ?)





* ne vous plaignez pas, le niveau de la blague dépend du niveau du film

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America's Sweethearts : la malédiction

Je suis maudit. C'est une malédiction tout à fait spéciale et ciblée : les films que j'aime sont assez mal notés, voire très très mal notés, par la critique ; que ce soit la critique populaire sur l'Imdb, ou la critique professionnelle sur Rottentomatoes.com. Non que ça m'empêche de les aimer, ou au contraire que ça me force à les aimer du genre rebel-rebel, d'ailleurs des fois je change mon opinion sur un film après avoir lu un avis contraire au mien. Mais ça me fait poser des questions, un, sur les critiques (réflexe commun : quand je suis pas d'accord avec les autres, toujours mettre en doute les autres d'abord), deux, sur mes goûts.

Pasque ça voudrait dire que j'aime pas ce qu'aime les gens qui regardent plein de films. Pasque ça veut dire que peut-être je n'arrive pas à voir certaines choses. Peut-être que je manque.

Prenons un exemple : comparons America's Sweethearts et My Best Friend's Wedding. AS fait 5,6/10 à l'Imdb, et 31 % chez Rottentomatoes. MBFW fait 6,2/10 à l'Imdb et 76 % chez Rottentomatoes.

Sur MBFW, je vais pas en dire beaucoup. Il y en a déjà un peu ici. Grosso modo, Julia Roberts n'arrive pas à être convaincante en femme méchante (à cause de son petit regard de biche affolée), Cameron Diaz n'arrive pas à être attachante (elle fait *vraiment* crétine et pleurnicheuse), Rupert Everett, qui s'amuse, lui, repose sur un humour guignol de fofolle, les deux soi-disant garces qui pouvait servir de comic relief n'y arrivent pas (même la langue collée à un kiki glacé), le héros est tout à fait fallot à cause de sa gueule figée dans un sourire tordu du genre bogoss des années 1880s, et les Grandes Scènes Mémorables (le karaoké, la chansonnette dans le restau, le mariage dont on ne sait pas s'il va se réaliser ou pas) sont pas naturelles, un peu vite passées, et sans grande valeur de revisionnage.

Sur AS, je vais m'étaler un peu plus.

D'abord, je trouve le thème marrant, un peu plus que l'autre bien qu'il était bien trouvé aussi : un agent publicitaire pour un film doit garder un couple de stars en cours de divorce dans un même hôtel le temps de la présentation du film à la presse, alors que la bande n'est toujours pas parvenue au studio. On a là quatre personnages principaux : Billie Crystal, comme à son habitude homme responsable et confiant avec un petit queutchose de gamin, qui glisse d'un air détaché des remarques du genre "Word of advice. When you hit the formica, stop" et "no laugh, no tip". Julia Roberts en soeur effacée et blessée, ça fait plaisir de la voir si hésitante, naturelle et rigolote à être dans le pâté, à bâiller en tricotant, en se réveillant en sursaut dans le lit d'un autre, et sa transformation dans les flashbacks est stupéfiante. Elle est plus à sa place que dans le rôle de salope manquée dans MBFW. En comparaison, le jeu de Catherine Zeta-Jones en actrice totalement imbue d'elle-même, tyrannique et insensible, est superbe. On la méprise, on la hait, c'est très bien joué. Petite citation de son personnage ? En parlant de sa soeur : "She was so much more fun when she was fat". En parlant d'elle-même "Don't you know the stress i'm under ? Everybody hates me. Everyone wants a piece of me. My therapist is out of the country. I wasn't nominated for a golden globe this year !". Et enfin John Cusack, l'air toujours sur la défensive, dépassé par les événements, avec son look de rocker balourd qui fait tout le charme de High Fidelity. J'approuve particulièrement la facilité et la saveur qu'il arrive à mettre dans ses petites vannes que la plupart des acteurs s'ingénient à poser (à faire la pose). Par exemple un "i can feel my nose in the back of my throat. Is that bad ?" ou "I'm fine. I look like half a raccoon".

Et le film, à mon goût, repose bien sur cette base de comédie de dialogues, avec une foule de petites remarques amusantes, rigolotes ou même franchement marrantes. C'est bien écrit, mais c'est surtout les acteurs qui les servent bien, sans les forcer, sans mettre chaque petit mot en exergue comme si c'était sur lui que reposait toute la scène. Parce que les scènes reposent aussi sur le jeu, les attitudes. En plus de ces gens-là, on a un Stanley Tucci totalement flippé vraiment naturel en petit chauve lunetteux explosif (pas du tout styliste), Hank Azaria pas à sa place en latino macho (mais ça passe... dis donc, c'est pas en faisant les voix des Simpsons qu'on a des bras comme ça ! tiens il a commencé dans Pretty Woman lui...), un petit rôle pour Alan Arkin, le grand'pa de Little Miss Sunshine, un petit rôle pour Seth Green, l'un des deux frères de Rat Race et le fils du Dr Evil d'Austin Powers, et enfin un petit rôle, à la fois intraitable comme on le connaît et comique, pour Christopher Walken. On a même des relents de jeu théâtral dans les relations entre Seth Green & Crystal, ou les pétages de plomb de John Cusack (parler de threesome pendant l'interview est vraiment terrible).

On a même engagé les services de Larry King et d'une dizaine de célébrités de la presse cinéma US. Parce que le film parle aussi de ça : de la promotion, de la duplicité naturelle des acteurs (les masques de Zeta-Jones ou "c'est une ligne d'un de tes films ? -- non c'est une ligne de moi"), du job d'agent ou de journaliste cinéma. Et un infime message sur le cinéma-mensonge.

Avec ça ça reste une comédie romantique, avec des petits moments mignons (le coup du collier est parfait, rapide et bien trouvé, sans douleur, on remarque même pas que c'est de l'eau de rose) et une fin qui, bien que surprenante (c'est vrai, je l'avais déjà vu et ça m'a encore surpris cette fois-ci), n'en est pas moins happyendeuse.


Donc voilà : j'aime beaucoup America's Sweetheart, je le trouve intéressant et relativement honnête, mais surtout drôle, plein de petites vannes. Alors pourquoi My Best Friend's Wedding est-il mieux noté ? Parce que ses agents de promotion avaient versé plus de pots de vin à la presse cinéma ? Parce qu'il est plus romantique ? Ah mais non ! partout tout le monde crache sur le côté romantique, le côté chick flick. Alors quesqu'il a de plus ?

La mode. C'est ça mon hypothèse : c'était plus à la mode de dire du bien de MBFW quand il sortait, et moins à la mode de dire du bien de AS quand il sortait. Juste ça. Les journalistes écrivent pour être lu, on se doute qu'en définitive une note de film est personnelle et dépend beaucoup de goûts personnels, et donc la presse cinéma donne une note selon l'humeur du moment de leur lectorat, ou du reste de la presse. Si vous êtes le seul journaliste à dire qu'un film est bien, tout le monde pensera que vous êtes un mauvais journaliste. Alors on sent un peu l'air du temps, et on écrit en fonction.

Mais je suis peut-être le plus mauvais journaliste du lot, et il n'y a vraiment aucune raison de préférer America's Sweetheart.

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The Blog of My Affection

Je vais donc devoir créer deux nouvelles catégories. Oui, j'aime bien les catégories. Y'a une fille un jour qui m'a dit "mais tu veux tout mettre dans des boîtes. tu mets les gens dans des boîtes, là, tac! tac! pour que quand ils sont en face de toi tu choisisses comment réagir, selon la boîte d'où ils sortent".
Peut-être. Je mets les films dans des boîtes. Mais au moins, mes boîtes à moi ont la flexibilité nécessaire pour ne pas emprisonner leur contenu. A "boîte", je préfère "parfum". Quelqu'un d'autre dirait peut-être "étiquette", et là je pleurnicherais pendant dix minutes à expliquer que je ne mets pas d'étiquette sur les gens. Mais peut-être si. Et y'a des gens à qui je mets plusieurs étiquettes à la fois, alors.

Et donc les deux nouvelles catégories, sont d'une, "film du Cycle Jennifer Aniston", et deux, "filmaniston". Le Cycle Jennifer Aniston pasque ça fait maintenant quelques films que j'ai vus avec elle dedans, et je crois pouvoir dire que j'ai vraiment aimé, individuellement, chacun de ces films. Et donc ça mérite un Cycle. Le filmaniston, pasque non seulement tous ces films se ressemblent, mais en plus Jennifer Aniston est... non pas "nécessaire" au film, elle a fait des seconds rôles aussi, mais donne à son rôle une présence tout à fait singulière. Elle est bien ste fille. Je la trouve... convaincante.
Et puis c'est quand même une fille que je ne trouvais pas particulièrement jolie (et même, son menton me faisait un peu peur), jusqu'à ce que je la vois jouer, et que j'admette, que je confesse, que je la trouvais craquante. Ses sourires, la manière dont elle parle, dont elle bouge les mains, ses yeux magnifiques (note : il y a énormément de filles qui ont des jolis yeux, en fait... c'est très courant, les jolis yeux... en fait, les yeux c'est joli en soit), et surtout son nez.

Et je trouve un descriptif tout à fait convaincant dans le filmaniston de ce soir, The Object of My Affection. C'est donc le n°1 du Cycle, hein, puisque c'est le premier que je commente. Ce descriptif, c'est un nez "en tulipe". Spamal, ça, comme qualificatif. Elle a un nez vraiment adorable qui est, donc, en tulipe. Bien qu'il ne ressemble pas du tout à une tulipe. Elle a un nez très rond, avec l'arête qui plonge vers le bas sitôt finie, sans se stabiliser à l'horizontale, ce qui est l'opposé exact d'un nez en trompette. Il en faut pour tous les goûts.

> > > i think i thought i saw spoilers < < <

Ce filmaniston, comme presque tous les filmanistons, voit la Jennifer en question se débattre dans une affaire sentimentale compliquée (même pour une comédie romantique), et sortir de là épanouie mais frustrée, blessée, ou pas totalement satisfaite. Ou alors elle a manqué quelque chose. En fait c'est un modèle de romance où l'histoire d'amour principale, celle qui traditionnellement occupe le devant de la scène, ne finit pas en happy end. Ou elle est terminée à la fin du film. Et où Aniston à ce rôle de pauvre fille, jolie et en général dans son droit, qui s'empêtre dans des histoires compliquées parce qu'elle veut tout à la fois.

> > > consider this... ended < < <

C'est le même principe que dans d'autres films du Cycle : The Break-Up, Rumor Has It, The Good Girl. Et différent d'autres films du Cycle, qui ne sont donc pas tout à fait des filmanistons : She's the One, Along came Polly. Je sors du Cycle d'autres films d'Aniston : Bruce Almighty (pas vu), Leprechaun (pas vu) et trois films de 1997 et 1998. J'ajouterai dans le Cycle : Derailed, avec Clive Owen et Vincent Cassel, ça promet, Friends with Money mais je crois que je l'ai déjà vu, et Rock Star, avec Mark Wahlberg (les Rois du Désert, Les Infiltrés) et Dominic West (que j'ai vu dans A Midsummer Night's Dream récemment). Là.

Faisons rapidement un tour du cast :
Jennifer Aniston, que je trouve (depuis que je regarde ses films) tout à fait adorable, comme une femme pas comme une fille, touchante avec la bouille spéciale maison quand elle hésite. Elle fait superbien le sourire surpris, ou hésitant. Et, ce qui est rare en fait, elle sait pleurer à la caméra. Et le plus drôle, c'est que j'ai dû voir cinq épisodes de Friends en tout et pour tout. Dont un avec son papa-Bruce Willis, donc ça va, j'ai l'essentiel. Il y a en face d'elle Paul Rudd (à peu près tout à fait inconnu au bataillon), Allison Janney que j'avais déjà dit apprécier, une Hayden Panettiere de 8 ans à peine (qu'on reconnaît en fait, c'est mignon tout plein !) qui joue la Petite Sirène tout au début du film, Aidan Alda qui joue le patron de Mel Gibson dans Ce que Veulent les Femmes, et Nigel Hawthorne qui joue le Professeur Cocteau dans Demolition Man.

Le scénar est très bien. C'est un gros atout du film selon moi : il est intriguant. On ne sait pas comment ça va finir, et même plus, on ne sait pas toujours quel va être le prochain pas du film ; non que le film s'exprime mal ou qu'il ne sache pas où il va, mais il veut jalousement garder ses secrets, parce que la fin importe au discours autant que le chemin. Ca peut être frustrant pour certains, je trouve ça intéressant. Ca garde l'attention au fil des scènes qui, faute de vouloir verser dans le gros romantique, le gros comique, le gros dialogue ou le gros rebondissement, se regardent essentiellement pour l'eau qu'elles apportent au moulin. Et en fait ça marche.

Grosso modo, le film s'occupe de réfléchir à la responsabilité et le réalisme dont on doit faire preuve dans un couple. Jusqu'où on doit pousser la réflexion, les barrières à ne pas dépasser, la fidélité, la frontière entre amour et amitié... Ca fait planplan et niais présenté comme ça, mais le film est intéressant en ça. Ca va pas révolutionner la philosophie, la vision de la vie, la mort, la famille, l'amour, l'amitié et les choux à la crème, mais c'est assez peu traité comme sujet pour sortir du lot des comédies romantiques. Le synopsis même du film, les états d'âme d'une femme partagée entre le père de son enfant, son meilleur ami, les amis de son meilleur ami, et les hommes qui passent alentour, est assez précieux pour convaincre de voir le film.

Les acteurs sont bons, mais on ne leur demande pas non plus le Paris-Roubaix à la nage. Les rôles sont plutôt simplse, avec des situations constantes et des émotions réservées. Le couple principal, bien sûr, doit s'en tirer mieux que le reste, et ça marche assez. J'aime bien comment Mrs Aniston arrive à changer son expression d'une manière convaincante, alors qu'elle n'a pas un visage très mobile. C'est dans la manière dont elle présente ses yeux, et sa petite bouche qui lui permet d'être pincée ou souriante en un clin d'oeil. Enfinbon. De son côté, Paul Rudd est assez fade, je dois dire, mais il est là quand le film a besoin de lui.

La musique par contre ne répond pas du tout à l'appel. Même la "chanson de nous" typique du film (ça fait partie du merchandising d'avoir un thème, surtout quand c'est une comédie romantique et que la chanson signifie quelque chose pour son couple principale... cf. une application extrême de ce principe dans le Mariage de Mon Meilleur Ami) est relativement pâteuse, même chantée par Sting. Dommage.

Voilàdonc, si on veut une romance, certes romantique, mais assez songeuse et même sérieuse, avec une actrice principale belle comme le jour (des fois triste, des fois magique), on peut se diriger vers The Object of my Affection. Avec des morceaux de Shakespeare à l'intérieur.

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fredag, augusti 03, 2007

Une hirondelle a fait le printemps

Migration réussie !

L'acteur prend un risque quand il accepte un rôle qui ne correspond pas encore à son image dans les yeux des téléspectateurs.

La mère prend un risque quand elle change la marque du lait premier âge de son tout petit.

L'étudiant prend un risque quand il fait l'impasse sur un tiers du programme.

Le bogoss prend un risque quand il change de coiffure.

Le slashdot prend un risque quand il migre.


Migrer, c'est, comment dire... C'est changer le papier peint et la moquette de sa chambre, sans tenter de tout enlever d'abord. Quand on a fini, on sait pas encore si tous les meubles vont rester intacts.

Migrer c'est changer la version de la distribution Linux de sa machine. Toutes proportions gardées, c'est comme de passer de Windows XP à Windows Vista, mais sans réinstaller rien de nouveau : Ubuntu (dans mon cas), ma distribution Linux, fait toute la réinstallation et le remplacement automatiquement. Mais on sait jamais si y'a pas un des meubles qui va morfler, ou si la moquette va pas faire des plis par terre qui empêcheront de remettre tous les meubles comme c'était.

Et bon donc là, passage de Dapper Drake à Edgy Eft, version 6.06 à 6.10, une petite pirouette plus tard (y'a toujours besoin d'une tite pirouette... c'est pas compliqué, ça demande un peu de surf debuggeur, mais ça maintient la forme), la migration va bien. Et on sait que...

Quand la migration va, tout vaaaa.

torsdag, augusti 02, 2007

Just bloggin' in the rain

La review de Romance & Cigarettes, Cycle Mandy Moore n°6, vient en fait en avant de celle de Saved!, n°5, pasqu'il se trouve que j'ai regardé Saved! en premier mais que j'en ai toujours pas écrit assez pour poster. Donc vlà, changement d'ordre, Saved! n°6, R & C n°5, et American Dreamz, que j'ai vu et revu depuis longtemps déjà, n°7 et dernier en attendant les tout nouveaux de 2007.

La comédie musicale, c'est dur à prendre. C'est pas comme on fait d'habitude. Ca me fait penser à Devdas : c'est dur d'apprécier un film bollywoodien si on en attend les mêmes choses que sa contrepartie hollywoodienne. C'est pas qu'il faut fermer les yeux sur les séquences spéciales : non, si on ferme les yeux, on voit pas le film. C'est qu'il faut se mettre dans un tel état d'esprit qu'on accepte la bizarrerie de gens qui chantent et qui dansent. Dans un disney par exemple, on se dit facilement : "okay, c'est un disney, c'est un dessin animé, y'a des couleurs partout, ca vise les enfants, je peux me laisser aller à avaler des chansons et même à les apprécier en secret". Dans un live-action, il faut faire un effort pour se dire : il chante mais c'est normal, et c'est pas ridicule. Je respire, je digère, chuis cool. C'est une distanciation de la réalité qu'on a pas l'habitude de s'imposer.

Mais je trouve ça bien. Bizarre, mais bien. C'est surtout bien de voir des acteurs que je connais s'amuser : pasque je pense qu'il faut vraiment savoir s'amuser pour se mettre devant la caméra, prendre un parapluie, et danser dans la rue. Ou pour faire un clone déjanté de James Brown dans un jardin pourrave. Surtout que les principaux acteurs inclus sont plutôt connus pour des rôles plus graves.

Je liste : James Gandolfini, mondialement connu pour être le parrain des Soprano, Susan Sarandon et Christopher Walken, Kate Winslet que j'aimerais vraiment pas si elle avait pas fait Eternal Sunshine of the Spotless Mind (pas vu Titanic... pas prévu de le voir...), Jon Voigt, John Turturro, le réalisateur, qui fait un petit rôle (le jardinier - l'homme à la radio), après avoir aidé George Clooney à s'évader ou Shia LaBeouf à niquer du Decepticon, Steve Buscemi le Superbe, Mandy Moore bien sûr, Mary-Louise Parker, qui jouait la mère de sa copine dans Saved!, et Bobby Cannavale, le pompier de Third Watch (New York 911), que j'ai aussi vu dans The Guru (Le Gourou et les Femmes) - et que d'autres ont pu voir dans Sex & the City, Ally McBeal, Will & Grace, etc etc. Qui d'ailleurs sort aujourd'hui avec Annabella Sciorra, la copine de Jeremy Piven dans Chasing Liberty...

Là, je pause : oui, j'aime beaucoup ces interconnections. C'est pour ça que je les signale, en fait. Ca me donne l'impression de faire de la généalogie. Sbizarre d'ailleurs, pasque quand je voyais des acteurs français dans plein de séries (françaises), ça me lourdait plus qu'autre chose. Mais quand par exemple je reconnais un -des nombreux- personage de Love Actually (Martin Freeman) en guest star -très rapide- de Shaun of the Dead, ça me fait plaisir. Surtout quand je le reconnais immédiatement. Ca commence à me faire rire seulement au moment où je découvre qu'il joue le copain de Mandy Moore au début de Dedication (un film de la deuxième saison du Cycle Mandy Moore ^^).
Je pourrais aussi dire que Martin Freeman joue avec Sam Rockwell dans H2G2, Sam Rockwell qui jouait un petit rôle dans le A Midsummernight's Dream déjà cité, et Mos Def qui...

Enfinbon voilà, ça tourne au n'importe quoi ce truc, il se trouve que tout le monde joue avec tout le monde dans tous les films que je regarde. Mais ça me fait quand même plaisir. Les Six Degrees of Kevin Bacon. Ca... m'amuse encore.
D'ailleurs maintenant, je vais séparer le cast et les remarques asssociées dans un paragraphe à part. Ca permettra de le sauter si ça soûle. Et puis peut-être je vais aussi faire des posts seulement sur un acteur. Warwick Davis par exemple.


Je reprends :

Donc, ce film voit des acteurs s'amuser. Et pour s'amuser, ils s'amusent. Ils s'encanaillent. Ils gigotent, se dandinent, caricaturent, beuglent, parodient. C'est assez jouissif, parce qu'on se libère des limites que peut imposer un film plus mainstream. Ce n'est pas l'agencement précis d'un Moulin Rouge : c'est un délire construit, une histoire sombre et personnelle traitée de manière loufoque, de l'inhabituel mélangé de force au bassement ordinaire. C'est une comédie musicale, et ça rend très bien.

Jusqu'à ce que... Jusqu'à ce qu'il n'y ait plus tellement de musique. Et, du même coup ou presque, plus tellement de comédie. Ca ralentit. Ca enlève l'inhabituel, le loufoque, le délirant, pour laisser le bassement ordinaire, le sombre, le personnel. Ca tourne au drame (sens cinéma), à la tranche de vie, à la critique de moeurs, ou même plus encore, au portrait. Et là... Et là c'est plus le même film. A partir du deuxième tiers peut-être (à peu près quand les deux personnages principaux se séparent à l'étang), en gardant la même substance, ça perd du traitement qu'il y avait avant. De fatigue, peut-être, ou d'impatience. C'est ça qui me déçoit le plus : ce n'est pas constant. Et ça change même de pas : ça ralentit beaucoup, ça se languit, ça guette les réactions, ça broute un peu en fait. Le film commençait délirant et il finit empesé, solennel. Et moi je finis déçu.

Donc, pendant deux tiers, c'est un film tout à fait à mon goût. > > > Spoilerschen ? < < < D'autant plus que Mandy Moore ne se marie pas avec Bobby Cannavale. Je déteste quand elle me trompe, même si c'est pour du faux. Et puis elle enlève toujours son alliance et après elle me demande de la lui remettre. > > > Danke Danke < < < Alors je retiendrai le début.

Les chansons sont fun. Enfin... la plupart. C'est très années 50-70, même s'il a de notables incursions dans les après, ça reste très grand-papa. Et c'est bien, je suis pas contre. J'ai par contre un gros regret, c'est que ce n'est pas musical au sens où je l'entends strictement : les acteurs chantent par-dessus les voix des interprètes. Peut-être qu'il y a une ou deux pistes qui y échappent, mais ça donne un effet brouillon. C'était voulu sûrement, c'est garage, mais je trouve ça pas très bien choisi. C'est perso.

Et Take it ! Take another little piece of my heart, bèbèèè !!

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Something Blogitive : Extra 2

Ben je continue mon traînement au Gimp. Ce coup-ci la vanne réside dans... euh...

...en fait y'a même pas de vanne. Je crois que je suis parti sur trois blagues différentes et y'a rien qu'est sorti du mélange. J'ai pas fait ça pour être drôle, en fait, je voulais me traîner, stoo. Et ça finit en private joke.



Donc on a un gamer, sa mère, et Rayne. Oui, Rayne, de LICD. J'aime bien LICD. J'aime vraiment bien LICD.

Tienben faut je fasse un post sur les webcomics aussi...

Rayne est sorti pas mal du tout je trouve. Enfin, sa tête. Le reste est assez naze. La mère, y'a que le pull qu'est potable, et encore j'ai raté une étape du coloriage (le Selection > Grow > 1 pixel) et donc y'a des chiures blanches. La bécane, le gamin, maintenant je commence à être habituté, c'est sorti... normal. Standard. Faut que je pense à relever mes standards...

Vlà.

* Rayne et acolytes sont (c) Ryan Sohmer
* le dessin de Rayne et l'image "G.I. Rayne" sur le t-shirt du gamin sont (c) Lar DeSouza

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